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Le cyclocross, c’est comme Saint-Nicolas, nous savons tous
que cela existe, on nous en parle depuis toujours mais on ne l’a jamais vu.
Ce week-end, comme aucune rando Vtt n’était prévue dans
notre coin, qu’il faisait beau et que cela se passait chez nous, nous sommes
allés voir « pour de vrai » en quoi cela consistait puisqu’une manche
du Championnat du Monde, scusez du p(n)eu, de cyclocross était organisée au
sommet de notre bonne vielle Citadelle.
Maintenant que nous disposons d’un parking privé à Jambes,
nous en avons profité pour escalader à pied le chemin des biches jusqu’à tomber
nez-à-nez avec … une baraque de vente de tickets d’entrées. Ben oui … c’est l’UCI,
c’est le Championnat du Monde et il y a du linge à rétribuer. Et donc, ce n’est
pas gratuit. 15 euros. Mais, bon, quand on aime, on ne compte pas … (quoique …).
D’abord, le cyclocross, c’est quoi ? Et bien, c’est un
vélo de route avec des pneus étroits, un guidon à cornes, deux roues et un mec
en moule-bite assis dessus … sauf que le terrain est vachement moins sec que
sur l’asphalte et aussi vachement moins plat. Le circuit est relativement court
(2-3 km) mais cela grimpe et, surtout, cela glisse beaucoup, vraiment beaucoup.
Bref, faut pas être mou du slip pour ce sport.
Quatre courses étaient prévues, les juniors, les moins de 23
ans, les dames (chouette !) et les élites.
Tout d’abord, une évidence, le cyclocross, c’est d’abord et
avant tout, un sport de flamands. Ils sont partout : dans la foule, dans
les coureurs, dans les organisateurs, et … dans les premières places. Il y
avait beaucoup de monde sur l’esplanade pour assister aux courses mais, bien
entendu, ce sont les élites qui ont récolté le plus de spectateurs. Et c’est
justifié. De vraies bêtes de courses. Sur leur bicyclette, ils passent à fond
la caisse dans des passages où on réfléchirait à deux fois avec nos Vtt et nos
pneus « spécial-boue-qui-colle ».
Bon, je n’ai pas encore tout compris sur le principe mais, comme
partout, c’est celui qui va le plus vite qui gagne et celui qui avance moins
lentement qui pleure. Ah oui … bizarrement, ils peuvent changer de vélo à
chaque tour.
Chez les filles, c’est une anglaise, Nikki Harris, qui est montée
sur la première marche. Quant aux élites, les belges se sont fait avoir par un hollandais,
Mathieu Van der Poel suivi de 3 belges et d’un autre hollandais. Le chouchou du
public, Sven Nys, a terminé en 8ème position.
Eric