Affichage des articles dont le libellé est valérie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est valérie. Afficher tous les articles

samedi 1 janvier 2022

dimanche 20 juin 2021

Vtt à Serre-Chevalier

 

Cliquez l'image pour voir les photos

mercredi 16 juin 2021

VTT Printemps 2021

 

Cliquez l'image pour voir les photos.

dimanche 28 février 2021

VTT de Huy à Namur (aller en train)

Grâce au RaillPass gratos (oui, oui) reçu la part de notre gouvernement Vivaldi, nous sommes partis vers Huy en train pour revenir par les chemins de traverses sur nos VTT. 



mercredi 24 février 2021

VTT hiver 2020

 

Cliquez sur l'image pour voir l'album

vendredi 9 octobre 2020

Opération Vivaldi

 Puisque notre généreux gouvernement a décidé de nous offrir des billets de train, nous avons décidé d’en profiter. Le but est de faire croire aux utilisateurs qu’ils vont favoriser le tourisme en Belgique. Bon, d’accord, il aura fallu que la deuxième vague s’amène, en même temps que l’automne, le mauvais temps et les feuilles mortes, pour les recevoir et les utiliser. Inutile de vous dire que le tourisme en cette saison …

Ce cadeau nous permet de prendre deux trajets par mois pendant 6 mois, soit 12 trajets simples. Ben oui … un aller-retour, cela fait deux trajets. Et pas question de reporter les trajets d’un mois sur l’autre.

Inutile de vous préciser que nous ne sommes pas de utilisateurs de la SNCB et que ce que nous en connaissons se limite aux grèves annoncées, aux retards largement relatés dans la presse et aux innocents qui se croient plus costauds qu’une locomotive lancée à 100 à l’heure. J’ignorais même que nous pouvions y embarquer des vélos.

A ce sujet, le transport des vélos n’est pas payant … jusque décembre de cette année. Attention : c’est gratuit mais il faut quand même un ticket pour le vélo que l’on peut télécharger sur le site de la SNCB. Il faut quand même chercher un peu pour trouver où. Sinon, c’est 4 euros.

On a commencé facile : notre idée est de partir de la gare de Jambes (Namur) vers celle de Dinant et de revenir sur le vélo. A Jambes, il y a deux gares, distantes de 150 mètres l’une de l’autre. Bien entendu, j’ai googlelé en partant de la mauvaise. Grrr …

Au jour J, heure H et minute M (ben oui, avec le train, la minute est importante), nous sommes sur le quai. Euh … le bon quai … et … rodidju … c’est de l’autre côté. Il faut passer de l’autre côté des voies et, bien entendu, il y a un train qui s’amène et pas question de se faire raplatir sur son parebrise comme une vulgaire mouche : on attend !

Bon, on y est. Il n’y a plus qu’à patienter en plein vent, avec le caks et le maks sur la tête.

Le train arrive. Il ne faut pas croire que l’on peut s’installer n’importe où avec son vélo. Non non … il faut d’abord repérer le wagon avec le logo d’un vélo car on ne peut monter que dans celui-là. Nous l’avons trouvé de suite et, coup de bol, personne dedans. Il faut dire que nous sommes en pleine semaine, qu’il est 10h32 et qu’il n’y a pas foule à bord.

On case les vélos et on s’installe à côté. Là, nous voyons un (petit) logo qui indique qu’il ne peut y avoir que deux vélos. De fait, il n’y a pas une place folle et je me demande bien comment faire si nous voulions voyager avec des amis (ou pire : avec des gosses).

Bref, nous sommes installés, les railpasses, les cartes d’identité et les tickets pour les vélos prêts à être dégainés à la moindre sollicitation d’un contrôleur … que nous n’avons jamais vu.

Vingt-cinq minutes plus tard, nous débarquons à Dinant … sous le crachin.






Le retour s’est fait sous le signe de la Vivaldi : les 4 saisons, des hauts et des bas, une opposition venteuse et une trace qui s’est terminée par un vote de confiance … en nos capacités.

Ne soyons pas négatifs : nous avons passé une très bonne journée. Ce fut une bonne expérience que nous renouvellerons dès la semaine prochaine vers Ciney.

Cela dit, je n’ose pas imaginer ce que ce serait en heure de pointe ou s’il fallait changer de train … disons (au hasard) … à Bruxelles.


Eric


PS : pour ceux qui sont restés dans leur grotte ces 15 derniers mois, « Vivaldi », c’est le nom qui a été donné à la coalition au pouvoir en Belgique.


samedi 20 juin 2020

Oostkerke : le déconfinement


La (première) période de confinement est maintenant dernière nous. Elle nous a permis de tourner en rond dans notre région au départ de chez nous, contrairement aux français qui étaient limités à leur jardin.

Après avoir écumé de nombreuses centaines de kilomètres sur nos chemins, nous avons saisi la première occasion pour aller planter nos pneus dans une autre région de notre (beau) pays. Et nous avons choisi … l’arrière-pays de la côte belge. Vous me direz que ce n’est pas une région propice à notre sport. Raison de plus pour s’y rendre et essayer de dénicher les bons chemins.

Notre point de départ se situe dans le fond du jardin de la ville de Knokke, à savoir le petit village de Oostkerke. On y trouve de quoi stationner, se restaurer et même, le cas échéant, se loger.

La trace part vers le village hollandais de Sluis en longeant le canal de Bruges. En chemin, nous marquons une halte à Hoeke et sa magnifique petite église du 13ème siècle (https://www.visitdamme.be/sintjacobdemeerdere). Hoeke se trouve sur la route cycliste vers Saint-Jacques de Compostelle.

Avant l’avènement d’internet, Sluis était très connue car les boutiques « pour adultes » y étaient répandues et nombreux étaient les belges à y faire leurs emplettes d’accessoires et modes d’emplois divers. Aujourd'hui, c’est devenu une destination touristique sympa avec moult commerces en tous genres. Le tour cycliste des anciens remparts est possible mais nous nous limitons à une traversée de la rue principale vers un petit quartier extérieur.

Les routes en gros pavés sont rapidement suivies par des chemins en graviers très accessibles mais vu la nature du sol, nous ne rencontrons pas grand monde d’autre que des oiseaux en tous genres et, en particulier, quelques cigognes. Nous commençons à être heureux de nous trouver sur des vtt.
En cas de pluie, les protections sont assez rares. Par contre, quand le vent s’en mêle, je peux vous garantir un entraînement du tonnerre. Heureusement pour nous, la météo est de notre côté.
Une fois passé le joli village d’Aardenburg, la nature du sol change quelque peu et seuls les vtt peuvent encore s’engager dans les chemins que nous avons choisis.

Juste à l’entrée de Middelburg (vers le km 42), on trouve le couvent Santa_Clara où une restauration est possible. Ils proposent de la bière locale qui est très bonne. Nos vélos sont à l’abri et à portée dans la cour intérieure.

Le retour se fait à travers champs dans des chemins bien adaptés à nos vélos. On pourrait croire qu’il est facile de rouler sur des chemins de terre bien secs et durs. Mais imaginez que la semaine précédente, des tracteurs avec de gros pneus sont passés et y ont laissé des tas d’ornières qui correspondent aux dessins de leurs pneus. On a l’impression de rouler sur un toit ondulé et notre fondement en prend un sacré coup.

En parlant de fondement, vu le profil général de la rando qui ressemble à un électroencéphalogramme de Donald Trump, vous devez bien vous douter que l’entièreté du tracé se fait avec le derrière sur la selle. Croyez-moi, en fin de journée, votre arrière-train ne vous remerciera pas et je ne saurais que trop vous conseiller de vous enduire les parties sensibles d’une bonne dose de « crème à cul » avant de partir.

A Lapscheure, on reprend des chemins plus classiques pour la région et le retour se fait calmement le long du canal Leopold. Quand vous commencez à sentir l’odeur de l’Omer, vous savez que vous êtes près du but.

Pour rappel, les flamands naissent avec un vélo entre les jambes. Ils savent ce que rouler signifie et quand vous avez un essaim de cyclotouristes néerlandophones aux fesses, je ne peux que vous conseiller de vous écarter. D’abord ils sont tous très sympas et vous remercient mais surtout, si vous ne vous garez pas, vous risquez un accident.

C’est probablement dû à la crise sanitaire mais, cette fois ci, nous avons pu constater une explosion du nombre de couples (assez) âgés qui circulent sur des VAE. C’est encore plus vrai dans la partie hollandaise du tracé. Je ne compte plus le nombre de fois où nous nous sommes fait dépasser par ces engins. Généralement, ils savent manier leur vélo mais ce n’est pas toujours le cas … méfiance donc !
L’ensemble du tracé fait 57 Km avec un impressionnant dénivelé de … 88 m.

Je vous recommande sans hésiter le petit hôtel d’Oostkerke : https://www.hetoudgemeentehuis.be/fr/.

Eric






dimanche 5 avril 2020

Le confinement, JC + 18


Bon, en ce qui me concerne, je pratique la distanciation sociale depuis pas mal d’années. La situation actuelle n’est donc pas problématique. De plus, cela fait déjà une bonne trentaine d’années que je suis confiné avec Valérie. Pas de problème non plus. Euh … enfin si … mais je vis avec, comme qui dirait que je fabrique des anticorps (style carapace) mais que je ne fais pas de rejet. Cela s’appelle le commensalisme (allez voir au dico).


Mais là, j’ai entendu qu’on menaçait de ne plus pouvoir sortir le vélo à plus d’un kilomètre de chez moi et mon (bon) sang n’a fait qu’un tour (de roue). Cela fait trois mois qu’il fait un temps de chiotte et, aujourd’hui, on annonce 20° à l’ombre. Même si on n’est pas obligé de s’y mettre, cela fait quand même beaucoup.

Du coup (de pédale), j’ai sorti les vélos pour un tour de 50 kilomètres (avec ma confinée). Na !
Cela dit, il serait temps que cela se déconfine. En passant devant la friture, je me suis surpris à saliver. C’est grave, docteur ?

Eric













jeudi 13 février 2020

Californication


Cliquez l'image pour voir les photos
Coronavirus, SRAS, H1N1, grippe aviaire, asiatique, africaine, … ras le bol de ces saletés orientales qui en veulent à notre peau. Nous, on a choisi de se mettre à l’abri de tout cela dans un endroit où nous serons certains de ne pas être touchés.

Nous avons donc décidé de partir loin, très loin, dans un pays où tout sent le propre et le désinfecté … à savoir : les Etats-Unis, la côte ouest et San Francisco en particulier. Là, pas de cochon ni de chinoiserie ni de pestiféré annoncé.  
Bon, ok, vous me direz qu’il y en a bien un qui ne semble pas être au mieux de sa forme mais là, c’est probablement dû à son foie, à son coiffeur (qui devrait être pendu), à son maquilleur ou à son peintre qui s’est trumpé de pot. A moins que cela ne soit tout simplement à son habitude de rire jaune. Quoique … pour cette dernière, il faut arriver à comprendre la plaisanterie et dans son cas, ce n’est pas gagné.

Bref, après nous avoir demandé cinquante fois à quand remontait notre dernier voyage en Chine (des fois qu’on aurait envie d’y aller), les douaniers nous ont laissés débarquer aux amériques (via Londres).

Super hôtel, en plein centre-ville, en bordure du quartier … chinois, que nous avons traversé, en gros une vingtaine de fois, au milieu des légumes bizarres, des poissons vivants ou morts, des accessoires les plus improbables tout en surnageant une mer de nains masqués, tous aussi bridés les uns que les autres (vu qu’on ne voyait que leurs yeux, il faut dire que cela se remarquait).

San Francisco est une ville très plate … à condition de se cantonner à la plage. En dehors de cela, c’est plutôt du style « Martine à la montagne ». Ce n’est pas pour rien que les américains ont installé des « cable cars », sortes de remonte-pentes, qui permettent aux touristes de gravir les collines locales. A ce sujet, s’il vous prenait l’envie de visiter cette ville, je vous suggère, avant votre départ, de visionner le film « Bullitt » (avec Steve McQueen) et, en particulier, la scène de course poursuite à travers les rues de San Francisco.

Plutôt que de visiter comme d’habituels touristes, nous avons choisi l’option de la location de … vélos (si si, je vous jure) qui nous a permis de nous déplacer facilement. Coup de bol, malgré une température parfois frisquette, la météo était au rendez-vous et c’est sous le soleil que nous avons traversé le Golden Gate ( = le pont qui barre la baie de S-F) et que nous nous sommes perdus à Sausalito et Tiburon. Nous sommes revenus à bon port en empruntant le ferry. Nous n’étions pas les seuls …

Le lendemain, même mode de locomotion mais dans la ville jusqu’aux maisons peintes (painted ladies) en passant par le Golden Gate park et Ocean Beach sur l’océan Pacifique pour terminer à Presidio.

Se déplacer à vélo est très sécurisant aux Etats-Unis car la circulation automobile est bien plus cool qu’en Belgique. Les automobilistes font très attention aux cyclistes (qui possèdent leur propre bande de circulation) et aux piétons. Il faut reconnaître que, au contraire de chez nous, ces derniers respectent également la signalisation.

J’avais pris la précaution de réserver des restaurants « à l’avance » et bien nous en a pris. Délibérément, nous avions fait le choix d’une cuisine typiquement américaine (c’est-à-dire chinoise et italienne) avec une exception pour les hamburgers qui sont, comme chacun le sait, internationaux.
Après six jours de ville, nous descendons vers le sud à bord d’une voiture de location (une Chevrolet Impala) super équipée. A condition de connaître la direction à emprunter, conduire est assez facile aux Etats-Unis. Les américains sont globalement respectueux des limitations de vitesses (qui sont plus basses que chez nous) et du code de la route. Même si les cinq ou six bandes d’autoroutes peuvent impressionner, les trajets sont assez cool.

Le sud … c’est vers Santa-Cruz. Ce n’est pas sans une émotion certaine que nous visitons l’usine Santa-Cruz, là où nos vélos sont nés. Bon, ok, nous en avons quand même profité pour emprunter deux VTT neufs (des Santa Cruz Tallboy de plus de 10.000 $ chacun) pour un tour dans le bike park local. Sous un soleil généreux, il n’y avait qu’un seul singletrack d’une bonne trentaine de kilomètres avec 650 m de dénivelé positif. Comme le terrain était bien sec, le grip était très bon alors vous pensez bien que nous en avons profité. C’est avec tristesse (mais avec la banane) que vous avons dû rendre nos vélos à l’usine.

Le soir, c’est encore un restaurant typiquement américain (un thaï) qui nous attendait.
Le lendemain, nous avons pris de la hauteur vers le parc national du Yosemite. Habituellement, en cette saison, il est sous la neige ou il pleut (au choix). Cette année, c’est sous le soleil que nous l’avons visité (ben si !).

Dans ce parc, qui est gigantesque, il n’y a pas d’autre choix que de se balader en marchant (pff ….). Sur nos trois jours, nous avons dû marcher (et monter et descendre) une bonne soixantaine de kilomètres. Inutile de vous dire que nous étions rétamés en fin de journée. Franchement, les paysages sont époustouflants et ne ressemblent en rien à ce que nous avons déjà vu.

Sur nos deux semaines, nous avons marché plus de 120 kilomètres. Et même chose pour le(s) vélo(s).
Comme prévu, nous n’avons pas vu la trace du moindre virus … ce qui ne m’a pas empêché de ramener en Belgique, une toux monumentale qui m’a fait craindre, un instant à l’aéroport, une déportation vers Guantanamo.

Bon, là-dessus, j’ai vraiment envie d’une bière qui ne ressemble pas à de la pisse de cheval. En tous les cas, pas une Corona, hein !

Eric


samedi 25 janvier 2020

Run & Bike de Jambes


Janvier 2020, Valérie découvre le Run & Bike.

Run & Bike ? Quesako ? Mais si … c’est le sport où les participants sont un peu radins. La preuve, ils sont obligés de partager un vélo pour deux, histoire de ne pas user les pneus. Bref ! Valérie avait repéré une de ces épreuves au départ de chez nous le 25janvier.

Connaissant l’apôtre, j’ai refusé le test : « mais ma chérie, tu sais bien que ton vélo est trop petit pour moi et qu’il te faut une escabelle pour arriver au mien. Non non .. demande plutôt à une autre victime copine ». Aussitôt dit, une demande fut promptement télégraphiée à Brigitte qui ne refuse jamais un bon coup.

En bon coach, j’ai suggéré un test sur la même distance dans les bois de la Citadelle. Test programmé pour le samedi même.

Bon … ce n’était pas trop mal. Brigitte a couru de manière inversement proportionnelle au pédalage de Valérie ce qui a semblé convenir à tout le monde et qui n’a empêché personne de rouler le lendemain matin à Rivière.

Arrive le jour J et c’est sous dans une purée de pois dans un froid de canard que nous émergeons de nos plumes (de canard).

Départ à 11 h.

Le nombre d’inscrits n’est pas (me semble-t-il) exceptionnel mais le physique des participant( e)s me fait craindre le pire : des gazelles fuselées comme des avions.

Deux distances sont proposées 13.5 et 19.5 km. Sauf erreur de ma part, notre duo est la seule paire unisexuée féminine sur le 20 Km. Et, probablement, la seule paire centenaire.

Le départ du 20 km est donné à 11 h., le 14 km suit un quart d’heure plus tard.

Robert en moi, en bon coaches « vélocypédiés », accompagnons nos pouliches pour les encourager de nos vivas enthousiastes. Notre enthousiasme est seulement débordé par … les premiers coureurs du 14 km qui nous rattrapent … vingt minutes après notre départ.

Le grand parcours comporte une boucle qui nous a permis de voir (de dos) toutes les équipes du 20 km … suivies de celles du 14 km. Soyons positifs : comme nous n’avions plus personne derrière nous, nous avons pu occuper toute la largeur du terrain.

En tant que coaches suiveurs, notre principal souci était de ne pas tomber. Ben oui … la loi de la gravité cycliste fait qu’en dessous d’une certaine vitesse horizontale, tout corps bicyclé plongé dans un environnement aérien … tombe verticalement à une vitesse inversement proportionnelle au carré de l’inclinaison des queues des vaches locales. C’est scientifique !

Une fois arrivés (ouf !) à notre point de départ, quelques organisateurs nous ont fait remarquer que nous étions un peu en avance pour le run & bike de 2021.

Toujours positifs, je tiens à faire remarquer que le duo est arrivé premier dans sa catégorie … et … et … premier au scratch en commençant par la fin. Bravo les filles !

C’est avec bon cœur que nous nous sommes ensuite retrouvés à notre quartier général de la Schtouff autour d’une bière et d’une frite (grande avec mayonnaise pour moi).

Eric













samedi 3 août 2019

La campagne d'Alsace

Cliquez l'image pour voir les photos 

Juillet 2019, nous sommes en France. Le champ de bataille de Verdun est rempli de trous de balles …

Telles des casques à pointe, des escadrilles de moustiques et autres taons sont à nos basques et nous mitraillent de leurs dents acérées. Le glas a sonné pour les jolies gambettes de l'adjudant-chef Valérie qui deviennent des amas de pustules.

La chaleur nous accable et la sueur coule le long de nos cuirasses et lunettes tandis que nous poussons nos chars à l’assaut des nombreux bunkers qui parsèment la plaine sèche et recouverte de cadavres de plantes obsidionales sacrifiées sur l’hôtel de la canicule ambiante.

Nous jouons à saute-mouton dans les tranchées jadis remplies de corps poilus. Le terrain s’y prête particulièrement bien mais demande beaucoup de concentration dans l’embrouillamini des single-tracks qui se transforment très rapidement en pump-tracks.

La Meuse est belle et les pêcheurs sont au bord d’elle, c’est quand même fun de savoir que nous habitons sur la même rive du même fleuve mais 200 km plus en aval.

La campagne de Verdun terminée, c’est vers Munster et son arme chimique que nous dirigeons nos chenilles. Impossible de se perdre : notre GPS nasal nous y conduit sans détour et c’est au milieu de l’après-midi que le débarquement a lieu dans la verte vallée.

La campagne précédente a laissé des traces et, c’est de guerre lasse que nous plongeons dans les bains à remous de la pisciculture locale. Le soir même, histoire de planifier les opérations futures, les estafettes du bataillon voisin nous rendent visite à la cantine de notre casernement.

Dès le lendemain, nous progressons vers Guebwiller (oui, oui, c’est sur les cartes) où nous prenons notre cantonnement pour les prochains jours.

L’après-midi même, après avoir récupéré les éléments perturbateurs habituels, nous montons une opération surprise pour libérer Armand. Je n’ai pas bien compris qui il était mais tout ce que je sais c’est qu’il est vieux, grand et escarpé. Bon, vous me connaissez : les ordres sont les ordres et j’ai l’habitude de ne pas les discuter (l’habitude de la soumission, sans doute). L’assaut est donné sous la conduite des estafettes de la veille (qui manifestement n’avaient pas bien reconnu le terrain 😉 ).

L’opération terminée, en plein repli, coup de bol de la part de l’estafette Vincent qui découvre, par hasard, au bord du chemin, une bouteille de champagne, au frais dans le ruisseau. On ne s’est pas fait prier deux fois en pensant à la cloche qui l’a déposée à cet endroit en pensant que personne n’y toucherait. Pff … il y a quand même des naïfs.

Heureusement, l’estafette Cathy, une spécialiste enchantée de la flûte nous a-t’on dit, ne s’en sépare jamais (de ses flûtes) et nous en sort six de sa musette. Au moins, ce n’était pas du pipeau. Nous en avons profité pour célébrer le soixantième anniversaire de la libération de la vivandière Brigitte.

Le soir, de retour dans nos quartiers, nous avons eu droit à une petite démonstration de camouflage urbain en milieu hostile et humide de la part de Brigitte qui ne s’est pas faite prier pour nous rappeler toutes les méthodes utilisées par l’ennemi pour tromper la vigilance de nos soldats, une fois au garde-à-vous.

Le lendemain, c’est une rude mission qui nous attendait : la prise d’assaut cyclo-transporté d’une colline de la cote 1325. L’approche a été rendue ardue par les escarmouches des escadres de moustiques locaux, tous acquis à la cause ennemie. C’était sans oublier que Horum omnium fortissimi sunt Belgae.
L’approche s’est faite entièrement sous le couvert des arbres et c’est juste dans les derniers trois kilomètres que nous sommes apparus à découvert (faut dire qu’il faisait chaud) pour fondre sur les lignes ennemies (de fait, nous étions bien fondus).

C’est victorieux que nous sommes arrivés sur un mont chauve. Comme de coutume, les valeureux vainqueurs victorieux ont remporté le droit de mettre à sac la ville locale, de violer les femmes et d’emporter tout le bétail présent (à moins que cela ne soit le contraire ?) ... Bon, comme nous étions quand même un peu fatigués, on s’est contenté d’une bière avant de se replier en ordre de bataille.

Le lundi, c’est en peloton que nous avons rendu hommage à tous ceux qui sont morts en défendant ce pays. Ce n’était pas trop difficile vu qu’ils sont tous morts au même endroit et qu’on les a tous rangés pour que les générations futures puissent tourner sept fois la baïonnette dans le ventre de leur adversaire avant de déclencher une nouvelle guerre.

Nous sommes revenus avec armes et bagages dans nos cantonnements dès le lendemain.

Eric







samedi 13 juillet 2019

(en) pagaille chez les para-commandos


Hier, Brigitte, Valérie, Robert et moi avons eu la curieuse idée de participer à un stage d’entraînement au centre des para-commandos cyclo-transportés de Marche-les-Dames. Les descentes en rappels, vélo sur le dos, étaient un peu compliquées mais finalement, nous ne nous en sommes pas trop mal sortis. Nous n’avions seulement pas prévu que l’humidité actuelle soit de nature à faire pousser les ronces et autres orties qui se sont évertuées à ralentir notre progression dans la jungle locale.


Eric




dimanche 21 avril 2019

lundi 1 avril 2019

Madere 2019 ou l'histoire délirante d'un chat dans un sac

En janvier, Valérie est partie en mission exploratoire sur l’île de Madère. 

Officiellement, c’était pour y retrouver ses parents dans le cadre d’une opération post-professionnelle. Officieusement, il s’agissait de rassembler discrètement des informations relatives au VTT sur cette île.

Pour les incultes, Madère est une île située dans l’océan atlantique, à peu près à la hauteur de Casablanca (oui, au Maroc). Cette île a beau être portugaise, elle n’est pas ensablée le moins du monde car il n’y a pas une seule plage sur ce caillou qui part de la mer jusqu'à une altitude de 1900 mètres.

Du dessus, la surface de cette île ressemble à la tête de Jeanne Moreau (sans la fumée) : une succession de crevasses, de creux et d’à pics, tout cela chiffonné tel un Shar Pei. Mieux vaut ne pas être sujet au vertige ni allergique aux bananes pour visiter cet endroit. A croire que l’île a été colonisée par un troupeau de singes en rut : des bananiers partout.

On m’a vendu Madère comme ceci : « oufti … en janvier la météo était super. De temps en temps un nuage sur les hauteurs et, peut-être (notez le « peut-être »), un peu froid en altitude. En plus, c’est la mecque du VTT. L’agence qui organise une des manches de la coupe du Monde d’Enduro se trouve juste à la sortie de l’hôtel. Et les vélos sont neufs. Il n’y a que des vieux pensionnés et pas de gosse. Ce sera supeeeer !.».

Bon … ok … la mariée est séduisante mais j’avais quand même l’impression d’être caressé dans le sens des poils.

En avril, inutile de s’embarquer avec des accessoires inutiles comme les chaussettes insubmersibles (SealSkin), les longs cuissards, les gants isolés ou les pantalons hydrofuges. Ben voyons !

Le premier jour, on se rend à l’agence FreeRide qui installe nos pédales et nos selles sur les vélos qui nous sont destinés : des Specialized StumpJumper, modèles alu, mono-plateaux, 12 vitesses. Il nous faudra quand même tirer un plateau de 32 dents, ce qui nous promet du plaisir alors que nous sommes habitués à un 28. Ces vélos ne disposent pas de tige de selle amovible. Bah … on fera sans. Les vélos étaient neufs en janvier et, mises à part quelques griffes, ils sont en bon état.

Au niveau de la mer, la température est un peu frisquette mais acceptable. On monte dans la camionnette qui achemine (= qui escalade) notre petit groupe de 6 vttistes vers le point de départ, quelques 1000 mètres plus haut. Là, nous avons tout de suite compris pourquoi Madère est prisée des enduristes : cela ne fait que de descendre.

Le point de départ est dans les nuages (littéralement) et il fait déjà nettement moins chaud. Mais, bon, quelques grimpettes plus tard, notre température corporelle a régulé cela.
A la fin de cette journée, nous comprenons déjà que la semaine s’annonce sportive. Mais, après tout, c’est pour cela que nous sommes venus, non ?

Le lendemain, la météo au niveau de la mer est déjà moins engageante. Nous ne sommes plus que deux (plus notre guide) dans la camionnette. 45 minutes plus tard, on nous largue au milieu d’un nuage et, accessoirement, d’une bonne grimpette. Trois minutes plus tard, la pluie arrive ... suivie de la neige … puis de la glace. Le genre de pluie de grêle à faire pousser les poils en dessous des bras. En moins de temps qu’il ne faut pour les enfiler, nos vestes de pluie sont transpercées. Nous sommes complètement trempés et la température descend juste que ... -2°. Quelques kilomètres plus loin, nous apercevons une autre camionnette FreeRide que notre guide avait appelée. Elle embarque Valérie et son vélo mais comme elle était complète, je suis obligé de continuer sur la route jusqu’au refuge. Les voitures, camionnettes et cars sont quasiment à l’arrêt et je les dépasse tous. La route est couverte de 2 centimètres de billes blanches. Obligés de nous décongeler devant un feu de bois, inutile de vous dire que la journée s’est arrêtée là, après 8 km et 350 mètres de grimpette.

A hauteur de Casablanca, je vous disais…

Le lendemain, 3ème jour du périple, la météo n’est pas plus réjouissante que la veille. Nous décidons de monter « moins haut » que hier. Bien nous en a pris. Nous avons évité les grèlons … mais pas la drache.

La journée ne commence pas trop mal avec une légère pluie supportable. Après une bonne montée nous empruntons un superbe singletrack de 5 km traversant une forêt d’eucalyptus. La trace est parsemée de racines et cela rend le pilotage délicat. C’est une fois sorti de ce single que le déluge nous  tombe sur la tête, par Toutatis, coupant court à nos désirs de pédalage.

A J+4, nous virons carrément vers la pointe ouest de l’île où la météo devait être meilleure. Ne boudons pas notre plaisir : nous n’avons pas eu de drache mais nous terminons quand même bien humidifiés. Cela dit, la trace choisie par notre guide est superbe, en plein milieu des matitis. Une des particularités du sol madérien est qu’il est extrêmement glissant lorsqu’il est humide (si si …) et les descentes se font avec un doigté particulièrement délicat sur les freins. La journée s’achève sous un soleil refroidi par un vent agité.

Le dernier jour, appâtés par la prévision d’une meilleure météo, nous récupérons quelques participants. L’équipe de FreeRide n’a pas osé nous emmener trop haut et nous dépose au départ d’une longue levada. Après une vingtaine de kilomètres, c’est le moment que choisit une racine d’eucalyptus pour traverser ma route et s’engager dans un des rayons de la roue avant … et … bardaf, c’est l’embardée. Le temps de récupérer tous mes os et d’en faire le compte, je me retrouve avec une entorse au poignet qui m’empêche de continuer la route.

Soyons corrects : on m’a vendu un chat dans un sac avec plein de promesses qui n’ont pas été tenues. Mais il faut quand même reconnaître que l’île de Madère ne manque pas de charmes … à condition d’aimer la neige, la pluie et le vent.

😉

Eric


dimanche 14 octobre 2018

Le génie créatif en marche ...


Quand je pense que certains fanatiques sont contre le réchauffement climatique. Imaginez-vous que nous sommes en Belgique, le 14 octobre, et que nous sommes encore sous un soleil de 25° ? Ok, je sais que c’est une journée électorale et que ce soir, ils auront tous gagné et que le soleil brillera pour tous les candidats mais quand même … Si c’est le réchauffage climatique qui est à la base de ce phénomène, moi, je vote Trump, je dis bravo aux allemands qui réouvrent des mines de charbon et je réponds beeeuuurk à ceux qui veulent interdire le diesel dans nos villes. D’ailleurs, là, je m’encours remplacer mon moteur à essence contre un au fuel lourd.

De plus, avec le thermostat climatique au plus haut, le niveau des océans suivra dans le même sens. Suivez mon regard : le niveau de la mer monte, la Flandre est sous eaux, la nouvelle côte belge est grosso-modo au niveau de Bruxelles. D’abord, c’en sera fini des flamingants qui devront nous demander l’asile climatique, ensuite, Rhodes-Sainte-Agathe deviendra le prochain Knokke-le-Zoute. C’est là qu’il faut acheter du terrain.

Et ceux qui ne sont pas d’accord avec la chaudière au plus haut n’ont qu’à vivre avec leur frigo ouvert.

Bref, en cette journée bénie, et tant qu’un pédalo n’y est pas encore possible, c’est en région flamande que nous sommes allés rouler. A Heverlee, juste à côté de Leuven. Comme d’habitude, l’organisation est impeccable, les parkings disponibles, on ne se marche pas sur les pieds. La rando est superbement fléchée et les traces sont plus qu’excellentes. Seul bémol, la rando est commune à une marche ADEPS et cela a donné lieu à quelques frottements dont les vttistes ne sont pas les derniers responsables. Un seul ravito (un peu radins les gars  ) avec des toilettes hommes/femmes et des poubelles triées. Rien à redire.

Brigitte ne cesse de nous épater. La semaine derrière, elle étrennait sa selle qui ne donne pas mal aux pieds et aujourd’hui, je ne vous dis que cela, elle tenait une pèche d’enfer. Elle montait toutes les côtes en danseuse, à fond sur ses pédales. Je ne l’ai jamais vue comme cela au point que nous nous apprêtions à commander un contrôle à l’arrivée. Mais, heureusement, sa ruse a été éventée, la preuve est même sur photo (cfr. ci-dessous).


Vous me direz que je lui casse toujours du sucre sur le dos (et vous n’aurez pas tort) mais là, je dois faire mon mea culpa : Brigitte est une femme brillante (pour ne pas dire luisante) et elle ne cesse de nous épater par ses idées révolutionnaires. Rendez-vous compte :

Afflelou a inventé la paire de lunettes avec deux verres gratuits.
Peerle a répliqué avec la monture gratuite à l’achat des verres
Brigitte, elle, a mis tout le monde d’accord (et KO) avec la monture sans verre.
Vous êtes aveugle et vous voulez avoir du style avec des lunettes ? Choisissez les lunettes Brigitte avec verres inusables, inrayables et incassables. Garantis à vie.
Promotion ce mois-ci : à l’achat d’une paire de ces lunettes, une canne blanche et une tablette de chocolat blanc g.r.a.t.u.i.t.e.s 👍👍.

Je vous garantis que personne ne remarquera l’astuce et même si, au départ, la vision semble un peu bizarre, vous vous habituerez très vite et, après une trentaine de kilomètres, vous ne remarquerez plus rien. De plus, ces lunettes sont bien plus légères que les autres.

Et si, malgré tout, vous voulez quand même les verres alors rendez-vous avec Brigitte pour l’after. Au quatrième verre, vous saurez tout sur ce génie créatif en passe de révolutionner la bicyclette 💗💗💗.



Eric






samedi 6 octobre 2018

La selle qui ne donne pas mal aux pieds ...



Samedi, 6 octobre 2018, ciel bleu, 25° au mercure. Pas de doute, le réchauffement climatique, on est dedans. Cela dit, il y a pire. Ce n’est pas comme si nous avions eu 36° pendant trois mois d’affilée.

Avec Bri et Rob, nous sortons nos vélos vers 11h pour partir vers la citadelle et rejoindre la trace de la  rando de Floreffe de la semaine dernière.

Brigitte a encore fait forte impression avec sa selle extraordinaire qui ne donne pas mal aux pieds 👍👍👍. Si si, je vous jure. Elle vient même d’être brevetée (la selle, pas Brigitte). J'ignore d'où cette selle tient ses propriétés. Peut-être est-ce dû à sa forme oblongue ? Allez-savoir ...

Nous avons vraiment passé une très bonne journée avec un after à la Schtouf : bière(s) frites.

Que rêver de mieux ?

Eric

La rando a fait forte impression sur Brigitte.

La selle miraculeuse.

lundi 27 août 2018

VTT au Club Med de Samoëns


L’ouverture d’un nouveau Club Med alpin qui propose le VTT a immédiatement attiré notre attention. Nous nous sommes dit qu’en choisissant la dernière semaine des vacances, il ne devrait plus y avoir ni trop de monde ni trop de gosses.

Mal nous en a pris ! 450 gosses ! Maintenant, je sais à quoi ressemblera l’enfer, quand j’y arriverai à sa porte. Ca gueule, ça crie, ça pleurniche, ça court … tant et si bien, qu’avec Valérie, nous avons commencé un concours de croche-pieds 👿 en mode « assiette en main ». On a quand même bien rigolé après avoir réussi quelques ricochets d'anthologie 😈.

Bon, vous nous connaissez : nous sommes venus à Samoëns en tant que vttistes pour pratiquer ce sport (nous avions nos propres vélos). C’est tout dire que les spectacles et autres jeux de bistrots étaient loin d’être une priorité pour nous. Notre intérêt se portait sur le Crosscountry (niveau rouge) et la descente (DH) (niveau bleu-rouge).

Samoëns dispose de trois pistes de DH classifiées bleue, rouge et noire. La noire n’est pas du tout utilisée car trop dangereuse. J’estime que la bleue est au moins du niveau d’une rouge dans d’autres centres et la rouge est l’équivalent d’une noire. Cela pour indiquer le niveau. J’avoue avoir été surpris de voir des personnes en initiation DH s’attaquer directement à cette « bleue ». D’après ce que j’en sais, cette piste a occasionné plusieurs accidents (clavicules et poignets) durant la saison. J’ignore s’il y a un lien de cause à effet mais une piste verte serait bien nécessaire. Ce qui me semble aberrant, c’est que le Massif dispose d’assez d’endroits pour pouvoir développer une réelle initiation sur des pistes vertes/bleues et ce, directement au départ du Club (les descentes vers Morillon). Cela dit, les GO responsables de la DH m’ont semblé compétents et suffisamment didactiques que pour faire passer les messages. J’ai apprécié les gilets avec protections intégrées, l’obligation de porter un casque intégral et l’échauffement des articulations avant le « run ».

En ce qui concerne le crosscountry (XC), je suis beaucoup plus critique. D’abord, le Club est installé à 1600 mètres et il faut quasiment systématiquement descendre dans la vallée (avec les « œufs ») pour prendre les vélos (chez un loueur) avant de commencer à rouler. 40 minutes de perdues à l’aller et 20 au retour limitent donc les durées des randos👎. Les GO sont compétents mais assez mal organisés 👎. L’équipe est en place depuis deux mois et ils en sont encore à devoir se guider au GPS pour des parcours, ma foi, assez simples. Au départ de la journée, ils ont chaque fois été incapables de donner une estimation réaliste de la longueur et du dénivelé du parcours. A croire qu’ils débarquaient.

En matière de professionnalisme, ils sont encore loin de celui de l’équipe de Peisey-Vallandry👍.

Les vélos🚲 sont fournis par un loueur de la vallée. Je veux bien croire qu’ils étaient neufs en début de saison mais là, la dernière fois qu’ils ont dû voir une goutte d’huile ou de graisse, cela devait dater de leur sortie d’usine. Plusieurs vélos ont des roues voilées. D’après ce que j’ai pu voir, l’entretien se résume souvent à un coup de nettoyeur à haute pression. A voir le peu de soin apporté à ces pauvres vélos, je doute qu’ils fassent long feu et je ne conseillerais à personne de les racheter en fin de saison.

Comme d’habitude, on s’inscrit le soir pour les activités du lendemain. A Samoëns, pour obtenir une place, il faut s’y prendre bien à l’avance. Si vous arrivez moins d’une demi-heure avant l’heure prévue, vous aurez déjà une file d’une bonne vingtaine de personnes devant vous. La meilleure solution est de se poster devant le comptoir au moins 45 minutes avant l’ouverture et d’envoyer une autre personne, 3 étages plus bas, pour le ravitaillement en bières. Ce n’est franchement pas top. Plusieurs personnes se sont senties, à juste titre, grugées par ce système. Je ne vous dis pas non plus que les inscriptions se trouvent juste à la sortie du mini-club. Il y en a quelques-uns qui ont failli apprendre à voler rapidement.

Le personnel du Club est souriant et aimable à souhait. Chacun arrive toujours à nous faire penser qu’il n’est là que pour nous. C’est vraiment l’esprit du Club tel qu’il doit l’être et c’est très bien ainsi.
En ce qui concerne le bâtiment, j’avoue devoir vraiment me creuser les méninges pour lui trouver quelque chose de positif. J’aimerais connaître le stagiaire geek architecte qui a pondu un tel dédale de couloirs. Les dessous de tables devaient être inversément proportionnels à la taille des ascenseurs parce que c’est la seule explication que j’ai trouvée pour avoir installé un système aussi mal torché. Les affiches collées par un peu partout pour vanter les mérites de la marche à pied et le fait d’emprunter les escaliers ne m’ont pas convaincu une seule seconde. Une poussette et une paire de parents suffisent à remplir la cabine. Imaginez ce que cela donne aux heures d’ouvertures du restaurant ou lors des arrivées et départs.

Je suppose que quelqu’un a dû se faire bien mousser en trouvant plus approprié de baptiser les étages d’une lettre plutôt que, comme partout, par des chiffres mais c’est tout sauf pratique. Cela l’est encore plus quand on commence l’alphabet à la lettre C, que l’on saute le K (selon les endroits où on se trouve dans le Club) pour passer directement du J au L, que pour passer d’un côté du I à l’autre, il faut descendre de deux lettres et remonter ces mêmes deux lettres par un autre ascenseur ou encore quand on vous dit que la réception est au H.

La taille de ce « village » tend vers le gigantisme et il ressemble plus à une usine à GM qu’à un village de vacances.

Notre chambre était claire mais, comparée à celles de Peisey, était un tiers plus petite. Sa taille rendait difficile le séchage du linge après le sport.

En résumé, je ne peux pas dire que nous ayons passé une mauvaise semaine mais si on cumule les pertes de temps à attendre les ascenseurs et/ou les œufs, nous aurions certainement pu rouler d’avantage sans devoir subir ces inconvénients.

Vous comprendrez aisément que le Club Med de Samoëns ne risque pas de nous revoir et que nous encourageons ceux qui veulent réellement faire du Vtt XC à se rendre dans d’autres villages tels que Peisey ou même Pragelato qui ont une taille plus humaine et une équipe vtt mieux rodée.

J’ajoute que nous étions tentés d’inaugurer la saison d’été 2019 du nouveau village des Arcs 1600 mais, vu la taille du paquebot, je pense que nous attendrons le feedback des premiers clients.

Eric



dimanche 19 août 2018

VTT de Lens-Saint-Rémy


Lens-Saint-Remy. Pour ceux qui ne connaissent pas, cela se situe en Hesbaye. Et la Hesbaye, ce n’est pas vraiment une région apparentée aux Alpes. En gros, c’est assez plat.

L’année dernière, je m’y étais bien plu alors, comme il n’y avait rien d’autre dans mon coin, j’y suis retourné.

Les douze premiers kilomètres étaient … comment dire … assez … soporifiques. J’ai cru m’endormir sur le bitume du ravel et sur les larges chemins en graviers, plats comme la main.

Cà, c’était avant le ravito. Parce qu’après, c’est devenu un peu sportif, surtout juste après le ravito. Les deux boucles du 52 étaient très bucoliques, notamment le long de la Mehaigne. J’avoue que le passage sous le viaduc de Huccorgne m’a donné quelques sueurs froides et j’ai accéléré le mouvement.

Le fléchage était très précis et en nombre suffisant. Il est dommage que les flèches se perdaient parfois au milieu de la peinture d’autres signalisations d’autres randos (comme celle des crêtes de la Burdinale). Il serait quand même temps qu’on légifère sur ce point sinon, dans quelques années, nos bitumes ressembleront à des wagons de la SNCB.

J’ai terminé avec 56 Km et 900 M de D+.

L’after au centre du village est assez sympathique. Deux points de bike-washes alimentés par une eau sous bonne pression ont accéléré le nettoyage du vélo.

L’absence de parking gardé ne m’a pas permis de m’éterniser. Tant que les organisateurs ne comprendront pas qu’un bike-park surveillé est primordial, ils perdront des clients au bar. A ce sujet, je retiens l’excellent exemple de Chimay où il fallait montrer patte-blanche pour récupérer son destrier.

Eric