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lundi 23 août 2021

VTT été 2021


 Ah … quel magnifique été, celui de 2021. Nous nous en souviendrons longtemps. En particulier de la météo qui nous a permis de renouveler le niveau de nos nappes phréatiques mises à mal par l’été dernier.

En 2021, tout a été merveilleux : les agriculteurs ont vu leurs champs correctement arrosés sans nécessiter de pompage dans les rivières, les habitants des régions de la Lesse, de l’Ourthe, de la Meuse, de la Hogne et pleins d’autres ont pu bénéficier gratuitement d’un petit nettoyage de leurs rues et façades ainsi que d’un enlèvement de leurs vieux meubles et électroménagers.

Que dire de plus ? Ah oui … j’ai des palmes qui me poussent entre les orteils mais c’est probablement dû à un des effets secondaires du vaccin contre le coronavirus. Je me demande même si une rangée d’écailles n’est pas entrain de s’installer entre mes omoplates.

Bon, évidemment, comme tout n’est jamais parfait en ce monde de brutes, il a bien fallu qu’une saleté de soleil viennent perturber quelques unes de nos belles journées pluvieuses à souhait. Sans lui, il n’aurait plu qu’une seule fois.

Même les grecs, turcs, américains, espagnols, marocains, algériens, français, sardes, sibériens, canadiens, amazoniens, boliviens, chiliens, finlandais ont pu s’offrir des barbecues géants.

Elle n’est pas belle la vie ?

Si encore nous n’avions pas ces emmerdeurs du GIEC qui viennent nous casser les bonbons avec leur rapport. Ils se plaignent toujours d’un réchauffement climatique. Mais, bon sang, s’il fait trop chaud, ils n’ont qu’à ouvrir leur frigo. Point barre.

Non, vraiment, des étés comme celui-ci on en redemande chaque année.


Eric

jeudi 29 juillet 2021

Une question de mode ...

 

Hier, j’ai repéré la rando des 37 km de Profondeville en mode furtif.

Dès la première côte dans le bois, le ton était donné : cette rando se fera en mode Rolling Stones. Les pluies des semaines dernières ont évacué la moindre parcelle de terre dans beaucoup de chemins et il ne reste que les cailloux. Mes jambes m’ont remercié durant toute la rando.

La descente de la Couleuvrine était étonnamment bien dégagée mais dans le bas, il a fallu slalomer pour éviter les cailloux qui roulent.

La montée vers les 7Meuses s’est faite en mode Easy Rider sur la route mais la descente, assez rock and roll, m’a fait passer très vite en mode pêcheur à la ligne pour suivre le ruisseau.

La remontée sur l’autre versant a nécessité l’utilisation du mode bucheron. Les travaux de débardages ont en effet creusé d’énormes sillons et seule la partie centrale du chemin est utilisable. Si la rando est blindée de monde, nous devrons tous passer en mode chenille processionnaire.

La descente vers Annevoie n’a pas posé trop de problème. Il faut noter que les coulées de boue des dernières semaines ont provoqué des amoncellements de petits cailloux et de graviers à certains endroits. En arrivant trop vite dans ces tas, vous risquez de passer rapidement en mode VanDerPoel (* Cfr définition ci-dessous).

La traversée de la Meuse se fait par l’écluse. Une fois de l’autre côté, il faut passer par le petit tunnel sous les voies du chemin de fer. Avant de vous enfoncer dans ce tunnel, je vous suggère de regarder la petite plaque métallique située du côté gauche de l’entrée et qui indique la date du 15 janvier 1920. Elle représente le niveau de la crue de la Meuse à cette date. Entre le 8 et le 13 janvier 1920, il était tombé 172 mm de précipitations par m2. Regardez autour de vous et essayez de comparez avec la situation des derniers jours. Comme quoi nos arrière-grands-parents n’étaient déjà pas à l’abri des inondations et, à cette époque, ils ne disposaient pas du matériel de sauvetage ni de déblaiement d’aujourd’hui. C’était il y a un siècle.

La remontée sur la rive droite de la Meuse se fait verticalement en mode Iron Man. Le ravinement a sacrément abîmé les traces et quelques (gros) trous se sont formés dans le revêtement, surtout dans le bas de la montée.

Une fois arrivé sur le plateau, je suis passé en mode Homme des bois pour attaquer les singletracks qui m’ont accompagné jusqu’au retour à la Meuse. N’espérez pas y trouver trop de zones permettant les dépassements. Avant de sortir du bois, j’ai du passer en mode porc épic tant les ronces et autres joyeuses orties ont pris du plaisir à me chatouiller les jambes.

Parmi les critiques de la rando de Profondeville, on note souvent l’utilisation de chemins archi-connus dans la région. Je peux vous assurer que ce n’est pas du tout le cas dans cette descente qui m’a fait découvrir des passages qui m’étaient tout à fait inconnus. Ces passages techniques ont un prix à payer car ils m’ont obligé très vite à activer le mode Minnaar.

La remontée sur la rive gauche de la Meuse se fait par le Collège de Burnot et sa célèbre grimpette que nous ne prendrons pas jusqu’au-dessus mais bien en virant à droite à mi-chemin en direction de Profondeville. Cela permet de rejoindre le dessus du plateau afin de se préparer à passer en mode DH puis Rando pour entamer la descente technique vers le point de départ où le mode pilier de comptoir est de rigueur.

En résumé, c’est une très belle trace assez éprouvante et technique qui demande de nombreux passages en mode Kenny Balaey. J’ai terminé avec un bon millier de mètres de D+.

Je voudrais revenir un instant sur l’utilisation de chemins archi-connus. La région de Profondeville comporte un nombre impressionnant de traces, de chemins, de sentiers, de bois, … bref : tout ce qu’il faut pour ravir les vttistes. Ce que j’apprécie particulièrement dans cette organisation c’est qu’ils changent les combinaisons de possibilités chaque année. Alors, oui, ces bouts de traces sont connus individuellement mais ils sont accouplés de manière différente (ou même dans un autre sens) à chaque fois. A mon avis, c’est ce qui fait tout le charme de cette organisation.
 

(*) Le VanDerPoel est une figure artistique bien connue des vttistes. Elle porte le nom de celui qui en est le meilleur spécialiste. Elle consiste en une séparation physique et prolongée de la bicyclette avec son cycliste. Celui-ci poursuit une trajectoire horizontale et légèrement descendante (appelée trajectoire de la pauvre cloche). La roue avant de la bicyclette suit une courbe orientée vers le bas pendant que la roue arrière continue vers l’avant selon une ligne légèrement parallèle à celle du cycliste. Au milieu de sa trajectoire, ce dernier reçoit une poussée complémentaire de la part de la roue arrière appelée Balls Kickback (plus communément appelée « coup de roue dans les burnes »). Cette figure est très rarement réussie car la facétieuse gravité empêche souvent le cycliste d’atterrir en douceur sur la selle du vélo dans le même mouvement. Réussie, cette figure apporte un nombre de points considérable mais quand elle échoue, elle provoque généralement une réinitialisation du compteur du cycliste.


   







mercredi 16 juin 2021

VTT Printemps 2021

 

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mercredi 24 février 2021

VTT hiver 2020

 

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vendredi 9 octobre 2020

Opération Vivaldi

 Puisque notre généreux gouvernement a décidé de nous offrir des billets de train, nous avons décidé d’en profiter. Le but est de faire croire aux utilisateurs qu’ils vont favoriser le tourisme en Belgique. Bon, d’accord, il aura fallu que la deuxième vague s’amène, en même temps que l’automne, le mauvais temps et les feuilles mortes, pour les recevoir et les utiliser. Inutile de vous dire que le tourisme en cette saison …

Ce cadeau nous permet de prendre deux trajets par mois pendant 6 mois, soit 12 trajets simples. Ben oui … un aller-retour, cela fait deux trajets. Et pas question de reporter les trajets d’un mois sur l’autre.

Inutile de vous préciser que nous ne sommes pas de utilisateurs de la SNCB et que ce que nous en connaissons se limite aux grèves annoncées, aux retards largement relatés dans la presse et aux innocents qui se croient plus costauds qu’une locomotive lancée à 100 à l’heure. J’ignorais même que nous pouvions y embarquer des vélos.

A ce sujet, le transport des vélos n’est pas payant … jusque décembre de cette année. Attention : c’est gratuit mais il faut quand même un ticket pour le vélo que l’on peut télécharger sur le site de la SNCB. Il faut quand même chercher un peu pour trouver où. Sinon, c’est 4 euros.

On a commencé facile : notre idée est de partir de la gare de Jambes (Namur) vers celle de Dinant et de revenir sur le vélo. A Jambes, il y a deux gares, distantes de 150 mètres l’une de l’autre. Bien entendu, j’ai googlelé en partant de la mauvaise. Grrr …

Au jour J, heure H et minute M (ben oui, avec le train, la minute est importante), nous sommes sur le quai. Euh … le bon quai … et … rodidju … c’est de l’autre côté. Il faut passer de l’autre côté des voies et, bien entendu, il y a un train qui s’amène et pas question de se faire raplatir sur son parebrise comme une vulgaire mouche : on attend !

Bon, on y est. Il n’y a plus qu’à patienter en plein vent, avec le caks et le maks sur la tête.

Le train arrive. Il ne faut pas croire que l’on peut s’installer n’importe où avec son vélo. Non non … il faut d’abord repérer le wagon avec le logo d’un vélo car on ne peut monter que dans celui-là. Nous l’avons trouvé de suite et, coup de bol, personne dedans. Il faut dire que nous sommes en pleine semaine, qu’il est 10h32 et qu’il n’y a pas foule à bord.

On case les vélos et on s’installe à côté. Là, nous voyons un (petit) logo qui indique qu’il ne peut y avoir que deux vélos. De fait, il n’y a pas une place folle et je me demande bien comment faire si nous voulions voyager avec des amis (ou pire : avec des gosses).

Bref, nous sommes installés, les railpasses, les cartes d’identité et les tickets pour les vélos prêts à être dégainés à la moindre sollicitation d’un contrôleur … que nous n’avons jamais vu.

Vingt-cinq minutes plus tard, nous débarquons à Dinant … sous le crachin.






Le retour s’est fait sous le signe de la Vivaldi : les 4 saisons, des hauts et des bas, une opposition venteuse et une trace qui s’est terminée par un vote de confiance … en nos capacités.

Ne soyons pas négatifs : nous avons passé une très bonne journée. Ce fut une bonne expérience que nous renouvellerons dès la semaine prochaine vers Ciney.

Cela dit, je n’ose pas imaginer ce que ce serait en heure de pointe ou s’il fallait changer de train … disons (au hasard) … à Bruxelles.


Eric


PS : pour ceux qui sont restés dans leur grotte ces 15 derniers mois, « Vivaldi », c’est le nom qui a été donné à la coalition au pouvoir en Belgique.


vendredi 8 mai 2020

Violon et Accordeon

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lundi 27 avril 2020

JC + 43 : de nouveaux potes


Comme la pluie est annoncée pour le reste de la semaine, je suis reparti avec mon vélo (pff … quelle corvée 😜) pour un tour d’une cinquantaine de kilomètres dans la campagne. Je me suis fait de nouveaux copains 👍qui sont encore plus confinés que nous.






vendredi 24 avril 2020

JC + 40


Salut les gars ! Je ne sais pas pour vous mais en ce qui me concerne, avec le confinement, je suis en train de me faire une pêche d’enfer. Je roule chaque jour et je sens mon pic (de forme ) arriver juste à temps pour la fin du confinement. Alors, les Froome & Co, garez-vous parce que j’arrive et çà va pas être la fête au slip pour vous.






jeudi 16 avril 2020

JC + 30


On trouve plusieurs catégories de confinés. 

Il y a d’abord ceux pour qui l’école est un enfer et qui se trouvent pleinement heureux en cons finis. Les mathématiques ne sont pas leur point fort, le calcul mental peut encore passer à l’exception de la partie « mental ». Ils ont appris à compter mais n’ont pas encore compris que 5 était plus grand que 2. Le point positif est qu’ils se retrouveront dans les statistiques de Marius Gilbert dans trois semaines.



Ensuite, on trouve les emplumés qui vivent leur confinement à l’extérieur en famille. Eux, ils prennent bien soin d’éloigner tous les étrangers par des cris d’orfraie et malheur à celui qui ose s’approcher.










A la campagne, on trouve également d’autres confinés qui profitent du beau temps en extérieur. Ils n’ont pas bien compris que si les sorties sont autorisées, il n’est pas permis de s’arrêter. Il faut être en mouvement.














Quant à nous, après avoir liquidé tous les aliments frais, nous nous sommes attaqués à la cueillette en extérieur en saccageant les plantations d’orties du voisinage (mais, bon, c’est mieux que de bouffer des pissenlits … par la racine). Aujourd’hui nous avons entamé les réserves de surgelés. Nous espérons encore en trouver très longtemps.



A part cela, la Meuse est belle et nous sommes au bord d'elle.






dimanche 12 avril 2020

JC + 25


Après autant de jour de confinement, la bouffe commence à manquer. Nous en sommes réduits à redevenir des cueilleurs. J’ai déjà liquidé toutes les herbes de notre pelouse. Aujourd’hui, on s’attaque aux orties.

Je pense au moment où nous devrons commencer à recueillir des vers de terre.

Comme le seul plaisir qu’il nous reste est vélocipédique 🚲, nous ne nous en privons pas. Nous sommes en train d’exploser nos compteurs de forme. Quel dommage de ne pas pouvoir mettre la pâtée à Vincent au mois de juin 😈.

Eric









samedi 16 février 2019

Make climate great again

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16 février 2019, 18° à Namur. 
C’est la température la plus élevée jamais détectée à Namur à cette date. 
Alors, les gars, je ne sais pas pour vous mais, moi, le réchauffement climatique, je suis pour.


Vive Trump.
Vive les gros moteurs thermiques avec plein de CO2.
Vive les combustibles fossiles.
A bas le GIEC et vive les climatosceptiques. Et fuck le trou d’ozone dans la couche culotte de l’atmosphère.

Bon, là-dessus, je revends mes panneaux solaires et j’achète des actions pour les mines de charbon allemandes.

Eric


mercredi 30 janvier 2019

Namur sous la neige

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Ok, je sais que certains adorent la neige et qu’ils s’éclatent à s’étaler sur les trottoirs, à rouler deux énormes boules rien que pour jouer avec et à se casser le dos en dégageant la neige avec une pelle  ( ... à moins que ce ne soit se rouler une pelle en jouant avec les deux boules 💗). Faute de grenades lacrymogènes, d’autres préfèrent s’envoyer des boulettes de neige durcie à la figure. Mais, franchement, moi, ce n’est pas mon truc.

A quand un bon vieux réchauffement climatique qui nous transforme le salon en sauna, qui rend chaque gorgée de bière fraîche meilleure que la précédente et qui nous fait dépenser des fortunes en glaces moka-pistache ? Là, j’en suis au point de rêver de pouvoir voter pour Trump 😉.

Eric

samedi 6 octobre 2018

La selle qui ne donne pas mal aux pieds ...



Samedi, 6 octobre 2018, ciel bleu, 25° au mercure. Pas de doute, le réchauffement climatique, on est dedans. Cela dit, il y a pire. Ce n’est pas comme si nous avions eu 36° pendant trois mois d’affilée.

Avec Bri et Rob, nous sortons nos vélos vers 11h pour partir vers la citadelle et rejoindre la trace de la  rando de Floreffe de la semaine dernière.

Brigitte a encore fait forte impression avec sa selle extraordinaire qui ne donne pas mal aux pieds 👍👍👍. Si si, je vous jure. Elle vient même d’être brevetée (la selle, pas Brigitte). J'ignore d'où cette selle tient ses propriétés. Peut-être est-ce dû à sa forme oblongue ? Allez-savoir ...

Nous avons vraiment passé une très bonne journée avec un after à la Schtouf : bière(s) frites.

Que rêver de mieux ?

Eric

La rando a fait forte impression sur Brigitte.

La selle miraculeuse.

dimanche 9 septembre 2018


Ce dimanche, l’équipe de cyclisme synchronisé était de sortie à Godinne, à côté de Namur. Pour la préparation de la saison des jeux paralympiques hivernaux, certaines figures ont été répétées par les équipiers. Un visionnage préalable sur internet a permis de peaufiner les mouvements de synchronisation individuels.

Le résultat n’est pas trop mal et l’équipe est au top. Seule la réception finale devra être revue.

Cote technique : 7.1
Cote artistique : 8.2


PS : aucun animal n'a été blessé pendant la réalisation de ces photos.


mercredi 8 août 2018

Mise en place de l'Enjambée


Pour rappel, l’Enjambée, c’est le nom choisi par les namurois pour baptiser la nouvelle passerelle cyclo-piétonne qui va être installée … en face de chez nous. Ce n’est pas vraiment le petit nom que j’avais choisi. Je préférais … l’entrejambe. Mais, bon, chacun ses goûts et les namurois, coincés qu’ils sont, ont fait un autre choix … Bref !

Pour ceux qui connaissent, sur 500 mètres, Namur est traversée par 3 ponts :
  • le pont de Jambes qui doit dater des romains. Etroit et peu pratique pour les piétons et les cyclistes, c’est celui que nous utilisons régulièrement pour nous rendre à pied au centre-ville
  • le pont des Ardennes qui est légèrement décentré et que nous n’utilisons qu’avec la voiture
  • le pont du Luxembourg est celui sur lequel passe le train. Il est doublé d’un accès piétonnier et, parait-il, cycliste. Très mal foutu, sale et mal famé, il est peu utilisé.

Comme nous avons beaucoup de pognon et que le bourgmestre (à mi-temps) de Namur est un peu mégalo, il a été décidé de construire un quatrième pont qui passera par le nouvel aménagement du Grognon (en cours de travaux jusque 2020). Ce pont, une passerelle en fait, est financé par la Région Wallonne (qui a du pognon aussi) et l’Europe (qui est pétée de thunes). Il est exclusivement réservé aux vélos et aux piétons.

Ne croyez pas que je critique pour le plaisir (même si ce n’est pas entièrement faux 😊) parce que l’installation de cette passerelle va nous mettre le centre de Namur à 2 minutes à pied. C’est dire si nous sommes intéressés.

La base jamboise de cette passerelle a nécessité l’expropriation et la démolition de 6 maisons. Les travaux ont commencé en 2017 par des grues, des bulldozers, des camions et une espèce de foreuse géante destinée à installer des pieux sécants.  Ces opérations nous ont cassé les oreilles pendant des mois.

La Belgique comptant pas mal d’entreprises compétentes aussi il a été décidé de confier le chantier à … des espagnols. Les premiers éléments métalliques sont arrivés en juillet sur des camions … portugais. Les 5 pièces de 37 tonnes chacune sont assemblées sur une barge, juste devant nos fenêtres par les ouvriers ... espagnols assistés de quelques ... hollandais. Vendredi, la barge sera mise en place par un remorqueur (pousseur) ... allemand.

Le week-end prochain, l’idée est de mettre la barge en travers de la Meuse et de remplir la barge d’eau pour faire descendre la passerelle en espérant qu’elle tombe pile dans les bases de chaque côté de l’eau. J’espère qu’ils ont bien calculé leur coup sinon on va se retrouver avec la passerelle de la Méduse.

Comme ils ont pris du retard (tiens, tu m’étonnes !), ils sont en plein sprint, à deux équipes, 24 heures sur 24. C’est vraiment top : la nuit, à moitié endormi, tu te relèves pour pisser et tu te retrouves nez à nez avec un mec en train de souder des bouts de ferrailles à 3 mètres de ta fenêtre. Sur le coup, tu te rachètes un pot de chambre et tu te recouches.

La nuit est assez colorée : non seulement ils soudent et ta chambre à coucher ressemble à un lupanar de Hong-Kong mais, en plus, ils meulent et là, tu te retrouves en plein carnaval de Rio avec des étincelles partout. De temps en temps (toutes les 20 minutes, quoi) ils s’amusent à battre la mesure avec de gros marteaux métalliques : les tambours du Bronx à portée de tympans. D’ici à ce qu’ils nous jouent des derviches tourneurs avec leurs tenues de soudeurs, il n’y a qu’un pas. Et, comme en plus, la température caniculaire actuelle nous fait plus penser au désert de Tasmanie qu’à une ville pluvieuse belge, vous comprendrez aisément que le matin, après s’être levé pour la quinzième fois, on soit légèrement énervé avec quelques envies de meurtres (en série).

Bon, quand ce sera terminé, outre le fait pour Namur de se targuer de posséder le plus grand nombre de ponts au mètre courant, cela va vachement nous faciliter la vie. Enfin … on l’espère …

Eric





jeudi 2 août 2018

samedi 28 juillet 2018

Le concept du Bilboquet ...


Ce week-end, nous recevions deux amis français. Ouais … je sais ce que vous allez me dire : « des amis » et « français » dans la même phrase, c’est un peu bizarre en ce moment pour un belge….

D’abord, ils sont alsaciens et, en plus, ils rient à mes vannes à deux balles sur la meilleure façon de tuer un français. Cela ouvre déjà pas mal de portes et d’opportunités.

Et en plus, s’ils sont sympatoches, on ne va quand même pas se refuser le plaisir de se revoir, deux journées, au coin d’un bois … sur un VTT, bien sûr. Parce que ces deux-là sont également des vététistes. Cathy ne se sent plus dès que le gradient monte et, une fois les chevaux lâchés, elle est impossible à rattraper. Bon, une française, qui roule à l’eau claire à l’insu de son plein gré, sur un vélo sans moteur et qui laisse tous ses poursuivants derrière elle, c’est assez rare que pour être applaudi. Vincent ne se sent plus dès qu'il voit une descente bien casse-gueule et, une fois le cheval lâché, il est impossible à rattraper.

Heureusement qu’il nous reste les descentes afin de ne pas nous la faire minable. Même Brigitte s’y est mise en développant une technique de descente particulièrement innovante et qui consiste à séparer son corps de son vélo et d’espérer réunir les deux dans le bas de la descente. La technique (dénommée technique du bilboquet) est prometteuse mais demande encore un peu d’entraînement afin d’affiner dans le final.

La journée de samedi avait pour but d’appréhender le tracé VTT du XTerra 2018. Les connaisseurs reconnaîtront que la barre était placée assez haut au point que nous avons dû écourter quelque peu la randonnée afin de procéder au premier ravitaillement … à la Cuve à Bière(s), en plein centre de Namur. J’avoue bien humblement que c’est la première fois que je posais mon séant à cet endroit. Ce qui m’a permis de découvrir une carte de bières tout à fait inconnues. Mon choix s’est porté vers une IPA de Chicago. Nos amis français, eux, ne sont pas encore habitués à la consommation de nectar de qualité et nous avons préféré les orienter vers un truc un peu plus fruité pour commencer, histoire d’éviter le claquage.

Les températures caniculaires actuelles nous ont permis de souper au clair de lune, sur un bateau ancré le long de la Meuse.

Dimanche, nous avons prévu une trace de 50 km qui partait le long de la Meuse vers Profondeville. De là, nous sommes montés aux « 7meuses » puis redescendus puis remontés puis redescendus … bref, vous avez compris le principe. Nous avons trouvé une terrasse ouverte à Arbre (Valérie et moi avions déjà repéré le terrain il y a deux semaines.). Bien nous en a pris parce que trouver un bar à moins de 10 km à la ronde relevait du miracle.

Le temps de recoller Brigitte sur son vélo, nous sommes redescendus au niveau de la Meuse avant de repartir vers notre point de départ … non sans nous arrêter à la Guinguette pour un ravitaillement en Houppe et en glaces.

Pour le soir, nous avons prévu un repas typiquement belge (une fois) à savoir … des frites (une fois). C’est à la Schtouff, à côté de chez nous que nous nous sommes retrouvés pour la dernière soirée. Les frites ont coulé à flot et les sachets de bières n’ont pas manqué au point que Brigitte (encore elle) s’est à nouveau dissociée de son esprit avant d’entamer un one-women-show sur les étoiles et la composition de ses épaules douloureuses. Je n’ai pas compris tout ce qu’elle racontait mais tout le monde semblait bien s’amuser.

Une fois n’étant pas coutume, nous avons fait la fermeture de la Schtouff et de la friterie avant de repartir vers nos destinations respectives et de reprendre la triste monotonie du cours de nos vies.
Merci à Cathy, Brigitte, Valérie, Robert et Vincent. Nous avons vraiment passé un chouette week-end en compagnie de personnes très agréables.

Eric

PS : Cathy et Vincent … vous pouvez compter sur nous pour appuyer votre demande de naturalisation. Nous nous occuperons de votre immigration.

vendredi 27 avril 2018