samedi 28 avril 2018

Les Happy Bike Days


Pour ceux qui ne connaissent pas les Happy Bike Days, il s’agit d’une grande foire au VTT organisée dans un endroit « nature » par le magazine O2Bikers, « grand » magazine belge qui s’est fait une spécialité dans le secteur des Vtt.
Je l’ai connu à la Citadelle de Namur, à Malmedy et, depuis quelques années, à Houffalize, la Mecque belge du Vtt. Nous en sommes à la 21ème édition.

Le principe est simple : pour un montant relativement modique (25 €, repas de midi compris), on peut essayer tous les Vtt que les gentils exposants veulent bien mettre à la disposition des gentils cyclistes. Ici, ce sont les firmes (ou leurs importateurs) qui viennent présenter leurs machines. Càd que vous trouverez le haut du panier dans tous les domaines, des vélos neufs, généralement tous frais sortis des chaînes de montages. En deux minutes, je me suis retrouvé avec une machine de 8000 euros sous les fesses.

Vous débarquez juste avec votre casque, vos pédales … et la vue est à vous. Ici, il ne s’agit pas d’un salon commercial. Les gusses qui préparent les vélos à vos dimensions sont des techniciens spécialistes de la marque et pas des vendeurs de cacahuètes qui essaient de vous faire signer un bon de commande. En gros, vos interlocuteurs savent de quoi ils parlent. Et pour peu que vous vous en donniez la peine en néerlandais, en anglais ou même en français, ils aiment discuter avec « leurs » utilisateurs.

Plusieurs circuits sont proposés selon votre niveau, celui de la machine et vos souhaits du jour. Le circuit « noir » avec un gravel, ce n’est donc pas une bonne idée. Les enduristes étaient sur une piste séparée et bénéficiaient d’un lift.

Les Happy Bike Days (HBD pour les initiés) sont couplés au Roc d’Ardennes.  Pendant 3 jours, la ville de Houffalize est coupée du monde, les habitants ont fait des provisions et ne sortent plus de chez eux sous peine d’être fauchés en pleine retraite. Il faut dire que ceux qui ont tenté de quitter le village vers le nord sont probablement tombés sur le rallye de wallonie et ses branleurs de pédales 😈qui confondent virilité, bruit et taille du moteur de leur bagnole.

A Houffalize, les vélomoteurs électriques sont très bien représentés et étaient tous de sortie … surtout après l’heure de table👿. J’ai une préférence toute personnelle pour les vrais vélos, ceux qui nécessitent encore d’utiliser l’entièreté de ses muscles pour avancer et qui vous obligent à transpirer😊.  

La marque tchèque Superior, qui m’était tout à fait inconnue, proposait une série de vélos ultra-légers dont un full-suss à moins de 10 Kg. Cet ultra-plume est assez agréable à piloter mais la roue avant à parfois tendance à se dérober. Dans la série « maman, j’ai fait régime »,  j’ai particulièrement apprécié le Scalpel de Cannondale, tout carbone (même la fourche mono-bras et les jantes) … à un prix … qui met également votre portefeuille au régime.

Très honnêtement, je dois bien avouer que mon coup de cœur va toujours à Santa-Cruz qui propose des vélos parfaitement équilibrés. Le tout nouveau Blur (également un poids plume) m’a vraiment épaté. Je regrette l’absence d’une tige de selle téléscopique (ok, je sais, c’est un vélo de cross-country) mais n’empêche … Les blocages de fourche et d’amortisseur n’ont pas vraiment retenu mon attention car je ne suis pas fan de ces dispositifs. Mais pour le reste … pfff … une fusée.
Toujours dans la même écurie, j’ai essayé le nouveau Tallboy. J’écris « nouveau » car, en comparaison avec mon « ancien » modèle, la géométrie a été revue. Le vélo est plus ramassé sur lui-même. Ce qui fait que mon taille L deviendrait plutôt un XL dans ce nouveau design. Mais quel plaisir de pilotage💗.

Un des stands proposait (à la vue uniquement) des KTM. Il s’agit sur stand de l’équipe 123VTT où les deux charmantes hôtesses nous ont proposé de prendre l’apéritif. Vous connaissez tous ma bonté d’âme et je n’ai pas eu le cœur de refuser leur verre de Lupulus, bière locale plus que délicieuse. Bon, ok, après cela, nous n’étions plus en état de remonter directement sur un vélo alors nous sommes allés dîner. Si j’ai bien compris, cette équipe waremmienne est surtout composée de jeunes. Et il semble qu’ils ont fait un très bon résultat au Roc.

L’après-midi s’est terminée en mode cool, sous le soleil.

C’est une journée qui vaut vraiment la dépense. Et, même si je n’y participe pas chaque année, c’est à chaque fois un grand plaisir, surtout quand la météo est de la partie … comme ce samedi. Je plains ceux du dimanche qui vont se retrouver dans une gadoue pas possible avec l’obligation de passer au bike-wash après chaque essai.

Eric

vendredi 27 avril 2018

dimanche 8 avril 2018

Rando de Grand-Leez


Après l’une des randos les plus dures de l’année à Malonne, sous une météo printanière et ensoleillée…
L’une des plus longues de l’année, sous une météo estivale de 23°… à l’ombre !!!

En dehors de la météo et de l’organisation parfaite, le clou de la rando de Grand-Leez fut incontestablement ses bois couverts de jonquilles à perte de vue !!!
En témoignent les quelques photos prises au vol… si l’on peut dire. Un vrai paradis sur terre…

Valérie





dimanche 1 avril 2018

Quebec au temps des sucres


Cela fait des années que nous souhaitions nous rendre au Québec pendant la période des sucres et de ses cabanes.

Ce moment-là est le secret bien gardé du célèbre sirop d’érable. Il faut quand même vous expliquer le principe. D’abord on passe au dépanneur local (le super-marché, quoi !) s’acheter quelques boîtes de sirop d’érable ainsi que quelques autres ingrédients (liquides pour la plupart) et on repart avec ses marchandises au milieu d’un bois dans une cabane (oui, je sais : « ma cabane au Canada » 😉).

Au milieu de cette cabane, vous retrouvez un gang de potes qui n’attendent qu’une chose : que vous déballiez les ingrédients annexes. Ensuite, on fait chauffer une grande bassine d’eau (avec toute la neige qu’il y a, il ne faut pas chercher longtemps pour trouver de l’eau). Une fois à température sauna, on ouvre les cans (les boîtes) de sirop et on les balance dans la flotte. La proportion est plus ou moins équivalente à celle de ce que les potes portent à leur bouche : entre 7 et 10 % 👀. Mais au stade où les participants sont déjà 💥, les proportions deviennent disproportionnées.

On laisse chauffer tout le bazar jusqu’à épuisement des ingrédients puis on injecte le tout dans des tuyaux qui filent directement vers un réseau qui circule, telle une toile d’araignée, vers l’ensemble des pauvres érables (qui n’ont rien demandé) et on leur force ce liquide sous leur écorce par un trou préalablement foré dans leur tronc.

Facile, non ?

💕

Eric