vendredi 13 juin 2008

Visite d'un simulateur de train

Depuis plus de 10 ans, Transurb Technirail s'est spécialisé dans le domaine de la formation au moyen de simulations ferroviaires et de métros.

Un simulateur de conduite est un moyen d'apprentissage qui apporte une valeur ajoutée d'un point de vue éducatif. Il permet au conducteur d'être immergé dans un environnement de conduite qui est proche de la réalité. Les mouvements du véhicule sont simulés par des verins hydrauliques. Les bruits intérieurs et extérieurs sont également simulés par des haut-parleurs internes.

Le simulateur que j'ai visité était en voie de démontage pour être livré au client final : les chemins de fers tunisiens.

Technirail est une filiale de la SNCB.

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samedi 26 avril 2008

le tour de Corse



Du 26 avril au 3 mai, nous avons visité la Corse. En fait, ce n'était pas très difficile : une voiture, une route et on tourne autour ...
Quels paysages splendides.

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vendredi 25 avril 2008

dimanche 20 avril 2008

rando VTT en Gaume

Ce week-end du 20 avril, Christophe organisait une randonnée à Lamorteau, en Gaume.

Cette rando VTT était organisée dans le cadre du VAL (vélo allure libre).

samedi 19 avril 2008

20 ans d'Echosoft

Petite soirée pour les 20 ans de notre société.
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(Merci à Didier pour les photos)

dimanche 13 avril 2008

balade autour du château de Jehay ...

... en province de Liège.
Et merci à Carine pour cette proposition...
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samedi 22 mars 2008

une semaine de vacance à la Côte d'Azur ...


... et pas à la quette d'azor.
22 au 29 mars 2008.
Après un hiver 2007-2008 assez maussade, nous avons décidé de prendre une semaine de repos pour profiter des premiers beaux jours de l'année.

Bien nous en a pris. Nous avons quitté la Belgique sous une météo très colorée. On s'est farçi toute la palette de couleurs entre le blanc et ... le noir. Le ciel a varié entre le gris souris et le noir chocolat pendant tout le trajet. Et le blanc me direz-vous ? Facile : il suffit de baisser les yeux. Plusieurs centimètres de neige en dessous ne nos roues. Youppee ! Au moins, avons nous évité les embouteillages.

Nous avions heureusement prévu une étape à Chatillon-sur-Chalaronne, dans les environs de Lyon. Très beau "gros" village qui mériterait certainement plus qu'une soirée de passage.

Le dimanche matin, même météo. Positivons : tout s'annonçait pour le mieux. Au moins nous ne serons pas dépaysés.

Heureusement, le ciel s'est dégagé à l'arrivée tout là bas, dans le sud.

Nous avons réservé deux chambres d'hôtes dans le sud de la France. Croiriez vous que Valérie a réussi à nous faire loger dans des cabanes dans les arbres au fin fond de la France. Ok, on était parti pour jouer les robinsons pendant quelques jours.

Mais quelles cabanes ! Une belge, Diane Van den Berge, a planté sa vie speedée en Belgique (eh oui) pour s'installer avec armes et bagages dans le sud de la France. Son coup de génie a été de faire aménager 4 cabanes "fully equipped" dans les arbres du fond de sa propriété, juste au pieds de Saint-Paul de Vence.

Après 3 nuits d'un calme "spacial", nous nous sommes déplacés d'une cinquantaine plus à l'ouest et à l'intérieur des terres. A Bagnols-en-Forêt, un autre expatrié, suisse celui-là, y a déposé ses bagages. François Moret a construit et aménagé de ses mains une superbe villa. Mais ce n'est pas tout. Quand vous pensez "suisse", vous ne pensez pas nécessairement "gastronomie", non ? Et bien, là, on en est resté sur le derrière. Ce mécanicien-architecte d'intérieur est également un fin cordon bleu.

Au programme dans la région : randonnées. Et nous n'avons pas été déçus non plus. Ca grimpe bien dans le coin, même si Valérie a quelques fois menacé de s'asseoir et d'attendre que je vienne la chercher en voiture .

Le samedi, il a bien fallu nous rendre à l'évidence que nos vacances étaient terminées. Et, c'est la mort dans l'âme que nous avons repris le chemin de la Belgique.

samedi 1 mars 2008

Une de mes photos publiée..


..dans le magazine anglais Digital Photo du mars 2008. Et en plus, j'ai même reçu un chèque pour cela. Cette photographie a été prise à Roney.

samedi 26 janvier 2008

Week-end à Damme et à Knokke


« En voyage, les noms m’attirent avant les lieux. Dressés plus haut que les clochers, les mots carillonnent à distance, distincts à des milliers de kilomètres, envoyant les sons qui déclenchent les images.

Ostende…
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J’avais toujours rêvé d’Ostende.
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En dépliant une carte, je fus aussitôt magnétisé par sept lettres tracées sur le bleu figurant la mer du Nord : Ostende. Non seulement les sonorités me captivaient mais je me souvins qu’une amie possédait une bonne adresse pour y séjourner.
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Parce que le mot commençait par un O d’étonnement puis s’adoucissait avec le s, il anticipait mon éblouissement devant une plage de sable lisse s’étendant à l’infini… Parce que j’entendais « tendre » et non pas « tende », je me peignais les rues en couleurs pastel sous un ciel paisible. Parce que les racines linguistiques me suggéraient qu’il s’agissait d’une cité « qui se tient à l’ouest», je combinais des maisons groupées face à la mer, rougies par un éternel soleil couchant.

En y arrivant la nuit, je ne sus pas trop quoi penser. Si, en quelques points, la réalité d’Ostende convergeait avec mon rêve d’Ostende, elle m’imposait aussi des démentis violents : quoique l’agglomération se trouvât bien au bout du monde, en Flandre, dressée entre la mer des vagues et la mer des champs, encore qu’elle offrît une vaste plage, une digue nostalgique, elle révélait aussi comment les Belges avaient enlaidi leur côte sous prétexte de l’ouvrir au grand nombre. Barres d’immeubles plus hautes que des paquebots, logements sans goût ni caractère répondant à la rentabilité immobilière, je découvris un chaos urbain qui racontait l’avidité d’entrepreneurs tenant à capturer l’argent de la classe moyenne lors de ses congés payés.

Heureusement, l’habitation dont j’avais loué un étage était une rescapée du XIXe siècle, une villa édifiée à l’époque de Léopold II, le roi bâtisseur. Ordinaire en son temps, elle était aujourd’hui devenue exceptionnelle. Au milieu d’immeubles récents incarnant le degré zéro de l’invention géométrique, simples parallélépipèdes divisés en étages, étages eux-mêmes découpés en appartements, appartements bouchés par d’horribles fenêtres en verre fumé, toutes symétriques – d’une rationalité à vous écoeurer de la rationalité – elle témoignait, solitaire, d’une volonté architecturale ; elle avait pris le temps de se parer, variant la taille et le rythme de ses ouvertures, s’avançant ici en balcon, ici en terrasse, là en jardin vitré, risquant des fenêtre hautes, basses, moyennes, voire des fenêtres d’angle, puis soudain s’amusait, comme une femme se pose une mouche sur le front, à arborer un œil-de-bœuf sous la toiture d’ardoise. »

Eric-Emmanuel Schmitt « La rêveuse d’Ostende », Albin Michel, 2007, extrait des pages 10, 11, 12.


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