samedi 29 mai 2010

Malmedy, coupe de Belgique de DH

Ce week-end des 29 et 30 mai, la ville de Malmedy accueillait une manche de la coupe de Belgique de DH (Downhill pour les incultes !).
Je me suis rendu aux entraînements du samedi qui se sont passés sous un plein soleil sur une piste 'artificielle' à la Ferme Libert. En hiver, cette piste sert au ski (quand il y a de la neige, bien sûr) et en été, elle est transformée en bikepark pour les amateurs de vélo.

samedi 8 mai 2010

La Mammaa en Toscane

La mamma, elle est malade. Touti la familia est réunie autour d'elle. Ils sont touti venus de Liège à Charleroi. Même Elio, alias Douérupettas, est présent avec son noeud papilloné. Avec sa faible voix, la mamma, elle me dit : Enrrrico, va en Toscani, sur ma terre natalé et rapporte moi les odeurs de ma jeunesse. Et toi, Valerrria, accompagne Enrrrico pour qu'il fasse les bons choix.
Valerrria a réservé oune voiture à l'aeroporto, oune vraie italienna m'a-t-elle dit. Je m'attendais à oune Ferrrarrri ou, pire, à oune Alfa-Roméo. Et je me suis retrouvé avec oune ... Fiat ... Pounto. Elle dépasse pas le 80, cette automobilé. Et le vide poches, il s'ouvre à chaque trou dans la route. J'ai passé il trajeto avec le bras en dessous dou volant. A peine assis dans la Punto, comme pour souligner mon malheur, la pluie nous est tombée sur la figura.
A Firenze, une grande chambre, touti blanco, en pleine cita. Même avec les boules Quies, les camions et les autobus, ils traversent le lit d'est en ouest.
Dans la familia, c'est jour de festa : le mariage de leur cadette avec ... un chinois. La nouille n'était pas encore sautée que l'on retrouvait des grains de riz partout dans la ville.
Après dué giorno, direzione Assisi où Don Edgardo, il Capo dei tutti capi, qui est il cousino par alliance de la nièce ainée de la grand-mère de la filleule de la mamma, a racheté toutes les ruines dou la cita après le tremblement de terre de 1997.
Avec les Fond Européens de Développement (Objectif 281.5), il a restauré touti la cita puis revendu les immeubles oune par oune à oune libannais qui a épousé oune milanaise en troisème noce et il a fait fortoune.
D'Assisi, dans la Pounto, il bras gauche sous le volant, vers Sienna.
A Sienna, on trouve plous d'américainos que de timbres sur oune carnet di moutouelle. Ma les ragazza, ma ché, bellisima. Ma attenzione, les italiennes, c'est comme les cathédrales, si les coupoles avant sont bien restaurées, il faut toujours vérifier si la façade arrière a suivi il mouvementa. Et, en plus, pas question de leur mettre il petito jézus dans la sachristie. Sinon, c'est la vendetta assurée et on se retrouve avec oune coup de lupara entre les omoplates. Ma, les italiano, eux, ils sont tout petits-petits. Che quand ils traversent la pelouza, cela leur chatouille en dessous des bras. Hé !
A Lucca, nous avons appris que la mamma, elle avait rendu son dernier soupir et qu'elle a été incinérée. Ses cendres ont été larguées au dessus di l'Europa (histoire d'emmerder tous les touristes qui attendent leur aeroplano).
Mais qu'allions nous faire des 12 kg di tripes fiorentines, des 3 kg di fagioli all'uccelletto, des 45 litres di Chianti, des 17 poissons araignées bouillis et, surtout des 23 kilos di gelati stockés dans le coffre di la Punto. Nous avons décidé de les laisser dans la voiture. C'est le gars de chez Hertz qui s'est amusé après avoir laissé il Pounto dans le soleil touti l'après-midi.

Enrrrico

mercredi 5 mai 2010

Concours photo sur Bomel (suite)

Je viens de recevoir un courrier m'indiquant que j'avais gagné le second prix du concours photo de Bomel.
J'avoue que je n'aurais pas choisi cette photo mais, bon, les gouts et les couleurs ... Je préfère le tryptique en noir et blanc.


samedi 1 mai 2010

Le quartier de Bomel à Namur




Le comité de quartier de Bomel organise son second concours photographique.
Comme pour les compétitions de panitage, il y a le libre et l'imposé.
Deux photograhies doivent être réalisées :
- une photographie inspirée d'une photo ancienne
- une photographie libre avec comme thème "transformer la réalité présente en une vision future du quartier".

Si la photo imposée ne pose pas de difficulté majeure, la seconde, par contre n'est pas simple.
Il faut bien dire que la seule "vision du futur du quartier" de Bomel que je peux voir est celle d'un camion poubelle. Le quartier est crasseux, les dépots d'ordures y sont légions, les trottoirs sont défoncés, les maisons sont sales et beaucoup de bâtiments sont laissés à l'abandon. En me promenant dans le quartier (càd en slalommant entre les déjections canines), j'avais un peu l'impression d'être à Liège (et je sais de quoi il en retourne).

On me répondra que la population est défavorisée. Mouais ! ok, je veux bien l'admettre (et encore) mais il faudra quand même m'expliquer comment la situation sociale peut être liée au fait de déposer ses ordures un peu partout.

Quant à la qualité des trottoirs, c'est la ville de Namur qui doit s'en occuper.

dimanche 25 avril 2010

Kayak Trophy à Namur


La seconde édition du Kayak Trophy a eut lieu ce 25 avril au pied de la Citadelle de Namur.
Le principe est simple : tout le monde utilise le même kayak biplace. Le parcours d'un peu moins de 8 km démarre au Grognon, ensuite, direction la Meuse vers Dinant jusque l'écluse de La Plante. Là, retour vers Namur jusqu'au pont de Luxembourg. Ensuite les participants reviennent en direction du point de départ et ils s'engagent sur la Sambre jusque Tabora où ils font demi-tour pour le sprint final aux pieds de la statue équestre du Roi Albert.
Cette année, la victoire a été disputée entre deux équipes : "Kick the wave" et SMALS (les vainqueurs de l'année dernière) qui se sont suivis de près pendant toute la course. 62 équipes étaient inscrites.

Le Kayak Trophy s'est déroulé sous un soleil radieux et dans un cadre ... enchanteur.
Je pense que les namurois ne profitent pas assez du cadre merveilleux offert par la Citadelle et le confluent de la Meuse et de la Sambre. Namur a la chance unique de disposer de tout ce qui est nécessaire pour mettre la ville en valeur et, à mon sens, nous n'en profitons pas assez.
Avant d'essayer de faire enregistrer la Citadelle à l'Unesco, ne serait-il pas plus judicieux de l'utiliser pour développer plus d'activités attractives ?
Le Kayak Trophy est organisé par une équipe de jeunes très motivés et cette équipe est déjà prête pour le Namuraid du mois de juin. Je vous invite à vous rendre sur leur site internet.

samedi 24 avril 2010

samedi 3 avril 2010

... and then we take Berlin


Nous sommes partis tôt vers l'aéroport. Contrairement à ce que nous avions prévu pour ce week-end de Pâques, les routes étaient dégagées et nous sommes arrivés bien à temps à l'aéroport. L'avion (un Avro) était à moitié vide. Le décollage s'est fait à l'heure dite ( SN, ce n'est pas la Sncb quand même) et l'atterrissage également. A peine trois minutes à attendre et nos bagages étaient là. Le taxi nous attendait à la sortie et vingt minutes plus tard, nous étions à l'hôtel Ramada de Berlin.
Première impression de Berlin : une ville aérée, propre avec de larges trottoirs entretenus.

Comme d'habitude, nous avions choisi un hôtel assez centré afin de pouvoir nous déplacer à pieds. C'est comme cela que nous aimons apréhender les villes.

La première journée a été consacrée à prendre la température (une petite dizaine de degrés seulement mais un ciel bleu) de la ville. Direction le Reichstag (le parlement allemand). Comme vous le savez, il a été incendié en 1933 et entièrement restauré il y a quelques années. Au lieu de faire la file pour le visiter, nous nous sommes promenés aux alentours de la cité administrative de style ultra contemporain. Cela a été une constante durant tout le week-end : Berlin n'est pas, comme nous le pensions, une ville "des pays de l'est" avec tous les clichés que cela implique. C'est une ville extrèmement moderne où les chancres urbains ont quasiment disparu. Elle est définitivement tournée vers l'avenir mais sans toutefois renier son passé. Berlin est une ville très aérée avec des habitants sympathiques. La jeunesse est très active et branchée. La "platitude" du relief explique probablement le nombre élevé de vélos que l'on rencontre. Les agences de locations de vélos de toutes sortes sont d'ailleurs nombreuses.

Après quelques kilomètres le long de la Spree (la rivière qui traverse la ville) et dans un immense parc central (Tiergarten), nous sommes partis vers le Sony Center qui est un immense complexe avec cinémas, restaurants... d'une architecture très avant-gardiste. Comme nous étions en Allemagne, nous avons dîné dans un restaurant australien. Ben oui, les kartoffels, ce n'est pas trop notre truc. Ici, vous oubliez les week-ends gastronomiques.

Ensuite, direction le quartier de la porte de Brandbourg qui a été entièrement reconstruit après la réunification. La porte elle-même m'a semblé plus petite que ce que j'imaginais. Les anciennes puissances d'occupation se sont fait concurrence afin d'y construire l'ambassade la plus prestigieuse. Devant, on trouve les inévitables "touristeries" auxquelles on peut s'attendre à ce genre d'endroit : la photo avec le vrai/faux soldat russe et/ou américain,  le vrai/faux passeport pour passer du secteur américain au secteur russe. Les vrais-faux péruviens déguisés en peaux-rouges et leur célèbre danse de la pluie (les cons !). Et le pire dans tout cela, c'est que les touristes suivent ... Il ne manquait que Mickey et Donald.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le quartier "populaire" des magasins (la rue Neuve berlinoise, quoi !). Là, cela a été l'horreur intégrale. Un monde de folie qui courrait dans tous les sens. J'avais l'impression de me retrouver dans un train fantôme avec, à chaque tournant, un squelette essayant de me vendre des trucs inutiles. Au secours, j'veux sortiiiiiirrrrr ....

Nous avions déjà marché pas mal de kilomètres aussi, nous avons décidé de prendre le métro pour retourner en direction de notre hôtel. On s'est encore baladés dans un quartier assez branché de couturiers et de créateurs en tous genres avant de retourner à l'hôtel.

Avant de partir à Berlin, j'avais repéré deux endroits assez insolites. Le premier est un restaurant ( le spindler & klatt ) assez excentrique installé dans une ancienne usine d'apparence mal famée. J'avais réservé par internet avant de partir et bien m'en a pris. C'était effectivement un ancien entrepot, meublé de nombreux lits (!) bruns, entourés de tentures blanches, le tout agrémenté d'un DJ, d'une boule disco et d'effets de lumière rythmés. Vers 23h, l'endroit se change en club.

Le dimanche matin, nous avons repris nos pérégrinations pédestres en démarrant par le cimetière situé à côté de notre hôtel. Ensuite, direction les quartiers berlinois un peu plus décentrés. Nous sommes arrivés à un ancien point de passage entre l'est et l'ouest : Checkpoint Charlie est un coin à éviter. Cela combine le mauvais goût de Disneyland et du Monde Sauvage.
Les berlinois mélangent allègrement les styles architecturaux. Ce qui a pu être sauvé des bombardements a été restauré et cottoie joliment des immeubles contemporains. Le nombre d'immeubles vitrés est impressionnant. Et, partout, on retrouve ce sentiment d'espace aéré. A nouveau, nous avons croisé beaucoup de groupes visitant la ville à vélo. Il y a relativement peu de voitures et tout le monde semble respectueux du code de la route, même les piétons.
Dans l'après-midi, nous avons visité le musée de l'histoire des juifs allemands. En temps que tel, le musée est assez scolaire et, à moins de se préparer à une maîtrise sur le sujet, ne présentait pas un grand intérêt à nos yeux. Le bâtiment, par contre, est de toute originalité et mérite, à lui seul, le détour.
En retournant vers notre hôtel, nous sommes passé par le quartier chic de Berlin avec les grands créateurs et autres magasins de luxe (ouf, c'était dimanche et tout était heureusement fermé).

Le soir, nous avons soupé dans une petite pizzerria avant de voir le second endroit insolite que j'avais pris soin de noter. Le Tacheles. En d'autres temps, ce bâtiment, construit en 1909, a accueilli le siège de la SS. Après la création de la RDA, il n'était plus qu'une ruine gigantesque en plein milieu de Berlin Est. Le Tacheles est, à l'origine, un collectif de musiciens qui s'est formé au temps de la RDA, en désaccord avec les méthodes de censure du régime. En 1990, ces artistes squattent cette ruine et réclament de faire déclarer ce bâtiment comme monument historique. En 1992, la classification de monument historique sera confirmée. Depuis, il est officiellement une maison d'artistes venus du monde entier.
La cage d'escalier n'est pas très accueillante. Taguée de haut en bas et de droite à gauche elle aurait plutôt tendance à vous laisser en bas. Sans parler de l'odeur. Mais si vous n'y regardez pas de trop près, vous accéderez à une quantités d'ateliers d'artistes installés un peu n'importe comment, sur chacun des 6 étages (sans ascenseur) du bâtiment.

Lundi, déjà le jour du retour. Même la météo était triste. Ce furent nos seules gouttes de pluie du week-end. Nous sommes partis vers la place de la tour de la télévision. Ensuite, retour à l'hôtel, le temps d'enfiler une petite souplette et de sauter dans un taxi.

Sans aucun doute, Berlin restera dans mon top five des villes européennes à citytriper.

Eric

PS : merci à Leonard Cohen pour m'avoir suggéré le titre de ce blog : "First we take Manhattan, and then we take Berlin.".

samedi 27 mars 2010

Balade dans les rues de Bruxelles


Après deux semaines de babysitting de Valériane, nous avons décidé de nous aérer un peu les méninges. Enfin, surtout celles des filles ...
Valérie voulait voir l'exposition de Frida Kahlo, Valériane et moi ne voulions rien faire. Comme d'hab., la majorité l'emporta ;-) ... et nous sommes partis vers Bruxelles pour l'expo de cette peintre espagnole, portugaise, guatémaltèque, mexicaine. Je les ai quand même plantées déposées à l'entrée du Bozar pour faire un tour dans le Parc Royal.
Le moins que l'on puisse dire est que pour une ville qui se veut capitale de l'Europe, Bruxelles a encore du chemin à faire en matière d'urbanisme. Il suffit de voir l'état de l'ancienne cité administrative pour s'en rendre compte. Je suppose que le but est encore de laisser pourrir les choses jusqu'à ce que les bâtiments soient irrécupérables et tombent dans les mains de promoteurs.
Après avoir récupéré les deux miss, nous sommes descendus vers la Grand Place pour nous sustenter et jouer aux touristes.

Je me suis décidé à essayer une nouvelle (pour moi) technique de photographie à savoir le HDR. Je ne suis pas vraiment fan mais le rendu peut être intéressant, proche de l'hyperréalisme.

dimanche 14 février 2010

Just-Ride_it à Huy



Une première sous la neige.

samedi 6 février 2010

Photo du mois


Le magazine VTTiste O2Bikers a choisi une de mes images comme photo du mois de février 2010.

Cette photo a été prise le 27 décembre 2009, à Namur.

Bon, d'accord, c'est en page 136 et la photo doit occuper environ 1/8ème de page. Mais je ne vais quand même pas bouder mon plaisir, non ? D'autant que cette publication est accompagnée d'un abonnement d'un an gratos.