mardi 1 mars 2011
Namur Magazine Mars 2011
Pour annoncer le prochain KayakTrophy, le magazine namurois Namur Magazine a choisi une de mes photos. Celle-ci a été prise lors de l'édition 2010. Les namurois reconnaitront la Maison Rose le long de la Sambre. Elle a été extraite de l'album que j'avais réalisé l'année dernière.
dimanche 23 janvier 2011
Shame on Belgium : la manifestation
Bonsoir Tonton,
Aujourd’hui nous avons participé à une manifestation à Bruxelles. Son objectif était de réclamer un gouvernement. Tu vois, Tonton, chez toi, ton peuple aurait plutôt tendance à demander au gouvernement de partir alors que chez nous, on demande à en avoir un, tout simplement. Cela doit être cela qu’on appelle le surréalisme à la belge.
Dans ton pays, unerévolution manifestation, c’est organisé. Tu as des gens qui sont chargés de cela. Ils obligent le peuple à manifester. En Belgique, que nenni, il suffit que quatre étudiants postent un message sur internet pour que tout un pays embraye.
Avec 33998 autres compatriotes, nous avons arpenté les artères du centre ville en criant, comme tu me l’as appris, Belgica Libre.
Tu as beaucoup de chance dans ton pays. Chez toi, tous tes ministres sont d’accord entre eux, et ceux qui sont toujours vivants sont toujours d’accord avec toi et ils ne parlent que d’une seule voix : la tienne. Ici, c’est tout le contraire, les politiciens belges ont tous des avis différents. Quand on les regarde à la télévision, on a l’impression qu’ils jouent à « qui-pisse-plus-loin ». Le seul problème, c’est que ce sont nos pieds qu’ils arrosent.
Mais, bon, je ne peux pas trop leur en vouloir car ils souffrent d’une maladie qui s’appelle … comment déjà … ah, oui : la surdité. Ici, les mauvaises langues disent qu’ils ne disposent que de deux neurones qui se battent sans cesse entre eux. Et j’ai plutôt tendance à les croire.
Si ta santé le permet, ne pourrais tu pas venir faire un stage chez nous pour expliquer à ces parasites comment faire un gouvernement ?
Enfin, aujourd’hui, tu peux vraiment être fier de moi. Je suis maintenant un vrai révolutionnaire. Viva la revolution
Ton Fidel,
Eric
PS : quand tu rétabliras les connections internet sur ton île, tu pourras peut être surfer à cet endroit . Tu y trouveras un texte que j’ai déjà publié au mois de septembre.
Aujourd’hui nous avons participé à une manifestation à Bruxelles. Son objectif était de réclamer un gouvernement. Tu vois, Tonton, chez toi, ton peuple aurait plutôt tendance à demander au gouvernement de partir alors que chez nous, on demande à en avoir un, tout simplement. Cela doit être cela qu’on appelle le surréalisme à la belge.
Dans ton pays, une
Avec 33998 autres compatriotes, nous avons arpenté les artères du centre ville en criant, comme tu me l’as appris, Belgica Libre.
Tu as beaucoup de chance dans ton pays. Chez toi, tous tes ministres sont d’accord entre eux, et ceux qui sont toujours vivants sont toujours d’accord avec toi et ils ne parlent que d’une seule voix : la tienne. Ici, c’est tout le contraire, les politiciens belges ont tous des avis différents. Quand on les regarde à la télévision, on a l’impression qu’ils jouent à « qui-pisse-plus-loin ». Le seul problème, c’est que ce sont nos pieds qu’ils arrosent.
Mais, bon, je ne peux pas trop leur en vouloir car ils souffrent d’une maladie qui s’appelle … comment déjà … ah, oui : la surdité. Ici, les mauvaises langues disent qu’ils ne disposent que de deux neurones qui se battent sans cesse entre eux. Et j’ai plutôt tendance à les croire.
Si ta santé le permet, ne pourrais tu pas venir faire un stage chez nous pour expliquer à ces parasites comment faire un gouvernement ?
Enfin, aujourd’hui, tu peux vraiment être fier de moi. Je suis maintenant un vrai révolutionnaire. Viva la revolution
Ton Fidel,
Eric
PS : quand tu rétabliras les connections internet sur ton île, tu pourras peut être surfer à cet endroit . Tu y trouveras un texte que j’ai déjà publié au mois de septembre.
samedi 15 janvier 2011
le week-end des super-héros
C'était une réunion somme toute assez habituelle pour ces super-héros. Le lieu : Bouillon et la vallée de la Semois. L'objectif : sauver le monde de la noyade. Depuis plusieurs semaines, la Terre était en proie à des inondations dont la répercussion se faisait sentir au niveau mondial. Combinée à la fonte des neiges, la pluie n'avait de cesse de s'abattre sur l'Europe. Sans la montée des eaux en Australie, notre Terre, déséquilibrée, aurait basculé, l'axe de sa rotation menaçait de se modifier. Tout notre climat était au bord de l'explosion. Bref, la Terre était proche de l'hiver nucléaire.
Profitant d'une accalmie dans les robinets célestes, nos cinq super-héros se sont donné rendez-vous à Rochehaut, petite commune ardennaise belge.
Ils étaient bien entendu accompagnés de leurs fidèles équipes de soutien sans lesquelles rien n'aurait pu être réalisé.
Sans hésiter, GpsMan, CartoMan, FriteMan, CameraMan et BabeMan se sont lancés à l'assaut des vagues.
Bien entendu, comme tous les super-héros, ils sont vêtus d'un super-uniforme assez près du corps (le style moule-couilles qui vous fait ressembler à un sac pris dans un aspirateur monté à l'envers), et orné de couleurs chatoyantes et discrètes (ben oui, pour passer inaperçu).
La première mission consistait à sauver les luxueux campings installés le long de la Semois. N'écoutant que leur courage, nos super-héros ont rejoint les bords de la rivière (ce qui fait dire à CameraMan : c'est l'hiver, la Semois est humide et tous les pêcheurs sont au bord d'elle).
Malheureusement, les inondations étaient telles qu'atteindre l'objectif s'est révélé un vrai jeu de piste. Malgré les demandes (répétées) de FriteMan qui souhaitait toujours les contourner, ils durent passer par le dessus des vallées pour atteindre le lit de las aime moi.
Grâce à leur entraînement intensif, nos héros ont escaladé les montagnes, n'hésitant pas à grimper à flanc de rocher sur des échelles métalliques (si, si ...).
Heureusement, grâce aux super-pouvoirs (combinés) de GpsMan et CartoMan, le lieu désigné a enfin pu être atteint après deux bonnes heures d'une terrible bataille contre les éléments. Et ce, malgré plusieurs discussions entre les deux amis pour définir le tracé à suivre.
Le camping était en vue, à portée de vue mais la Semois, cette salope, continuait à leur barrer l'accès en inondant les chemins.
Sans hésiter, et au péril de leur vie, nos héros ont embarqué leur super-véhicule sur leurs larges épaules (ben oui, avec les sacs à dos, cela le fait !), grimpé dans les sapinières, s'enfonçant dans la végétation en n'hésitant pas, au passage, à déboiser quelques hectares de bois avant d'arriver, enfin, au camping des flottes pleues ("pleues" parce que "pluie", cela ne rime pas).
Après avoir dégagé une cinquantaine de caravanes de l’eau, nos super-héros ont quitté la place sous les bravos de la foule en laisse (ils ont laissé leurs clebards attachés, ces cons).
Mais la journée n’était pas encore terminée. Il fallait rejoindre le lieu de rassemblement pour la nuit. Le sort s’est acharné sur le super-véhicule de CameraMan qui a cassé sa chaîne (comme d’hab, il était déchainé). Mais c’était sans compter sur les super-pouvoirs de GpsMan qui a réglé le problème d’une chiquenaude. La super-potion magique (12 ans d'âge quand même) de CameraMan n’y était probablement pas pour rien.
Et, comme d’hab, CartoMan et GpsMan ont baladé toute l’équipe dans la campagne. Et la nuit commençait à tomber. Lorsqu’il n’a plus été possible de pisser sans utiliser ses deux mains, CameraMan a sorti son arme ultime, celle qui fait trembler les belles-mères, filer les bas de CatWoman et s’écrouler les blondes plantureuses (aux gros seins), à savoir ... la lampe frontale.
Tel un phare dans la nuit, une bougie dans la crèche ou un radar en Irak, cette super-lampe a permis à BatMan (ben oui, il passait dans le coin) de localiser la fine équipe, de récupérer tous le monde dans sa RenaultMobile et de rejoindre le Sanctuaire. L’endroit où BabeMan n’a pas hésité à payer de sa personne pour alimenter tout ce monde.
Une fois encore, les super-héros ont réussi leur mission et le Monde Libre se porte mieux. Merci les Super-Héros ….
PS : euh, est-ce qu’on peut mettre un peu d’adoucissant dans la machine avant de laver mon super-uniforme ? Cela me grattait un peu à l’entre-jambes.
PS : tous mes remerciements à ceux qui ont passé leur temps à organiser ce super week-end avec une mention toute particulière pour tous les faux-jetons (à savoir ... tout le monde) qui ne m'ont rien dit.
Eric
Profitant d'une accalmie dans les robinets célestes, nos cinq super-héros se sont donné rendez-vous à Rochehaut, petite commune ardennaise belge.
Ils étaient bien entendu accompagnés de leurs fidèles équipes de soutien sans lesquelles rien n'aurait pu être réalisé.
Sans hésiter, GpsMan, CartoMan, FriteMan, CameraMan et BabeMan se sont lancés à l'assaut des vagues.
Bien entendu, comme tous les super-héros, ils sont vêtus d'un super-uniforme assez près du corps (le style moule-couilles qui vous fait ressembler à un sac pris dans un aspirateur monté à l'envers), et orné de couleurs chatoyantes et discrètes (ben oui, pour passer inaperçu).
La première mission consistait à sauver les luxueux campings installés le long de la Semois. N'écoutant que leur courage, nos super-héros ont rejoint les bords de la rivière (ce qui fait dire à CameraMan : c'est l'hiver, la Semois est humide et tous les pêcheurs sont au bord d'elle).
Malheureusement, les inondations étaient telles qu'atteindre l'objectif s'est révélé un vrai jeu de piste. Malgré les demandes (répétées) de FriteMan qui souhaitait toujours les contourner, ils durent passer par le dessus des vallées pour atteindre le lit de las aime moi.
Grâce à leur entraînement intensif, nos héros ont escaladé les montagnes, n'hésitant pas à grimper à flanc de rocher sur des échelles métalliques (si, si ...).
Heureusement, grâce aux super-pouvoirs (combinés) de GpsMan et CartoMan, le lieu désigné a enfin pu être atteint après deux bonnes heures d'une terrible bataille contre les éléments. Et ce, malgré plusieurs discussions entre les deux amis pour définir le tracé à suivre.
Le camping était en vue, à portée de vue mais la Semois, cette salope, continuait à leur barrer l'accès en inondant les chemins.
Sans hésiter, et au péril de leur vie, nos héros ont embarqué leur super-véhicule sur leurs larges épaules (ben oui, avec les sacs à dos, cela le fait !), grimpé dans les sapinières, s'enfonçant dans la végétation en n'hésitant pas, au passage, à déboiser quelques hectares de bois avant d'arriver, enfin, au camping des flottes pleues ("pleues" parce que "pluie", cela ne rime pas).
Après avoir dégagé une cinquantaine de caravanes de l’eau, nos super-héros ont quitté la place sous les bravos de la foule en laisse (ils ont laissé leurs clebards attachés, ces cons).
Mais la journée n’était pas encore terminée. Il fallait rejoindre le lieu de rassemblement pour la nuit. Le sort s’est acharné sur le super-véhicule de CameraMan qui a cassé sa chaîne (comme d’hab, il était déchainé). Mais c’était sans compter sur les super-pouvoirs de GpsMan qui a réglé le problème d’une chiquenaude. La super-potion magique (12 ans d'âge quand même) de CameraMan n’y était probablement pas pour rien.
Et, comme d’hab, CartoMan et GpsMan ont baladé toute l’équipe dans la campagne. Et la nuit commençait à tomber. Lorsqu’il n’a plus été possible de pisser sans utiliser ses deux mains, CameraMan a sorti son arme ultime, celle qui fait trembler les belles-mères, filer les bas de CatWoman et s’écrouler les blondes plantureuses (aux gros seins), à savoir ... la lampe frontale.
Tel un phare dans la nuit, une bougie dans la crèche ou un radar en Irak, cette super-lampe a permis à BatMan (ben oui, il passait dans le coin) de localiser la fine équipe, de récupérer tous le monde dans sa RenaultMobile et de rejoindre le Sanctuaire. L’endroit où BabeMan n’a pas hésité à payer de sa personne pour alimenter tout ce monde.
Une fois encore, les super-héros ont réussi leur mission et le Monde Libre se porte mieux. Merci les Super-Héros ….
PS : euh, est-ce qu’on peut mettre un peu d’adoucissant dans la machine avant de laver mon super-uniforme ? Cela me grattait un peu à l’entre-jambes.
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GpsMan |
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CartoMan |
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FriteMan |
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CameraMan |
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BabeMan |
PS : tous mes remerciements à ceux qui ont passé leur temps à organiser ce super week-end avec une mention toute particulière pour tous les faux-jetons (à savoir ... tout le monde) qui ne m'ont rien dit.
Eric
vendredi 24 décembre 2010
Putain de Noël 2010
Il a neigé toute la nuit. Au petit matin, nous nous sommes retrouvés complètement englués dans la neige. Séance de pelles (pas celles que vous pensez) obligatoire.
Et, comme d'habitude, c'est Noël et j'ai les boules.
Et, comme d'habitude, c'est Noël et j'ai les boules.
mercredi 8 décembre 2010
Bernard à 45 ans, Nobody Is Perfect
A Stoumont, en ce joyeux mois neigeux de décembre 2010. Il faut vraiment qu'on l'aime ce Bernard pour se retrouver en plein milieu du trou-de-cul de la Belgique avec de la neige et du gel partout....
lundi 8 novembre 2010
Y en a marre, à Kech
Pour échapper à ce monde de brutes, de pluies et d'inondations, nous nous sommes cassés au Club Med de Marrakech.
Soleil et sport ont été notre menu pour une semaine de rechargement de batteries.
Soleil et sport ont été notre menu pour une semaine de rechargement de batteries.
dimanche 26 septembre 2010
Jurassic Tracks
C'est par un merveilleux vendredi (24 septembre) de Toussaint que nous sommes partis dans le Jura, à Mijoux. Le but était de faire du Vtt dans les montagnes juraciennes. Bon, comme nous avions besoin d'une clause de moralité, nous nous sommes résolus à emmener nos moitiés.
Le samedi, pendant que les femmes shoppaient à Genève, nous avons entrepris un léger décrassage. Tu parles ! Après 10 km, nous avions déjà pris plus de 500 m de dénivelé positif. La région, par contre, c'est tof. Enfin, on le supposait bien, au milieu des nuages que nous étions.
On a du croiser une cinquantaine de vaches, pas farouches pour un sou, qui se demandaient ce qu'on pouvait bien foutre là, sous la pluie. Après 50 km et 1200 m. de D+, nous sommes rentrés crottés et transis de froid à l'hôtel où nous attendaient (dans l'ordre) un tuyau d'arrosage, une douche, un hamman + sauna (merci Elodie ! ) et quelques bières locales bien méritées.
Le soir, nous avions réservé une table dans un restaurant de montagne ( l'Anversis) où nous avons très bien mangé ... et bu ... un peu ... trop. Nous n'avons pas eu droit au crapaud dans la bouteille mais il s'en est fallu de peu.
Le lendemain, toujours aussi fringants, nous sommes repartis sur l'autre versant. Ah oui, j'ai oublié de préciser que Mijoux se trouve dans un creux. Donc, avant de faire le moindre déplacement, il faut grimper. Youppee.
Arrivés en haut, nous étions en Suisse. Nous avons continué sur les crêtes avant de redescendre dans la vallée. C'est la première fois que je descends une piste de ski et, de plus, à vélo. A fond la caisse, on est arrivés en bas en entier.
Comme nous étions déjà trempés depuis longtemps, nous avons décidé de sagement reprendre la route pour retourner à l'hôtel.
Le point positif : il n'a plu qu'une seule fois. Le point négatif : cela a duré tout le week-end.
Merci à Isabelle, Isabelle, Nathalie, Valérie, Christophe, Marc et Thibaut pour l'ambiance parfaite.
Merci également à Elodie et Bruno du Gabelou qui savent ce dont des sportifs comme nous avons besoin. Ce fut un véritable plaisir.
Eric
Le samedi, pendant que les femmes shoppaient à Genève, nous avons entrepris un léger décrassage. Tu parles ! Après 10 km, nous avions déjà pris plus de 500 m de dénivelé positif. La région, par contre, c'est tof. Enfin, on le supposait bien, au milieu des nuages que nous étions.
On a du croiser une cinquantaine de vaches, pas farouches pour un sou, qui se demandaient ce qu'on pouvait bien foutre là, sous la pluie. Après 50 km et 1200 m. de D+, nous sommes rentrés crottés et transis de froid à l'hôtel où nous attendaient (dans l'ordre) un tuyau d'arrosage, une douche, un hamman + sauna (merci Elodie ! ) et quelques bières locales bien méritées.
Le soir, nous avions réservé une table dans un restaurant de montagne ( l'Anversis) où nous avons très bien mangé ... et bu ... un peu ... trop. Nous n'avons pas eu droit au crapaud dans la bouteille mais il s'en est fallu de peu.
Le lendemain, toujours aussi fringants, nous sommes repartis sur l'autre versant. Ah oui, j'ai oublié de préciser que Mijoux se trouve dans un creux. Donc, avant de faire le moindre déplacement, il faut grimper. Youppee.
Arrivés en haut, nous étions en Suisse. Nous avons continué sur les crêtes avant de redescendre dans la vallée. C'est la première fois que je descends une piste de ski et, de plus, à vélo. A fond la caisse, on est arrivés en bas en entier.
Comme nous étions déjà trempés depuis longtemps, nous avons décidé de sagement reprendre la route pour retourner à l'hôtel.
Le point positif : il n'a plu qu'une seule fois. Le point négatif : cela a duré tout le week-end.
Merci à Isabelle, Isabelle, Nathalie, Valérie, Christophe, Marc et Thibaut pour l'ambiance parfaite.
Merci également à Elodie et Bruno du Gabelou qui savent ce dont des sportifs comme nous avons besoin. Ce fut un véritable plaisir.
Eric
Bande de cons !
J'avoue avoir piqué ce texte sur un autre blog mais j'ai tellement pris du plaisir à le lire que j'ai décidé de vous en faire profiter également.
Ce 26 septembre, Thomas Gunzig a offert un véritable bijou aux auditeurs de la Semaine Infernale, diffusée à 11 h sur La Première.
Bande de cons !
Pas vous, cher public !
Les autres, les formateurs, informateurs, explorateurs, chefs de groupe, présidents de parti flamand, présidents de parti francophone, seconds couteaux, troisièmes couteaux, de gauche, de droite, les cathos, les écolos, les franc-maçons, les libéraux...
Bande de cons de Flandre
Bande de cons de Bruxelles
Bande de cons de Wallonie.
D'abord à tous ceux qui croient avoir gagné les élections d'il y a 5 mois.
A tous ceux qui avaient un grand sourire A tous ceux qui avaient les bras en l'air.
Le temps est venu de vous avouer quelque chose :
Les gens n'ont pas voté pour vous parce qu'ils vous aimaient.
Les gens ont voté pour vous parce qu'ils étaient obligés.
A la veille du onze juin : dans les rues, les maisons, les bureaux, les gens hochaient la tête et se demandaient vraiment qui ils allaient pouvoir choisir parmi ce catalogue de nuls, de klets, de nouilles, d'opportunistes agressifs, de carriéristes sans charisme, de mal fringués, de gros types à l'élocution problématique, de petit nerveux en pleine tendinite de l'égo, de semi-hystériques, de semi-mafieux, de cyniques, de je-m'en-foutiste, de ratés, de tout le reste, de fils à papa, d'experts comptables en décrochage professionnel, d'entrepreneurs en faillite frauduleuse, de sinistres, de pas lavés, de faux gentils, de vrais méchants...
Les Leterme, De Krem, Reynders, Milquet, Michel, De Wever, Maingain, Wattelet, Bacquelaine... Cette morbide collection de névrosés qui nous gouvernent avec leurs troubles anxieux, leur troubles dissociatifs, leur troubles psycho-sexuels, leurs troubles obsessionnels compulsifs.
Et en plus, ils sont tous... si moches...
Cette élection, à tout le monde, ça a un peu fait l'impression d'un de ces mariages forcés que l'on organise dans des pays très loin d'ici.
C'est comme si on avait été une jeune fille devant choisir entre le vieux marchand qui pète au lit ou l'arrière-cousin qui ne se brosse pas les dents.
Bande de cons.
Vous n'avez rien gagné du tout.
Si c'était possible, on reprendrait nos voix et on ne les donnerait qu'après les négociations, à ceux qui auraient su être un peu intelligents, un peu sobres, un peu humains.
Mais non. Donner c'est donner, reprendre c'est voler.
Vous aviez un chouette petit pays, pas très grand mais bien équipé de voisins plutôt sympas bien situé avec la mer, avec la forêt, avec pas trop de charges.
Vous aviez une chouette petite population, pas parfaite parfaite.
Mais en gros, ce n'était pas des talibans non plus, c'était pas des Contras, c'était pas des Tigres Tamouls : une petite population de fabricant de pralines, des marchand de kayaks, des chanteurs à texte, des comiques parfois drôles, des stylistes un peu punk, des postiers plutôt polis, des sportifs en minijupe, des flics à moustache, des tas de gens prêts à travailler plus, à gagner toujours moins et à ne pas dire grand-chose.
Une petite population qui mélange le goût des mandarines à celui des spéculoos.
Une petite population qui n'a rien contre l'Eurovision ni les horodateurs.
Une petite population qui rend visite à ses grands-parents le dimanche pour boire un café après le chicon gratin.
Une petite population de buveurs de bière et de joueurs de kicker.
Une petite population qui emmène ses enfants à Plankendael au printemps et à Paradisio en hiver... Comme ça, sans ennuyer le monde, en VW Touran.
Une petite population prévoyante qui a quelques euros sur un compte-épargne et une concession au cimetière.
Une petite population qui est plutôt toujours d'accord et en gros une petite population qui ne veut pas d'histoire.
Et vous,
bande de cons,
tout ce que vous trouvez à faire, ce sont ces petites réunions où l'on tourne encore plus en rond que sur un circuit Marklin, ce sont ces petits comités aussi stériles qu'un champs de patates à Tchernobyl, ce sont ces petites réactions à chaud qui me rappellent les crises de mon chat, quand il n'aime pas la marque de ses croquettes, ce sont ces airs de petits tribuns en solde, ce sont ces grands chevaux sur lesquels vous montez et qui seront toujours comme ces petits poneys tristes de la foire du Midi.
Tout ce que vous trouvez à faire, c'est de vous tirer dans les pattes pour gagner une floche qui vous donnera droit à un tour gratuit sur ce manège sinistre que vous appelez "politique".
Bande de nuls.
Alors moi,
J'ai eu une idée, une grève, une vraie grève, une bonne grève, une grève de tout le monde tant que la politique Belge ressemblera à une conserve de rollmops :
Les enfants n'iront plus à l'école, les femmes enceintes n'accoucheront pas, les déménageurs ne déménageront pas. Navetteurs, ne navettez plus, Alcooliques, n'alcoolisez plus, chauffeurs, ne chauffez plus, pilote, mécanicien, traiteur, boucher, pêcheur, éboueur, esthéticienne, taxidermiste, stripteaseuse, scaphandrier, géomètres expert, fleuriste, trader, opticien, huissier, substitut, gourou, préfet, trésorier, banquier, infographiste, ajusteur, analyste programmeur, technicien, hotline, proxénète, dealer, animateur, orthodontiste, urologue, animateur socioculturel, fossoyeur...
Et tous les autres...
Total Stand By ! On arrête tout...
Et vous verrez que dans trois jours, ils feront moins les malins.
Ce 26 septembre, Thomas Gunzig a offert un véritable bijou aux auditeurs de la Semaine Infernale, diffusée à 11 h sur La Première.
Bande de cons !
Pas vous, cher public !
Les autres, les formateurs, informateurs, explorateurs, chefs de groupe, présidents de parti flamand, présidents de parti francophone, seconds couteaux, troisièmes couteaux, de gauche, de droite, les cathos, les écolos, les franc-maçons, les libéraux...
Bande de cons de Flandre
Bande de cons de Bruxelles
Bande de cons de Wallonie.
D'abord à tous ceux qui croient avoir gagné les élections d'il y a 5 mois.
A tous ceux qui avaient un grand sourire A tous ceux qui avaient les bras en l'air.
Le temps est venu de vous avouer quelque chose :
Les gens n'ont pas voté pour vous parce qu'ils vous aimaient.
Les gens ont voté pour vous parce qu'ils étaient obligés.
A la veille du onze juin : dans les rues, les maisons, les bureaux, les gens hochaient la tête et se demandaient vraiment qui ils allaient pouvoir choisir parmi ce catalogue de nuls, de klets, de nouilles, d'opportunistes agressifs, de carriéristes sans charisme, de mal fringués, de gros types à l'élocution problématique, de petit nerveux en pleine tendinite de l'égo, de semi-hystériques, de semi-mafieux, de cyniques, de je-m'en-foutiste, de ratés, de tout le reste, de fils à papa, d'experts comptables en décrochage professionnel, d'entrepreneurs en faillite frauduleuse, de sinistres, de pas lavés, de faux gentils, de vrais méchants...
Les Leterme, De Krem, Reynders, Milquet, Michel, De Wever, Maingain, Wattelet, Bacquelaine... Cette morbide collection de névrosés qui nous gouvernent avec leurs troubles anxieux, leur troubles dissociatifs, leur troubles psycho-sexuels, leurs troubles obsessionnels compulsifs.
Et en plus, ils sont tous... si moches...
Cette élection, à tout le monde, ça a un peu fait l'impression d'un de ces mariages forcés que l'on organise dans des pays très loin d'ici.
C'est comme si on avait été une jeune fille devant choisir entre le vieux marchand qui pète au lit ou l'arrière-cousin qui ne se brosse pas les dents.
Bande de cons.
Vous n'avez rien gagné du tout.
Si c'était possible, on reprendrait nos voix et on ne les donnerait qu'après les négociations, à ceux qui auraient su être un peu intelligents, un peu sobres, un peu humains.
Mais non. Donner c'est donner, reprendre c'est voler.
Vous aviez un chouette petit pays, pas très grand mais bien équipé de voisins plutôt sympas bien situé avec la mer, avec la forêt, avec pas trop de charges.
Vous aviez une chouette petite population, pas parfaite parfaite.
Mais en gros, ce n'était pas des talibans non plus, c'était pas des Contras, c'était pas des Tigres Tamouls : une petite population de fabricant de pralines, des marchand de kayaks, des chanteurs à texte, des comiques parfois drôles, des stylistes un peu punk, des postiers plutôt polis, des sportifs en minijupe, des flics à moustache, des tas de gens prêts à travailler plus, à gagner toujours moins et à ne pas dire grand-chose.
Une petite population qui mélange le goût des mandarines à celui des spéculoos.
Une petite population qui n'a rien contre l'Eurovision ni les horodateurs.
Une petite population qui rend visite à ses grands-parents le dimanche pour boire un café après le chicon gratin.
Une petite population de buveurs de bière et de joueurs de kicker.
Une petite population qui emmène ses enfants à Plankendael au printemps et à Paradisio en hiver... Comme ça, sans ennuyer le monde, en VW Touran.
Une petite population prévoyante qui a quelques euros sur un compte-épargne et une concession au cimetière.
Une petite population qui est plutôt toujours d'accord et en gros une petite population qui ne veut pas d'histoire.
Et vous,
bande de cons,
tout ce que vous trouvez à faire, ce sont ces petites réunions où l'on tourne encore plus en rond que sur un circuit Marklin, ce sont ces petits comités aussi stériles qu'un champs de patates à Tchernobyl, ce sont ces petites réactions à chaud qui me rappellent les crises de mon chat, quand il n'aime pas la marque de ses croquettes, ce sont ces airs de petits tribuns en solde, ce sont ces grands chevaux sur lesquels vous montez et qui seront toujours comme ces petits poneys tristes de la foire du Midi.
Tout ce que vous trouvez à faire, c'est de vous tirer dans les pattes pour gagner une floche qui vous donnera droit à un tour gratuit sur ce manège sinistre que vous appelez "politique".
Bande de nuls.
Alors moi,
J'ai eu une idée, une grève, une vraie grève, une bonne grève, une grève de tout le monde tant que la politique Belge ressemblera à une conserve de rollmops :
Les enfants n'iront plus à l'école, les femmes enceintes n'accoucheront pas, les déménageurs ne déménageront pas. Navetteurs, ne navettez plus, Alcooliques, n'alcoolisez plus, chauffeurs, ne chauffez plus, pilote, mécanicien, traiteur, boucher, pêcheur, éboueur, esthéticienne, taxidermiste, stripteaseuse, scaphandrier, géomètres expert, fleuriste, trader, opticien, huissier, substitut, gourou, préfet, trésorier, banquier, infographiste, ajusteur, analyste programmeur, technicien, hotline, proxénète, dealer, animateur, orthodontiste, urologue, animateur socioculturel, fossoyeur...
Et tous les autres...
Total Stand By ! On arrête tout...
Et vous verrez que dans trois jours, ils feront moins les malins.
mardi 21 septembre 2010
Photokina 2010 à Cologne
Tous les deux ans, Cologne devient, l'espace de quelques jours, la Mecque mondiale de la photographie. C'est l'endroit où tous les fabriquants se retrouvent pour présenter leurs produits.
Didier et moi sommes partis en train au départ de la gare de Namur. Ensuite, correspondance vers le Thalys à Liège et un dernier saut de puce entre la gare centrale de Cologne et la KolnMesse.
Déjà présents lors de la dernière Photokina, en 2008, les chinois se sont montrés encore plus nombreux en installant une véritable China Town dans les caves du palais des expositions de Cologne. Mais il faut quand même reconnaître que ce sont les valeurs sûres (japonaises) de la photographie qui tiennent le haut du panier. Les Canon, Fuji, Nikon, Sigma et autres Sony squattaient les plus grands stands et racollaient à eux seuls la majorité des visiteurs.
Didier et moi sommes partis en train au départ de la gare de Namur. Ensuite, correspondance vers le Thalys à Liège et un dernier saut de puce entre la gare centrale de Cologne et la KolnMesse.
Déjà présents lors de la dernière Photokina, en 2008, les chinois se sont montrés encore plus nombreux en installant une véritable China Town dans les caves du palais des expositions de Cologne. Mais il faut quand même reconnaître que ce sont les valeurs sûres (japonaises) de la photographie qui tiennent le haut du panier. Les Canon, Fuji, Nikon, Sigma et autres Sony squattaient les plus grands stands et racollaient à eux seuls la majorité des visiteurs.
mercredi 4 août 2010
Trip chez les cousins du Canada
En ce début de mois d'août pluvieux, nous avons décidé de rendre visite à nos amis québécois. Cette année, nous avons réservé une voiture à l'aéroport. Nous sommes d'abord restés deux jours à Montréal puis départ vers Québec. Chemin faisant, nous avons visité la charmante petite ville de Trois-Rivières.
A Québec, nous l'avons fait un peu gastro ("nomique", pas "entérite" !). Valérie s'est trouvé un pote qui a réussi à nous dégoter deux bons restos ... et ... des tickets pour le Cirque du Soleil où c'est généralement complet longtemps à l'avance. J'ignore comment elle a pu avoir tout cela ( j'veux rien savoir en fait).
Le lundi, nous sommes retournés vers le chalet de Josée et Pat à Rawdon où nous sommes restés toute la semaine.
Merci à Julie et Richard de nous avoir reçus. Bon, il faut quand même savoir que c'est la première fois que l'on m'invite quelque part où on me file une boîte de vers de terre et une canne à pêche en arrivant : chez Julie et Richard, on doit mériter son repas. La prochaine fois qu'on ira là-bas en hiver, je sens qu'on va nous passer un arc avec des flèches ou un piège à ours.
Comme toujours, c'est la mort dans l'âme que nous avons repris l'avion vers la Belgique, Namur, la maison, ... le bureau.
A Québec, nous l'avons fait un peu gastro ("nomique", pas "entérite" !). Valérie s'est trouvé un pote qui a réussi à nous dégoter deux bons restos ... et ... des tickets pour le Cirque du Soleil où c'est généralement complet longtemps à l'avance. J'ignore comment elle a pu avoir tout cela ( j'veux rien savoir en fait).
Le lundi, nous sommes retournés vers le chalet de Josée et Pat à Rawdon où nous sommes restés toute la semaine.
Merci à Julie et Richard de nous avoir reçus. Bon, il faut quand même savoir que c'est la première fois que l'on m'invite quelque part où on me file une boîte de vers de terre et une canne à pêche en arrivant : chez Julie et Richard, on doit mériter son repas. La prochaine fois qu'on ira là-bas en hiver, je sens qu'on va nous passer un arc avec des flèches ou un piège à ours.
Comme toujours, c'est la mort dans l'âme que nous avons repris l'avion vers la Belgique, Namur, la maison, ... le bureau.
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