dimanche 10 juillet 2016

dimanche 19 juin 2016

Nous, les réfugiés climatiques ...

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Par la météo actuelle qui transforme les bassins d’orages en pots de chambres de vieux grabataires prostatiques, qui fait pisser les petits ruisseaux dans leur lit jusqu’à ce qu’ils deviennent aussi spongieux qu’un matelas sur un tas d’ordures et qui fait ressembler nos sous-bois à des fonds de couches culottes de 3 jours, nous avons décidé de nous trouver un refuge pour une semaine.

Nous voulions également nous mettre à l’abri des hordes de décérébrés sauvages qui encouragent une bande de gamins millionnaires en courte culotte donnant des coups de pieds à une balle en cuir (qui ne leur a rien fait) fabriquée par des adolescents pakistanais pré-pubères.

Nous avons donc demandé asile sur le toit du monde. Toutefois, celui-ci étant bien encombré par les boîtes de conserves de la dernière expédition sino-japono-friponne ainsi que par quelques membres résiduels du dernier tremblement de terre népalais (mais pas beau non plus), nous avons choisi quelque chose de plus bucolique (on n’est pas des boeux, quand même) se situant entre le signal de Botrange et le sommet du Mont-Blanc, à savoir : l’arche de noël (NDLR : c’est de saison) du Club Med de Peisey Vallandry. A 1600 mètres, on devait être protégé de la montée des zoos.  

Comme nous souhaitions également nous mettre à l’abri des autres décérébrés (souvent les mêmes que les premiers) qui menaçaient de bloquer les raffineries de pétrole, nous avons emporté nos engins à propulsion humaine (on nait jamais trop prudent) afin de ne pas rester bêtement immobilisés en manque de sens.

Tout cela, sans même parler des brexités du bulbe qui veulent tout casser sans se tracasser ni se décarcasser et qui se prennent le melon à penser (pour ce qu’ils peuvent encore) qu’avancer seul en regardant ses orteils vaut mieux que marcher en groupe, la tête haute. Ils ne devront pas s’étonner de recevoir une douche écossaise sans parler des irlandais qui leur chanteront une ballade.

Bref, nous devons probablement être les premiers réfugiés climatiques de l’histoire de la drache nationale. « Réfugiés », mais 4 étoiles quand même : suite climatique, restaurant gastronormatique, personnel stylé et souriant et, bien entendu, une équipe de vttistes super compétente qui nous a concocté quelques sorties en altitude pas piquées des hannetons.

Nous avons enfin revu le soleil et ressenti sa chaleur qui a rendu les chemins aussi secs qu'une vieille bonne-sœur exilée dans un couvent perdu au fond du Kampuchéa oriental.

En une semaine, nous avons escaladé plus de 4000 mètres pour une distance d’à peine 150 Km. Gloups. Nos guiboles ne sont pas prêtes d’oublier cela.

Eric


samedi 4 juin 2016

Grimpday 2016

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Le Grimpday est une compétition internationale qui réunit les services de secours de plusieurs pays. Pour cette onzième édition, pas moins de 21 équipes ont participé. Les pays d'origine sont la Tchéquie, l'Espagne, la Belgique, la Suisse, le Royaume-Uni, la Slovénie, le Canada, la Pologne, l'Allemagne, la France et Taïwan.

dimanche 15 mai 2016

VTT dans le Peak District

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Depuis quelques années, j’ai pris l’habitude de m’éclipser en Grande-Bretagne pour une semaine de  VTT. Précédemment, j’y allais avec quelques amis mais cette année, ils ont décidé de prendre une autre direction qui ne me convenait pas vraiment. Et comme la solitude ne me pose pas de problème, nous sommes partis juste nous deux : mon vélo et moi.

Précédemment, ce sont surtout les bike-parks écossais et gallois qui avaient l’honneur de mon passage. Le Lake District n’a pas non plus été en reste. Cette année, une fois n’étant pas coutume, j’ai choisi le Peak District (au nord-ouest de l’Angleterre) et uniquement des tracés « nature » c-à-d non aménagés par la main de l’homme, au milieu des moutons, des vaches et des oiseaux en tous genres.

Statistiquement, la dernière semaine de mai est la moins pluvieuse et c’est donc cette période que j’ai privilégiée. Bien m’en a pris car il a fait beau, quoiqu’un peu frisquet, toute la semaine. Seul le mercredi a été bien arrosé. Mais cela m’a permis une coupure et une visite de Manchester.

Dans le Peak District, c’est le mot « Peak » qui est important. En effet, les dénivelés sont assez importants et tombent rarement en dessous des 1000 mètres pour un tracé de 30 Km. Inutile de vous dire que mes jambes ne voulaient plus me parler en fin de journée. A côté de cela, j’en ai reçu plein la vue. Quels paysages magnifiques !  A part quelques marcheurs et vttistes, j’avais vraiment l’impression d’être seul au milieu d’une espèce de grande lande désertique.

Bizarrement, la région semble être un nid à Santa-Cruz. Ce qui tombait bien car une petite intervention technique a été nécessaire sur mon vélo. Le bike-shop du coin est un dealer Santa-Cruz qui m’a arrangé cela en moins d’une heure.

J’avais choisi une station de base en plein milieu du parc national ce qui m’a permis, quasiment chaque jour, de démarrer la journée directement de l’hôtel.

La semaine s’est achevée avec 150 km et 4000 mètres de D+ au compteur. Ce qui n’est quand même pas si mal.

Eric


VTT Peak District 2016.

dimanche 20 décembre 2015

Cyclocross sur la Citadelle de Namur

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Le cyclocross, c’est comme Saint-Nicolas, nous savons tous que cela existe, on nous en parle depuis toujours mais on ne l’a jamais vu.

Ce week-end, comme aucune rando Vtt n’était prévue dans notre coin, qu’il faisait beau et que cela se passait chez nous, nous sommes allés voir « pour de vrai » en quoi cela consistait puisqu’une manche du Championnat du Monde, scusez du p(n)eu, de cyclocross était organisée au sommet de notre bonne vielle Citadelle.

Maintenant que nous disposons d’un parking privé à Jambes, nous en avons profité pour escalader à pied le chemin des biches jusqu’à tomber nez-à-nez avec … une baraque de vente de tickets d’entrées. Ben oui … c’est l’UCI, c’est le Championnat du Monde et il y a du linge à rétribuer. Et donc, ce n’est pas gratuit. 15 euros. Mais, bon, quand on aime, on ne compte pas … (quoique …).

D’abord, le cyclocross, c’est quoi ? Et bien, c’est un vélo de route avec des pneus étroits, un guidon à cornes, deux roues et un mec en moule-bite assis dessus … sauf que le terrain est vachement moins sec que sur l’asphalte et aussi vachement moins plat. Le circuit est relativement court (2-3 km) mais cela grimpe et, surtout, cela glisse beaucoup, vraiment beaucoup. Bref, faut pas être mou du slip pour ce sport.

Quatre courses étaient prévues, les juniors, les moins de 23 ans, les dames (chouette !) et les élites.
Tout d’abord, une évidence, le cyclocross, c’est d’abord et avant tout, un sport de flamands. Ils sont partout : dans la foule, dans les coureurs, dans les organisateurs, et … dans les premières places. Il y avait beaucoup de monde sur l’esplanade pour assister aux courses mais, bien entendu, ce sont les élites qui ont récolté le plus de spectateurs. Et c’est justifié. De vraies bêtes de courses. Sur leur bicyclette, ils passent à fond la caisse dans des passages où on réfléchirait à deux fois avec nos Vtt et nos pneus « spécial-boue-qui-colle ».

Bon, je n’ai pas encore tout compris sur le principe mais, comme partout, c’est celui qui va le plus vite qui gagne et celui qui avance moins lentement qui pleure. Ah oui … bizarrement, ils peuvent changer de vélo à chaque tour.

Chez les filles, c’est une anglaise, Nikki Harris, qui est montée sur la première marche. Quant aux élites, les belges se sont fait avoir par un hollandais, Mathieu Van der Poel suivi de 3 belges et d’un autre hollandais. Le chouchou du public, Sven Nys, a terminé en 8ème position.


Eric

dimanche 22 novembre 2015

Week-End à Oostkerke

Comme souvent, après quelques semaines de type « arrêtez-moi-sinon-je-flingue-quelqu’un », nous avons pris un long week-end de retraite dans notre petit hôtel habituel d’Oostkerke, à côté de Knokke. A l’origine, nous avions prévu de participer à la course Vtt du « Damese DuivelsHond » qui part justement du pied de l’hôtel. Malheureusement, à peine arrivés, nous avons appris qu’elle était annulée à cause de la météo exécrable qui balayait la côte belge en ce week-end. Qu’à cela ne tienne, n’écoutant que notre devise familiale, « à coeur vaillant, rien d’impossible », nous avons quand même enfourché nos destriers pour une petite balade d’une trentaine de kilomètres dans les polders flamands. Balade de laquelle nous sommes revenus transis et trempés.

Le samedi, nous avons bravé les rafales de vent de Knokke. Petit passage par une galerie d’art que nous connaissons depuis pas mal de temps où nous avons appris la visite, l’après-midi même, de Charles Fazzino, un artiste new-yorkais. Il y a une bonne vingtaine d’années, nous avons connu son travail lors d’une visite à New-York où nous avons acheté une de ses œuvres qui trône maintenant dans notre living. Charles Fazzino a eu l’amabilité de nous dédicacer son livre.

Le lundi matin, nous avons reçu la visite de la dernière cigogne qui passe l’hiver chez nous. Elle préfère certainement les tomates crevettes à la bouffe sénégalaise car elle passe l’hiver dans le patelin où les habitants la nourrissent et s’occupent d’elle (ou « il » ?).

Eric









dimanche 8 novembre 2015

Back to the roots

En ce dimanche ensoleillé, rando Vtt à Seraing. C'est là que j'ai vécu mes 20 premières années. Il n'y a pas vraiment de quoi en être fier mais, bon, c'est ainsi.














dimanche 11 octobre 2015

Rando VTT d'El Botroul à Ottignies





De retour de cette super-rando : trace, fléchage, ravitos, météo, after,… Tout est bon. Cela nous a fait découvrir pas mal de nouveaux chemins, dont beaucoup de privés, que nous ne connaissions pas. 

La dernière bouclette « plus technique » était très sympa mais la fatigue et le monde ne m’ont pas vraiment permis d’apprécier la boue dans laquelle je me suis retrouvé :s (de ma faute) à sa juste valeur.

J’ai également rencontré quelques connards qui pensent que tout leur appartient :@ et que les autres participants ne sont que des chicanes mobiles que l’on doit absolument essayer d’envoyer par terre pour gagner des points. Et en matière de « points », un jour, je m’en ferai un :@.

A part cela, tout va bien et nous serons de retour l’année prochaine :D.

Eric

dimanche 4 octobre 2015

VTT à Braine l'Alleud



En matière de Vtt, le Brabant n'est pas réputé pour ses dénivelés. Mais, bon, le dimanche s'annonçait superbe et la seule autre rando disponible était celle de Mazy que nous avons déjà pratiqué à moultes occasions. Comme nous ne connaissions pas celle de Braine l'Alleud, nous avons embarqué tout le bazar et filé en direction du Collège Cardinal Mercier. Avec un nom pareil, toutes les paires de saints devaient bien être de notre côté.
Valérie, probablement un peu refroidie par la rando de dimanche dernier où elle avait terminé à la ramasse miettes, s'est lancée sur un modeste 35 Km mais qui s'est quand même révélé être un 42, ce qui n'est quand même pas si mal.
Quant à moi, je suis parti sur le 55 km (58 en réalité).
Bon, c'est vrai que ce n'était pas la vallée de la Meuse mais, par contre, les paysages sont à la hauteur et je ne vous parle même pas des propriétés que nous avons eu l'occasion de voir. Nous avons du écumer l'ensemble des single-tracks du Brabant. Croyez moi, le mot "single" y trouve toute son importance car, à certains endroits, il y avait juste de quoi passer un guidon (et encore). Pas question d'y penser à doubler.
Bref, encore une super journée qui s'est terminée avec une Bertinchamp et un pain-saucisse en compagnie d'une paire de gallois qui avaient repéré mon t-shirt.

Eric

dimanche 27 septembre 2015

VTT des Chenappans à Genappe


A la faveur de l'été indien, nous nous sommes lancés, aux aurores, sur le 60 Km.