dimanche 5 mars 2017

VTT au pays de la couque de Dinant

Oufti … Dinant, ce n’est pas de la couque ni un morceau de gâteau et encore moins de la tarte. Ou alors avec de la pâte levée, très levée, du genre qu’on lève avec les cuisses. A moins de cinq kilomètres du départ, on atteignait déjà 250 mètres de D+. Heureusement que je m’étais levé (comme la pâte) tôt.

Je savais que la météo allait être délicate alors, hier, j’ai consciencieusement réglé mon réveil pour me sortir des bras de mort-fée avec la douce voix de la miss météo qui se planque derrière l’espèce de grille pain qui me sert de radio. Cette charmante (en fait, je n’en sais rien mais j’imagine) dame nous annonce une matinée grise mais sèche avec une flopée de nuages en provenance de l’ouest ( de France, quoi !) qui vont nous tomber sur le râble en fin de matinée. J’ignore si vous êtes comme moi mais à chaque fois qu’on m’annonce des nuages qui vont s’écraser sur le coin de ma gueule, ce sont toujours des nuages qui viennent de France alors que les éclaircies, elles, proviennent toujours du nord ou de l’est mais jamais de l’autre côté du champ de patates. Comme si les français n’avaient rien d’autre à faire que de me pourrir mon dimanche en m’envoyant leurs crasses. Parce que bien entendu, c’est toujours le dimanche que cela m’arrive, à l’exception notoire du samedi des wallos.

D’ici à ce qu’ils nous envoient leur vieux Fillon, il n’y a qu’un pas que je n’ai pas envie de danser avec eux. Déjà qu’il n’est pas gâté, le pauvre, avec une épouse prénommée « Pénélope ». A chaque fois, cela me rappelle le délicieux dessin animé « les fous du volant » avec la belle Pénélope Jolicoeur, le méchant Satanas et son chien Diabolo, Max le Rouge et son avion, Al Carbone accompagné de sa bande de truands, Rufus la Rondelle et son acolyte Saucisson, les frères Têtedure...  Cela dit, quand on y pense, ce dessin animé était assez prémonitoire avec ce qui se passe actuellement chez les faiseurs de nuages.

Amis français : envoyez donc les vieux trucs dont vous ne voulez plus autre part que dans mon jardin. Cela me permettrait d’engraisser ma matinale avant d’aller dépenser les quelques calories emmagasinées hier soir. Evitez donc d’essayer de communiquer avec nous par l’intermédiaire de nuages, utilisez donc le téléphone (le truc où on dit « allo » dedans) qui existe en Belgique depuis pas mal de temps.

Back to the rando : très honnêtement, j’ai trouvé les traces vachement bien foutues et qui m’ont fait connaître des coins n’appartenant pas encore à ma bibliothèque gps qui est pourtant, fort modestement, assez bien étendue. Le fléchage était des plus corrects et, même si les français ont essayés de perturber ma matinée avec un vent à décrocher les cornes, les affichettes O2 ont tenu fièrement tête à l’envahisseur venu d’ouest. Le ravito n’était pas gargantuesque mais il a rempli son rôle à défaut de mon estomac. Juste après la passerelle de Walzin (heureusement pour nous, inaugurée en grandes pompes l’année dernière),  s’est ouvert, devant nos yeux ébahis, un des plus beaux panoramas de la Lesse, à savoir le château de Walzin.

Nous sommes revenus à notre point de départ juste avant la chute de l’empire français sur nos têtes. Ils auront bien essayé mais les petites têtes belges sont restées bien sèches (la mienne en tous les cas).

Les 5 lignes du bikewash ont bien été utilisées de même que les douches bien chaudes mais faméliques.

Eric










dimanche 19 février 2017

Ce week-end, le printemps semble montrer le petit (tout petit) bout de son nez. Je suis parti sur un des tracés balisés de la ville que j’ai un peu amélioré « à ma sauce ».



Vous remarquerez que mon vélo est encore moyennement propre. Un petit 30 Km qui s’est terminé par une sieste bien méritée dans le divan.

Eric

dimanche 29 janvier 2017

VTT Morialmé : le dégel

C’est la première fois que j’arrive au départ d’une rando où on tombe à court de bulletins d’inscriptions. Peut-on en déduire que le succès était au rendez-vous et que des milliers de Vttistes ont envahi cette région ardennaise dont seul mon GPS connaissait l’emplacement ou bien que l’organisation tablait sur 20 cm. de  neige bien damée et impropre à la pratique de notre sport ?

Bref, j’ai quand même versé mon écot de 5 euros. Remarquez que, contrairement à ce qui se passe chez Publifin, ici, on doit payer pour participer.

A peine 300 mètres après le départ, me voilà confronté à une petite côte bien piquée des vers (de bière) qui donne tout de suite le ton de l’ensemble de cette rando : de la boue et des ornières. Sans aucun doute, la météo est au dégel et les pneus spécial-boue-qui-colle qui m’ont valu des déboires la semaine dernière à Maredsous, ont été plus que précieux aujourd’hui.

Le fléchage n’était pas au top de ce que l’on peut faire. Sur la route, la couleur vert pomme-trop-cuite-au-four n’est pas des plus visibles. Les affichettes O2bikers n’étaient pas mal placées mais, bien souvent, le vent les a racrapotées (racrapoter : j’adore ce mot qui est bien de chez nous) et la direction à suivre n’était visible qu’au dernier moment. Sans parler du croisement où le retour s’est confondu avec l’aller ce qui a valu quelques centaines de mètres de rab à plusieurs d’entre nous.

Plusieurs traversées de champs bien ornièrés en ont fait chier plus d’un … Oups, peut-être ne peut pas utiliser ce mot là ici. Je reformule : les ornières nous ont fait couler un bronze. Cela coulait tellement que le fond des dites ornières était plein de … enfin, bref, vous voyez ce que je veux dire😕.
Au retour, le bike wash, planqué derrière la file de zombies informes et unicolores, n’était pas mauvais mais j’avais quand même repéré le tuyau de gauche qui donnait vachement plus de pression que celui de droite.

Dans l’ensemble, j’ai bien apprécié ce retour à la boue qui était un bon préambule à mon divan devant la victoire de Wout Van Aert 🙌🙌🙌au championnat du monde de cyclocross.

Je profite de la parole qui m’est donnée ici pour vous inviter au prochain challenge Vtt PUBLIFIN qui aura lieu de 1/4/2017 dans la région de Liège. C’est la seule rando Vtt où on vous paye pour ne pas y participer. Ce challenge a lieu sous le patronage de la ville de Liège, de la communauté française de Belgique, de la province de Liège, de la région wallonne, d’une flopée de ministères, de Nethys, des sièges Mailleux, de la bière Carapils et de plein d’autres 😄. De nombreux prix seront distribués : un ticket de Win-for-Life avec sa pièce de grattage, un bon de cumul bourgmestre-député-échevin, une ouverture de compte bancaire à Luxembourg et, le fin du fin : un magnet pour mettre au frigo 👍.

Que demander de plus ?

Donc, le 1/4/2017, surtout ne venez pas très nombreux👿.

Eric



 



dimanche 22 janvier 2017

VTT Maredsous : dji n'a jamès ieû si freu mes deûts qu'oûy !

Que ceux qui ont préféré rester sous la couette ce matin soient maudis jusque la 4ème génération ! 

Bon, je reconnais que je n’en menais pas large en sortant de ma voiture : -11 ° au thermomètre. En sachant que je quittais une bagnole à +20, je ne pensais pas survivre à un tel pont thermique. J’ai quand même choisi de partir tard et c’est seulement vers 10h30 que je me suis élancé sur le tracé du saut à ski de Garmiche-Maredsouschen. Déjà, dans le premier bois, j’ai failli m’étaler sur plaque de glace et je ne vous parle même pas de la descente casse-pipe qui se prend habituellement sur le vélo un peu plus loin. Mais là, ceux qui ont essayé ont vu leur roue avant se dérober devant eux.

Bref : çà caillait grave ! Mais que de paysages superbes que nous avons rarement l’occasion de voir chez nous. Rien que pour cela, ma journée était faite.

J’avoue quand même avoir raccourci ma rando, le parking était vraiment trop près de la bifurcation. 

Une petite douche bien chaude et j’étais prêt à repartir. Bizarrement, pas de bikewash cette année. On se demande bien pourquoi. D’un autre côté, les vélos étaient juste un peu poussiéreux et ce n’était pas très utile.


Eric







dimanche 15 janvier 2017

VTT à Rivière

Pendant que certain( e )s produise(nt) des tonnes de CO2 pour aller se dorer la pilule sur des plages bondées en buvant des cocktails à base d’alcools frelatés et de fruits traités aux pesticides, d’autres profitent de la superbe météo belge pour se remplir les poumons de bon air bien sain en achevant la journée par la consommation de boissons provenant de produits issus de l’agriculture biologique.


Eric



vendredi 11 novembre 2016

« Raid » à Porto

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« Raid » à Porto

Le terme n’est pas anodin.

En effet ceux qui pensent réserver un gentil petit citytrip d’automne dans l’intention de flâner encore quelque peu au soleil avant d’affronter l’hiver se trompent.

Un séjour à Porto requiert un solide entraînement de plusieurs mois, ainsi qu’un test à l’effort chez un médecin du sport, un certificat qui atteste de l’absence de toute pathologie cardiaque, de la solidité des genoux, du parfait équilibrage des hanches et du bassin, ainsi que de la musculature du dos. La Tienne Holà, à côté de ça, c’est du pipi de chat !!!

Accessoirement un certificat de bonne vie et meurs, au vu du nombre d’églises et de saints qui jalonnent la ville.

Par contre, si votre vue commence à baisser, c’est le moment d’y aller sans lunettes ! cela vous évitera le malheureux constat de l’état de délabrement de la majorité des bâtiments, maisons et édifices, en partant des trous dans les toitures, jusqu’à l’absence totale ou partielle de vitres et la déconfiture des châssis.

Nous devons le dire, même si Porto est doté d’un charme fou et d’une attractivité débordante, c’est la ville la plus délabrée qu’il nous ait été donné de voir, à ce jour, en Europe de l’ouest.

Témoins d’un passé très riche, une grande majorité des magnifiques bâtiments Art Nouveau et des maisons de maîtres sont actuellement dans un état d’abandon total, bien qu’occupés à tous les étages.

Ajoutons comme note particulièrement positive pour clôturer : un soleil généreux, un grand ciel bleu, le fleuve et l’océan, une palette de couleurs magnifique et l’immense gentillesse des portugais, souvent totalement désintéressée et gratuite.


Valérie

mardi 1 novembre 2016

VTT à Hoeilaart


Aujourd’hui, nous avons participé à notre troisième classique automnale flamande à Hoeilaart. 

Une météo radieuse était annoncée. Je suppose que cela devait provenir du reste de l’été indien que les canadiens nous ont fourgué afin que nous signions leur traité commercial. 

Au départ de Namur, nous étions plutôt dans la brume aussi avons-nous décidé de postposer notre réveil matin d’une heure, histoire de ne pas se la refaire « gorilla in the mist » et de voir où nous posons nos roues.

Bien nous en a pris car quand nous sommes arrivés vers 10h, une place venait de se libérer à 30 mètres des inscriptions. Il s’agissait probablement d’un gusse qui était parti très tôt en décidant de ne pas suivre une allure de corbillard et qui a roulé à tombeau ouvert pour être revenu à temps pour faire les tombes. Ben oui, quoi, c’est la tousse, hein !

Le tracé était planté pas très loin de celui de la semaine dernière à Overijse mais nous sommes partis dans une direction tout à fait différente puisque la quasi entièreté de la rando s’est passée dans la forêt de Soignes qui est superbe en cette saison.

Je vous vois venir, la forêt de Soignes, des grandes et larges allées toutes plates, un virage tous les 3 kilomètres… Que nenni ! Comme l’année dernière nous avons roulé dans pas mal de singletracks bien sinueux et rapides à souhait. Bon, vous me direz que ce n’est pas toujours simple quand on a un de ces anabolisés aux fesses qui fait le forcing pour passer. Mais heureusement, tout le monde ne se prend pas la citrouille sur cette rando et les choses se sont bien passées.

J’ai quand même assisté à deux belles chutes dans des descentes, ma foi, assez techniques. Le premier est resté sur le carreau, l’épaule en compote, et l’autre a failli y laisser ses os mais il s’est relevé de sa tombe pour repartir tant bien que mal.

Le fléchage était très bien. Aucun marquage au sol et uniquement des flèches fluos jaunes en plastique attachées à des piquets, murs, arbres, … C’est propre et non polluant. A mon avis, c’est vraiment la voie à suivre.

Le ravito était correct. On y trouvait les habituelles gâteries ainsi que cette espèce de liquide qui a le goût et la couleur d’une eau de vaisselle refroidie et qui est sensée nous booster jusqu’à l’arrivée ou, à tout le moins, jusqu’à l’arrêt à la prochaine feuillée.

A l’arrivée, cinq ou six postes de bike wash étaient opérationnels avec suffisamment de pression que pour enlever la poussière accumulée par nos destriers. Nous n’avons pas vu l’ombre d’une flaque d’eau de la journée.

La météo était vraiment exceptionnelle. Alors, je ne sais pas pour vous mais moi, je pense que le réchauffement climatique est inéluctable alors, autant en profiter. Ceux qui veulent lutter contre n’ont qu’à vivre à frigo ouvert.

Eric


dimanche 30 octobre 2016

Réchauffement climatique à Namur

Bon, ok, nous sommes tous d’accord que l’automne est là. Le thermomètre est en baisse, les feuilles des arbres se pèlent à la ramassée, les pubs de Saint-Nicolas sont dans nos boîtes et les miss météo ont ressorti les leggings de leurs placards. Mais, n’empêche qu’il faisait quand même grand soleil ce dimanche. 

Certains prétendent que les canadiens tenant absolument à faire signer le CETA, nous ont embobinés en nous balançant l’été indien dans la figure. Je n’ai pas vu beaucoup d’indiens mais l’été, çà, oui : 17° en terrasse.


Peut-être même est-ce le réchauffement climatique dont on nous parle tant qui a poussé un requin pélerin à s’échouer sur la plage de La Panne ? D’ailleurs, les flamands, qui sont des gens à qui on ne la fait pas, ont décidé de prendre leur bâton (de pèlerin) et d’investir dans l’achat de terrains au nord de Bruxelles. On leur a suggéré de laisser la Flandre aux demandeurs d’asile et de venir s’installer en dessous du pont de Vilvorde … en attendant l’inéluctable montée des eaux de la Mer du Nord. 

Croyez-les, la prochaine côte belge sera sur l’axe Hasselt-Leuven-Vilvorde. On espère sauver Zaventem. Deux problèmes seront ainsi réglés d’un coup : la crise des réfugiés et la chute des prix des maisons à Molenbeek.

Nous avions prévu un déplacement Vtt à Villers-la-Ville mais les conséquences de notre trail nocturne de vendredi nous ont convaincus de fêter le passage à l’heure d’hiver comme il se devait, à savoir … en restant au lit.

Il était 11h quand nous avons sorti les vélos de la cave pour leur faire prendre un air de touriste chinois à Disneyland. Appareil photo au poing, nous avons visité Namur, sa Citadelle, ses ponts et sa cuisine. Pour terminer par une frite à la terrasse de la Schtouff, au pont de Jambes. Et comme la digestion de la frite s’est révélée plus ardue que prévue, nous avons terminé notre tour par une petite sieste.


Cela dit, si on doit voter pour ou contre le réchauffement climatique, moi, je suis d’avis de le garder.

Eric







dimanche 23 octobre 2016

VTT à Overijse

Ne croyez pas que je me dévoue pour écrire des comptes rendus sur les rando Vtt organisées de l’autre côté de la frontière linguistique. D’abord, c’est très loin de chez moi … vous pensez : 30 kilomètres, c’est tellement éloigné et puis c’est un pur hasard si nous aimons aller rouler là bas. Aujourd’hui, nous avons transporté nos bécanes à Overijse.

Une fois sur place, il a fallu en trouver une … de place. A deux kilomètres à la ronde, pas moyen de caser sa bagnole. Et le départ avait lieu d’un club installé en plein milieu des champs. C’est tout dire comme la fréquentation risque d’être explosive.

A l’inscription, première bizarreté : on paye d’abord (5 euros) et puis, après, on remplit sa fiche que l’on place dans une urne. L’inverse de ce que nous sommes habitués de faire.

Contrairement à Aalter qui affichait un profil digne de celui de ma première petite copine, celui d’Overijse m’a plutôt fait penser à la silhouette de Sandra Kim, un lendemain de tournage de pub pour Mora. Mine de rien, ce n’était donc pas très plat, même pour la Flandre et même si nous avons fait quelques incursions en BW.

Même ici, nous avons pu côtoyer quelques mobylettes électriques et on se demande bien pourquoi. Si on a fait croire aux habitants de Knokke que la montée sur la digue était un col de catégorie 1, une enquête approfondie a pu déterminer que les détenteurs brabançons de ces engins pensent qu’appuyer sur les pédales agrandit les rides du trou de balle. N’importe quoi ! Cela dit, c’est vrai qu’une cure de Botox à cet endroit peut avoir des dommages collatéraux insoupçonnés.

Ici, le fléchage est exclusivement fait par des panneaux accrochés à tout ce qui peut faire office de support. Pas de peinturlurage de la route et on ne risque pas de suivre les flèches de la rando de l’année dernière sans y prendre garde. Tout bien réfléchi, c’est une bonne idée mais cela doit demander un sacré travail de défléchage. Chaque traversée de route est « protégée » par un signaleur qui n’a pas trop à faire car les automobilistes locaux sont assez respectueux des vélos.

Nous avons beaucoup apprécié le tracé (entièrement différent de celui de l’année dernière) qui nous a fait passer par de bien beaux endroits. Il y avait quelques singletracks mais qui demandaient peu de technique.

Le ravito était très bien achalandé. Rien à y redire. Et, de plus, un accessoire jamais vu chez nous y est installé, à savoir … des toilettes (style toilettes mobiles de ma copine Kathy). … euh … je ne veux pas dire qu’il n’y a pas de bidoches chez nous mais ils ne sont jamais présents sur des parcours vtt. Cela peut sembler inutile mais, d’abord, cela évite à la population locale de se retrouver avec toutes ses haies brulées par les déjections de résidus de bière de la veille. Ensuite, cela peut s’avérer utile pour les possesseurs de mobylettes électriques qui n’ont pas bien lu les contre-indications liées à l’usage de certains médocs.  Enfin, je fais partie de ceux qui pensent que l’avenir du vélo et du vtt en particulier passe par les femmes. Et si vous voulez attirer plus de femmes, il faut des toilettes, propres si possible.

Quant à la météo, pas de doute : nous sommes entrés de pleins pieds dans l’automne. Je pense que le thermomètre n’a pas du dépasser 5 degrés. Toutefois, il faisait bien sec et nous avons eu très peu de boue.

A l’arrivée, le bike wash était royal. Une douzaine de postes avec de la pression en suffisance. Juste de quoi virer le sable récolté dans nos transmissions.

A l’année prochaine,

Eric






samedi 15 octobre 2016

rando VTT en Flandre, à Aalter

Une fois n’étant pas coutume, nous avons participé à une rando VTT à Aalter, en Flandre. Cela n’a rien à voir avec une rando à Namur, à Villers-la-Ville ou à Thuin. D’abord, cela se passe le samedi. Je peux supposer que c’est pour permettre aux 3 derniers vttistes cathos d’aller à la messe le lendemain pour confesser l’after du samedi.

L’organisation est impeccable. Le départ se donne à l’entrée d’un grand hall multi-sports où vous trouvez des vestiaires (propres), des douches (propres) avec de l’eau (froide ET chaude), des toilettes (propres), un accès PMR, une cafétéria pratiquant des prix plus que démocratiques et pour la modique somme de 5 euros, vous avez droit, en prime, à un hot-dog lors de votre retour.

Ici, on n’organise pas un truc pour la kermesse du boudin avec trois pelés et deux tondus. Non, quand on organise, ce sont plus de mille deux cents personnes qui débarquent. De tous âges et de toutes conditions sociales car, en Flandre, le vélo est avant tout un sport démocratique.  En parlant de vélo, vous en trouvez de toutes sortes mais surtout des modèles les plus improbables : des cyclo-cross, des vélos hollandais, avec le rétroviseur, avec le panier pour le chien (mais sans le chien), un max de freins à patins et de hardtails. Avec nos vélos fullsus et notre sac à dos, on nous regardait comme des martiens. Bizarrement, on y trouve pas mal de mobylettes électriques. Je suppose que cela doit être la proximité de Knokke et ses prout-prout-ma-chères qui fait que c’est à la mode. C’est aussi le royaume du moulebite intégral lycra. Je me demande bien pourquoi ma femme me dit que je suis le roi de la moule mais pas celui du moulebite. Je suppose que c’est parce que nous sommes dans un mois en « r ».

Ici, on roule en club ou en famille. Et les femmes sont plus que présentes en nombre et pas pour faire de la figuration. Croyez moi quand vous avez un train derrière vous … dégagez vite fait. C’est la meilleure solution.

Pour situer les choses, la rando faisait un bon 43 km pour un dénivelé positif de … 83 mètres. Et non, je n’ai pas oublié un zéro après le 83. Inutile de vous faire un dessin, c’était aussi plat qu’un électro-encéphalogramme de Donald Trump. Mais attendez avant d’éclater de rire et de croire que les flamands sont de petits joueurs.

D’abord, quand c’est plat, vous n’avez pas d’autre choix que d’appuyer sur les pédales. Pas question de vous relâcher les guiboles dans les descentes. Et pour cause : il n’y en a pas. Quand c’est plat, pas question non plus de monter les côtes en danseuse. Et pour cause : il n’y en a pas. Comme corollaire, vous êtes condamnés à rester le cul assis sur votre selle et je vous jure qu’après 20 kilomètres, vos fesses pleurent pour une bonne montée bien tapée. Quant c’est plat, les flamands sont à la fête. N’essayez pas des les suivre et oubliez, ne serait ce qu’un instant, la pensée fugace d’essayer de les dépasser. Ils sont dans leur domaine de prédilection, là où ils excellent et vous n’avez aucune chance.

Quant c’est plat, trouver un singletrack relève de la gageure. Quasiment toute la trace se fait sur des chemins larges et bien droits. Bon, ils ont quand même réussi à nous trouver quelques bois avec de la boue (un tout petit peu) où nous avons pu faire étalage de nos talents de spécialistes de la merde qui colle. Quand j’écris « étalage », il faut quand même se méfier de qui va s’y coller car ils sont loin d’être manchots de la jambe en la matière.

Nous avions également oublié de prendre en compte un élément important, à savoir : le vent. Parce qu’ici, pas question de se planquer derrière les arbres. Et pour cause : il n’y en a pas (ou peu). Et, pour peu que le vent vous arrive droit dans la gueule, ce sont vos jambes qui crient au secours. Comme quoi, un vent de face, cela ne sent jamais bon .

Au retour, le bikewash est à la hauteur de l’événement. Une bonne quinzaine de postes sont actifs et avec une pression largement suffisante. Il faut bien dire qu’avec la quantité de sable que nos transmissions ont dû ingurgiter, le nettoyage a été le bienvenu et était quand même assez facile.

Bref, nous avons passé une très bonne journée, comme souvent quand nous allons rouler dans le nord de notre beau pays. Nous sommes rentrés rétamés, le cul en douleurs mais heureux.