dimanche 11 mars 2018

L'effet du VTT sur nos organismes


Il est exact que Valérie et moi sommes des fans de VTT (= le vélo de montagne pour ceux qui ne parlent pas comme nous 😉). Et je suis certain que vous pensez tous que nous sommes dans une forme physique et intellectuelle éblouissante et que le vélo a une excellent influence sur tous les trucs qui sont secrétés entre nos deux oreilles et qui portent un nom imprononçable se terminant par « ine » (endorphine, dopamine, adrénaline, morphine, libertine, capucine, tétine, …).

Et ce n’est pas faux … dans mon cas 😈.

Vous êtes habitués de voir nos photographies qui vous montrent des athlètes en action, en plein effort, en train de développer nos muscles d’airain. Mais avez-vous déjà vu les effets de ces exercices sur notre organisme … ou, en tous les cas, sur celui de Valérie 😊 ?

Après une trace VTT, la première chose que fait Valérie, est de se lancer sur un sachet de frites accompagné d’une bière (pour commencer). Ok, la bière et les frites belges (je tape le premier qui me parle de french fries 😡) ont ce petit quelque chose qui vous rend dépendant mais certains y sont plus sensibles que d’autres.

La preuve en images (poussez le son de votre haut-parleur) 😊😊😊.





dimanche 4 mars 2018

Huldenberg


Ce week-end, dans le namurois, il n’y avait pas grand-chose à se mettre sous la dent aussi nous sommes allés voir de l’autre côté de la frontière linguistique, du côté de Huldenberg. C’est le patelin voisin de Overijse où la rando vtt nous a déjà vus passer quelques fois. On s’est dit : bof … Huldenberg, cela doit être comme celle d’Overijse (qui, cela dit, était déjà très bien). Et bien, que nenni … c’était encore mieux.

Une organisation à la flamande : tu arrives avec ta bagnole et toutes les places de parking sont déjà prises. Peu importe, une cohorte de Playmobils, version 1.0, sont là pour te guider vers des emplacements libres. On nous a fait garer à côté du cimetière. Heureusement que ce n’était pas prémonitoire .

Ensuite, tu démontes tes brols de la voiture et tu pars aux inscriptions, dans un très beau hall des sports. Bizarrement, tu payes d’abord (5 €) et tu déposes ton bulletin d’inscription dans une boîte, au départ de la rando. J’avais déjà vu cette façon de faire à Overijse.

Il faut quand même savoir qu’à Namur, il n’y avait plus un flocon de neige dans les chemins. A Huldenberg, c’était loin d’être le cas : neige et glace étaient toujours présentes et certains l’ont appris à leurs dépens. Dans certains canyons encore couverts de neige, nous avons eu l’impression d’entrer dans un frigo. Sur les hauteurs, par contre, en plein soleil, le printemps s’annonçait déjà.

Je dois bien dire que j’ai rarement vu un fléchage aussi bien fait. Bien visible, après une bifurcation, un rappel des distances, un petit panneau en bas de chaque côte pour indiquer le dénivelé, plusieurs panneaux Strava.  Nous avons également eu droit à quelques beaux passages dans des propriétés privées.

Les ravitos étaient bien fournis et, chose rare, une toilette était disponible.

Globalement, le nombre de kilomètres sur l’asphalté était très réduit. Je pense que les organisateurs ont très bien exploité leur région afin de faire parcourir un maximum de très beaux singles dans les bois.

A l’arrivée, une dizaine de bikewashes connectés à la lance à incendie locale ont permis de décrasser les vélos qui en avaient bien besoin. Vestiaires et douches (chaudes) pour le décrassage des passagers.

Après l’after, retour vers notre parking qui, comme tous les cimetières, se trouve en haut … tout en haut (pfff …) du patelin.

Franchement, de nombreuses organisations devraient s’inspirer de celle-ci.

A refaire, sans modération …

Eric



dimanche 28 janvier 2018

Faites la boue pas la guerre.

Durant toute la semaine qui précédait la rando de Walcourt, la météo s’annonçait assez bonne pour le dimanche. Bien entendu, dimanche matin, le ciel était plombé, la tête dans les nuages et le cul dans le crachin 😖.

J’ai déjà participé plusieurs fois à cette rando et j’en ai toujours gardé de bons souvenirs. L’année dernière, il faisait tellement froid que les corps de roues libres gelaient avant même le départ. Aujourd’hui, au moins, aucun risque de ce côté-là. Les traces sont variées et les ravitos assez réputés pour leur côté gastronomique. Cette année, nous avons eu droit à des crêpes, des fricassées et du thé chaud. 

Personnellement, j’ai également beaucoup apprécié les pâtes de fruits qui complétaient assez bien le Nutella … dans lequel nous avons pataugé les neuf dixièmes de la journée.

« Que de boue, que de boue, que de boue »  … répétez cela une quinzaine de fois sans respirer et vous aurez une bonne idée de la journée. Même avec mes pneus « spécial boue qui colle », je me suis retrouvé plusieurs fois à pédaler dans le vide. Plus aucun grip, un gros boudin autour de mes pneus et vive les pédales sans clips 😀 !

Nous étions partis à quatre, plein d’entrain … après cinq kilomètres nous étions déjà emboués jusqu’aux yeux quand quelques problèmes mécaniques sont apparus sur le vélo d’une de nos compagnes.

Brigitte, puisqu’il s’agit d’elle, tenait un discours similaire à celui-ci :
Bri : j’ai des problèmes de selle💩
Moi : c’est mou ou c’est dur ?
Bri : j’sais pas, ça descend tout seul (son vélo a une selle escamotable qu’elle n’utilise jamais).
Moi : alors c’est mou ! Et cela glisse ?
Bri : ben oui, chaque fois que je pédale
Moi : tu lèves ton derrière, tu appuies sur ton bouton ...
Bri : ??? 💬
Moi : non, pas celui-là. L’argenté, sur le guidon !

Après 10 kilomètres :
Bri : je crois que mon corps se sépare de mon esprit
Moi : ??? 💬

Après 12 kilomètres :
Bri : y a plus personne, on s’est pas trompé de flèche ?
L’écho : non, on les a tous lâchés 💪

Après 15 kilomètres :
On a toujours l’image mais le son s’est perdu dans la boue :
Bri : …
Nous : 😊

Au ravito des 20 kilomètres :
Bri : oui madame, je reveux bien une cinquième crêpe.
Bri : vous auriez du rhum pour accompagner ma crêpe ?
Bri : on coupe au court ?

A l’arrivée, 6 bikewashes avec un débit suffisant et un sixième avec un débit prostatique. La file n’était pas trop longue et les vélos sont ressortis comme des sous neufs.

L’after était d’enfer. Pour peu, on se serait cru au début des soumonces. La fanfare était là, il ne manquait que les sabots et les Gilles.

Comme nous étions stationnés au diable-veau-vert, je peux supposer que l’affluence était présente et que les organisateurs ont terminé la journée avec la banane.

Eric






dimanche 14 janvier 2018

lundi 1 janvier 2018

Jour de l'an à Namur

L'année 2018 semble bien s'annoncer.


dimanche 10 décembre 2017

VTT dans la neige



 Ce matin, la neige a commencé à tomber juste quand nous avons enfourché nos vélos. Cela ne s'est pas arrêté de la matinée.


samedi 2 décembre 2017

Mountainbikers do it better ! ... ou 12 raisons pour pratiquer le Vtt

Le rasoir de l’Occam
D’après certaines études, l’homme (et la femme) de 2100 sera complètement glabre. En attendant le  réveillon du prochain siècle, nous devrons encore nous contenter de nous désherber, sans glyphosate, chaque jour (pff …).
Les routiers préfèrent généralement un visage rasé de près avec des favoris bien dessinés. Les moutainbikers, eux, n’en n’ont rien à foutre. La barbe de trois jours et les cheveux longs  sont considérés comme tout à fait normaux.

La pyramide et les diabolos mentent.
Un cycliste du Tour de France ressemble à une pyramide : tout dans les jambes, pas grand-chose dans les bras et un torse de pigeon. Bref,  un croisement entre de Hulk et ET.
Les journalistes mentent quand ils racontent que les cyclistes sur route sont des sportifs complets. Je dirais plutôt qu’ils sont des demi-sportifs à dessous hypertrophié et un haut sous-développé.
Avouez quand même un Gregg Minaar ressemble plus à un diabolo : des bras (2) et un torse puissants, des jambes (2) musclées, la puissance à l’état pur.

Les défilés parisiens
Sur route, le lycra reste toujours à la mode, ce qui fait ressembler un peloton du Tour de France à une sortie touristique pour folles en goguette. Ils portent leur moulebite très ajusté au corps de manière à rendre bien visible le moindre petit bourrelet.
La mode vttiste est caractérisée par différents types de shorts et de jerseys généralement bariolés de publicités pour des marques de bières ou de vélos. Les armures de protections peuvent ajouter une couche de virilité aux enduristes et aux descendeurs. Certains d’entre eux doivent même se couvrir la tête d’un casque intégral afin de se protéger des assauts de leurs innombrables groupies qui gravitent autour des courses.
Nous préférons les vêtements amples dans lesquels nos muscles puissants peuvent se développer librement et se déplacer selon les contraintes imposées à nos corps d’airain.

La carte de géographie
Là où les routiers nous montrent des corps propres et sans tache, les Vttistes sont fiers d’arborer leurs différentes cicatrices, témoignages de leurs nombreux exploits. Certains d’entre eux vont même jusqu’à tatouer le lieu et la date de l’incident sous chaque cicatrice. La classe ! Vous voulez apprendre la géographie ? Oubliez la mappemonde et engagez plutôt un vttiste.

Faites la boue, pas la guerre.
Afin de ne pas salir son beau maillot, le roadie évite toujours de passer dans les flaques d’eau. Le biker, lui, ne conçoit pas de rentrer propre à la fin d’une trace. Il en va de même pour le vélo parce qu’un biker sans boue n’est qu’un roadie déguisé.

Disc-jockey
Les rois du tarmac ne sont pas connus pour leur modernité ni leur enthousiasme pour les nouvelles technologies. Leurs bécanes sont toujours équipées de freins cantilevers, de pneus lisses, de câbles et de toutes ces petites choses que nous avons remplacées par des disques, de l’hydraulique voire même de l’électronique. Bon, ok, je vous concède que les changements de vitesses sont électriques sur les vélos de route. Mais là où ils ont besoin de trois plateaux, nous n’en n’utilisons plus qu’un seul.

La fée électrique
L’apparition de motocyclettes électriques dans les bois a permis d’ouvrir de passionnantes discussions sur les bienfaits  (ou non) de ces engins. Imaginez donc comment les afters et les forums étaient ternes sans ces engins, générateurs de controverses. Dans un vtt, au moins, il n’est pas nécessaire de cacher le moteur sous peine de disqualification.

Les afters bio
A l’arrivée, les routiers se goinfrent de boissons énergisantes et réhydratantes soigneusement dosées afin de restaurer leur équilibre intérieur. Nous préférons les boissons naturelles à base d’eau, d’orge, de houblon (et parfois de malt). Leur dosage est tout sauf soigneusement mesuré. Ces compléments alimentaires permettent une ouverture complète de nos chakras et, n’en doutons, pas de retarder l’heure du retour dans nos foyers.
A l’arrivée, un coureur du Tour de France est entouré de tout un staff dont le seul but est de le préparer à l’étape du lendemain. Nous ... bof ... une chaise, une table, une chope, quelques potes et nous sommes repartis … et pas besoin d’attendre demain … quoique …

Wall of fame
Un Froome ou un Contador sont bien en peine de pouvoir prendre un pot tranquillos dans le pub local tant ils sont poursuivis par leur notoriété. Les vttistes, eux, ne subissent pas ce problème de harcèlement. Et pour cause, personne ne les connait et c’est en toute simplicité qu’ils peuvent se déchirer grave au cafetar local.

Drifting
En balançant son corps sur la roue avant et en chassant méchamment son bassin d’un côté ou l’autre du vélo, il est possible, pour quelques secondes d’atteindre le nirvana cosmique qui consiste à faire glisser sa roue arrière dans le gravier. Cette sensation n’est connue que de la part des vttistes. Essayez donc cela avec un vélo de route et c’est l’hôpital assuré.

EPO
Racontez à quelqu’un qui n’est pas du milieu cycliste que vous faites du vélo de route et vous n’attendrez pas une minute que l’on vous parle d’Armstrong. Dites que vous faites du vtt et, en moins d’une minute, votre interlocuteur propose de vous offrir une bière en échange du récit de vos exploits.

Phéromones

Il a été scientifiquement prouvé que piloter un Vtt vous rend plus confiant vis-à-vis du sexe opposé. En Asie, des usines entières préparent des bouteilles contenant des phéromones de vttistes à destination des pays européens.

samedi 11 novembre 2017

Week-end à Oostkerke

Malgré la météo de ce week-end qui n’était pas annoncée comme glorieuse, nous avons décidé de prendre notre courage à deux mains et nos vélos à deux roues et de les emmener tous les quatre « à la mer » (comme on dit chez nous). En fait de mer, notre quartier général se situe à Oostkerke où nous avons l’habitude de nous retrouver quand le besoin s’en fait sentir. A part ces maudites cloches de l’église d’en face, ce petit village flamand est un havre de paix.

Les prévisions météo du vendredi après-midi étant plus mieux que moins pires, nous avons fait une percée vers Bruges, à une petite dizaine de kilomètres. Par sécurité, nous étions équipés de nos phares mais il n’a pas été nécessaire de les allumer car nous sommes rentrés tout juste avant l’endormissement du soleil.

Valérie avait préalablement demandé à l’hôtel s’il serait possible d’avoir une cassolette de moules pour le souper.  Accompagnées d’une bonne Omer (c’est de la bière), ces moules se sont révélées délicieuses.

Le samedi, nous avons prévu une rando Vtt organisée à Maldegem. Les inscriptions sont possibles de 7h00 à … 14h00. Je dois bien dire que nous ne sommes pas habitués à une plage d’inscription aussi importante aussi, décidons-nous de nous offrir une grasse matinée et c’est vers 11h00 que nous partons sur le 45 Km. Comme d’habitude, dans les Flandres, nous nous faisons dépasser par des séries de TGV qui nous laissent sur place. La météo est correcte. Quand je dis « correcte », cela signifie que nous sommes trempés, pas par le haut (la pluie) mais plutôt par le bas (la boue). Le vent, habituel dans la région, est relativement acceptable. Comme d’habitude, nous faisons impression avec nos vélos typés « enduro ». A l’arrivée, nous constatons un dénivelé impressionnant de … 113 mètres. Oufti ! Vous me direz que c’est de la gnognotte à  côté de 700-800 mètres et plus auxquels nous sommes habitués. Pas faux … mais attendez la suite.

Après un bon décrassage des vélos nous retournons à l’hôtel, à une petite vingtaine de kilomètres de là pour le nettoyage des pilotes (qui en ont bien besoin).

Pour le soir, Valérie nous a réservé un petit resto gastronomique (deux étoiles) à Damme qui nous a ravi.

La nuit de samedi à dimanche a vu déferler les hauts, les bas et les travers de hurlevent au point que l’on se demandait si ces foutues cloches n’allaient pas se retrouver par terre.  Dimanche matin, plus aucun nuage en vue. Le vent, par contre, décornait les bœufs et affolait les auvents de moulins.
Dans ces conditions pré-cataclysmiques, nous décidons bien entendu, et par souci de sécurité, de … sortir nos vélos et de partir sur une trace d’une cinquantaine de kilomètres en autonomie totale.
Je reviens vers ceux qui pensent que les dénivelés flamands sont de la pure rigolade. Essayez-donc, vous, de rouler face à un vent de plat pays sans le moindre arbre pour vous protéger. D’abord, vous avez toutes les chances de reculer. Pas de problème me direz vous, il suffit de partir en marche arrière. Ben là, croyez-le ou pas vous ne reculez plus mais vous avancez. Bizarre, hein, la Flandre.

C’est fourbus mais heureux que nous rentrons à l’hôtel. Décrassage, apéro, apéro, bonne bouffe, dodo …. Rrrrrrrr.

Eric




samedi 21 octobre 2017

L'étude posturale

J’avais déjà entendu parler de l’étude posturale sur un vélo. En gros, ce n’est pas un truc très sorcier. Cela consiste à faire comprendre à votre vélo que vous êtes mal foutu et qu’il doit s’accommoder de vos difformités pour qu’elles se voient le moins possible.

Et pour cela, le passage par un kiné (ou équivalent) spécialisé est nécessaire.

L’étude posturale est intéressante dans les cas suivants (liste non exhaustive) :

  • Vous comptez traverser l’Atlantique en pédalo et vous voulez être certain du modèle de flotteur à utiliser.
  • Vous êtes plutôt du style endormi et vous vous demandez si un vélo couché ne risque pas de vous être fatal
  • Vous comptez jouer la gagne au prochain Cape Epic mais Nino Schurter refuse de vous prêter ses jouets
  • Vous en avez marre que votre mère vous dise « tiens toi droit » à chaque occasion
  • Vous avez une journée pluvieuse en vue et le nettoyage du vélo ne vous tente pas.
  • Votre selle est cassée alors autant en acheter une qui ne vous écrase pas les roubignolles et  ne vous coûte pas la peau du cul.
  • Vous êtes mal foutu et vous ne voulez pas aggraver des choses

Bref, ce ne sont pas les motivations qui manquent.

J’ai fait ma petite étude de marché et j’ai lu beaucoup de bien sur le système mis en place par Specialized dans des magasins, pompeusement nommés, « Concept Stores ». Ce concept, le BG Fit, consiste à vous analyser dans tous les sens afin de définir avec précision les positionnements des différents éléments de votre bécane. Vous, c’est quand même trop tard pour changer, alors autant faire comprendre ce que l’on souhaite à une machine plus intelligente : le vélo.

Après quelques échanges de mails et un appel téléphonique pour définir les modalités (ben oui … ce n’est pas gratuit), un rendez-vous est pris un samedi pluvieux d’octobre.

J’arrive donc avec mon vélo que les techniciens ont prévu d’installer sur des rouleaux. C’est sans compter que, parait-il, mon système de fixation de roues n’est pas standard (un axe traversant DT Swiss 12x142). Bon … cela commençe bien … sans vélo.

Heureusement, le magasin possède une espèce de vélo d’appartement qui peut être dimensionné à n’importe quelles cotes. Il possède des vis, des vérins, des boulons, des tiges filetées, … dans tous les sens. Il suffit d’y installer mon guidon pour retrouver le même positionnement que sur mon Santa-Cruz. Ce n’est pas le vélo que je choisirais pour un Cape Epic mais cela devrait faire l’affaire … pensait-on J.

Mais voilà, le diamètre de mon cintre est de 35mm et leur standard est de 31.8mm. Le 35mm est quand même apparu en 2011 et s’est répandu en 2014 dans les vélos de DH et d’Enduro.

Bref, on a fini par me trouver un cintre devant faire l’affaire.

Le kiné s’est inquiété de mes attentes et m’a mesuré et scruté dans tous les sens, en me faisant prendre des postures parfois bizarres. Il a mesuré ma souplesse qui tient plus du chêne centenaire que du roseau. Après cela, la déprime a commencé. En résumé : j’ai une jambe plus courte que l’autre (comme le dahu), les pieds en canard et le dos comme un dromadaire. Je m’apprêtais à passer tout le bestiaire en revue et à me caser sur un vélo à 3 roues … quand il a mesuré la taille de mon SIF ...

... Ok ... je vois à vos têtes ahuries que vous ignorez ce qu’est un SIF. Il s’agit du Sillon Inter Fessier (bandes d’incultes). Certains pourraient penser à un diamètre de trou de balle (la période de la chasse arrive) mais il s’agit  en fait de la distance entre vos deux ischions. Et, non, « ischion » n’est pas le petit nom donné à vos bijoux de famille mais plutôt aux deux os sur lesquels vous appuyez, une fois assis.

Cette mesure en mains (si je puis dire), le choix de la selle a été très facile. Une Specialized Power. Celle-là (selle !) a tout de suite plu à mon tendre postérieur qui s’y est trouvé bien à l’aise. Bon, cela risque d’être un peu tricky dans les descentes techniques car elle est assez large et un peu encombrante quand on doit « passer derrière » mais mon cerveau d'en bas n’en veut pas d’autre. Alors, ce que derrière veut …

Afin d’alléger la pression sur les zones périnéales, la Power est largement évidée en son centre. J’espère juste ne pas m’y retrouver coincé un jour.

Une fois assis, on a remesuré le vélo, la position de mes genoux par rapport aux pédales, la distance entre le bec de selle et le centre du guidon, la hauteur de selle, l’avancement de la selle, … et j’en passe et des meilleures.

Bref … des ajustements, très légers, sont faits. Comme je roule « non clipsé », il n’a pas été nécessaire de régler les cales de mes chaussures.

Durée totale de l’étude : environ trois heures. Coût : 180 euros. Cela les vaut-il ? A priori, oui. Mais je suggérerais de passer à cette étude avant l’acquisition d’un nouveau vélo. Toutefois, ce concept étant celui de Specialized, je doute qu’un vélo d’une autre marque vous soit conseillé.

La première rando post-étude-posturale confirme le très bon choix de selle. Les subtils changements qui ont été faits à mes réglages m’ont également apporté une position, me semble-t-il, plus naturelle et malgré la boue omniprésente, je n’ai pas ressenti de gène dans le bas du dos (oui, un peu plus haut que le SIF) comme souvent lorsque le vélo glisse de l’arrière.

Eric

dimanche 6 août 2017

VTT, rando de Profondeville

Comme chaque fois, Profondeville nous a offert une des plus belles randos de l’année. Tracés, fléchages, ravito, sourires des crémières, … rien à redire. A l’arrivée, la Houppe, bière namuroise, coulait à flots.

Que du bonheur.

J’ai juste une remarque relative à ces foutus « verres » consignés qui font perdre du temps à tout le monde. Quand j’ai dû les reporter, c’est une file de 30 mètres qui m’attendait.

J'avoue être particulièrement fier de Valérie qui s'est tapé ses 1000 mètres de dénivelé positif sans mettre pied à terre (autrement que pour passer les barrières) dans les montées.

Eric