vendredi 27 avril 2018

dimanche 8 avril 2018

Rando de Grand-Leez


Après l’une des randos les plus dures de l’année à Malonne, sous une météo printanière et ensoleillée…
L’une des plus longues de l’année, sous une météo estivale de 23°… à l’ombre !!!

En dehors de la météo et de l’organisation parfaite, le clou de la rando de Grand-Leez fut incontestablement ses bois couverts de jonquilles à perte de vue !!!
En témoignent les quelques photos prises au vol… si l’on peut dire. Un vrai paradis sur terre…

Valérie





dimanche 1 avril 2018

Quebec au temps des sucres


Cela fait des années que nous souhaitions nous rendre au Québec pendant la période des sucres et de ses cabanes.

Ce moment-là est le secret bien gardé du célèbre sirop d’érable. Il faut quand même vous expliquer le principe. D’abord on passe au dépanneur local (le super-marché, quoi !) s’acheter quelques boîtes de sirop d’érable ainsi que quelques autres ingrédients (liquides pour la plupart) et on repart avec ses marchandises au milieu d’un bois dans une cabane (oui, je sais : « ma cabane au Canada » 😉).

Au milieu de cette cabane, vous retrouvez un gang de potes qui n’attendent qu’une chose : que vous déballiez les ingrédients annexes. Ensuite, on fait chauffer une grande bassine d’eau (avec toute la neige qu’il y a, il ne faut pas chercher longtemps pour trouver de l’eau). Une fois à température sauna, on ouvre les cans (les boîtes) de sirop et on les balance dans la flotte. La proportion est plus ou moins équivalente à celle de ce que les potes portent à leur bouche : entre 7 et 10 % 👀. Mais au stade où les participants sont déjà 💥, les proportions deviennent disproportionnées.

On laisse chauffer tout le bazar jusqu’à épuisement des ingrédients puis on injecte le tout dans des tuyaux qui filent directement vers un réseau qui circule, telle une toile d’araignée, vers l’ensemble des pauvres érables (qui n’ont rien demandé) et on leur force ce liquide sous leur écorce par un trou préalablement foré dans leur tronc.

Facile, non ?

💕

Eric


dimanche 11 mars 2018

L'effet du VTT sur nos organismes


Il est exact que Valérie et moi sommes des fans de VTT (= le vélo de montagne pour ceux qui ne parlent pas comme nous 😉). Et je suis certain que vous pensez tous que nous sommes dans une forme physique et intellectuelle éblouissante et que le vélo a une excellent influence sur tous les trucs qui sont secrétés entre nos deux oreilles et qui portent un nom imprononçable se terminant par « ine » (endorphine, dopamine, adrénaline, morphine, libertine, capucine, tétine, …).

Et ce n’est pas faux … dans mon cas 😈.

Vous êtes habitués de voir nos photographies qui vous montrent des athlètes en action, en plein effort, en train de développer nos muscles d’airain. Mais avez-vous déjà vu les effets de ces exercices sur notre organisme … ou, en tous les cas, sur celui de Valérie 😊 ?

Après une trace VTT, la première chose que fait Valérie, est de se lancer sur un sachet de frites accompagné d’une bière (pour commencer). Ok, la bière et les frites belges (je tape le premier qui me parle de french fries 😡) ont ce petit quelque chose qui vous rend dépendant mais certains y sont plus sensibles que d’autres.

La preuve en images (poussez le son de votre haut-parleur) 😊😊😊.





dimanche 4 mars 2018

Huldenberg


Ce week-end, dans le namurois, il n’y avait pas grand-chose à se mettre sous la dent aussi nous sommes allés voir de l’autre côté de la frontière linguistique, du côté de Huldenberg. C’est le patelin voisin de Overijse où la rando vtt nous a déjà vus passer quelques fois. On s’est dit : bof … Huldenberg, cela doit être comme celle d’Overijse (qui, cela dit, était déjà très bien). Et bien, que nenni … c’était encore mieux.

Une organisation à la flamande : tu arrives avec ta bagnole et toutes les places de parking sont déjà prises. Peu importe, une cohorte de Playmobils, version 1.0, sont là pour te guider vers des emplacements libres. On nous a fait garer à côté du cimetière. Heureusement que ce n’était pas prémonitoire .

Ensuite, tu démontes tes brols de la voiture et tu pars aux inscriptions, dans un très beau hall des sports. Bizarrement, tu payes d’abord (5 €) et tu déposes ton bulletin d’inscription dans une boîte, au départ de la rando. J’avais déjà vu cette façon de faire à Overijse.

Il faut quand même savoir qu’à Namur, il n’y avait plus un flocon de neige dans les chemins. A Huldenberg, c’était loin d’être le cas : neige et glace étaient toujours présentes et certains l’ont appris à leurs dépens. Dans certains canyons encore couverts de neige, nous avons eu l’impression d’entrer dans un frigo. Sur les hauteurs, par contre, en plein soleil, le printemps s’annonçait déjà.

Je dois bien dire que j’ai rarement vu un fléchage aussi bien fait. Bien visible, après une bifurcation, un rappel des distances, un petit panneau en bas de chaque côte pour indiquer le dénivelé, plusieurs panneaux Strava.  Nous avons également eu droit à quelques beaux passages dans des propriétés privées.

Les ravitos étaient bien fournis et, chose rare, une toilette était disponible.

Globalement, le nombre de kilomètres sur l’asphalté était très réduit. Je pense que les organisateurs ont très bien exploité leur région afin de faire parcourir un maximum de très beaux singles dans les bois.

A l’arrivée, une dizaine de bikewashes connectés à la lance à incendie locale ont permis de décrasser les vélos qui en avaient bien besoin. Vestiaires et douches (chaudes) pour le décrassage des passagers.

Après l’after, retour vers notre parking qui, comme tous les cimetières, se trouve en haut … tout en haut (pfff …) du patelin.

Franchement, de nombreuses organisations devraient s’inspirer de celle-ci.

A refaire, sans modération …

Eric



dimanche 28 janvier 2018

Faites la boue pas la guerre.

Durant toute la semaine qui précédait la rando de Walcourt, la météo s’annonçait assez bonne pour le dimanche. Bien entendu, dimanche matin, le ciel était plombé, la tête dans les nuages et le cul dans le crachin 😖.

J’ai déjà participé plusieurs fois à cette rando et j’en ai toujours gardé de bons souvenirs. L’année dernière, il faisait tellement froid que les corps de roues libres gelaient avant même le départ. Aujourd’hui, au moins, aucun risque de ce côté-là. Les traces sont variées et les ravitos assez réputés pour leur côté gastronomique. Cette année, nous avons eu droit à des crêpes, des fricassées et du thé chaud. 

Personnellement, j’ai également beaucoup apprécié les pâtes de fruits qui complétaient assez bien le Nutella … dans lequel nous avons pataugé les neuf dixièmes de la journée.

« Que de boue, que de boue, que de boue »  … répétez cela une quinzaine de fois sans respirer et vous aurez une bonne idée de la journée. Même avec mes pneus « spécial boue qui colle », je me suis retrouvé plusieurs fois à pédaler dans le vide. Plus aucun grip, un gros boudin autour de mes pneus et vive les pédales sans clips 😀 !

Nous étions partis à quatre, plein d’entrain … après cinq kilomètres nous étions déjà emboués jusqu’aux yeux quand quelques problèmes mécaniques sont apparus sur le vélo d’une de nos compagnes.

Brigitte, puisqu’il s’agit d’elle, tenait un discours similaire à celui-ci :
Bri : j’ai des problèmes de selle💩
Moi : c’est mou ou c’est dur ?
Bri : j’sais pas, ça descend tout seul (son vélo a une selle escamotable qu’elle n’utilise jamais).
Moi : alors c’est mou ! Et cela glisse ?
Bri : ben oui, chaque fois que je pédale
Moi : tu lèves ton derrière, tu appuies sur ton bouton ...
Bri : ??? 💬
Moi : non, pas celui-là. L’argenté, sur le guidon !

Après 10 kilomètres :
Bri : je crois que mon corps se sépare de mon esprit
Moi : ??? 💬

Après 12 kilomètres :
Bri : y a plus personne, on s’est pas trompé de flèche ?
L’écho : non, on les a tous lâchés 💪

Après 15 kilomètres :
On a toujours l’image mais le son s’est perdu dans la boue :
Bri : …
Nous : 😊

Au ravito des 20 kilomètres :
Bri : oui madame, je reveux bien une cinquième crêpe.
Bri : vous auriez du rhum pour accompagner ma crêpe ?
Bri : on coupe au court ?

A l’arrivée, 6 bikewashes avec un débit suffisant et un sixième avec un débit prostatique. La file n’était pas trop longue et les vélos sont ressortis comme des sous neufs.

L’after était d’enfer. Pour peu, on se serait cru au début des soumonces. La fanfare était là, il ne manquait que les sabots et les Gilles.

Comme nous étions stationnés au diable-veau-vert, je peux supposer que l’affluence était présente et que les organisateurs ont terminé la journée avec la banane.

Eric






dimanche 14 janvier 2018

lundi 1 janvier 2018

Jour de l'an à Namur

L'année 2018 semble bien s'annoncer.


dimanche 10 décembre 2017

VTT dans la neige



 Ce matin, la neige a commencé à tomber juste quand nous avons enfourché nos vélos. Cela ne s'est pas arrêté de la matinée.


samedi 2 décembre 2017

Mountainbikers do it better ! ... ou 12 raisons pour pratiquer le Vtt

Le rasoir de l’Occam
D’après certaines études, l’homme (et la femme) de 2100 sera complètement glabre. En attendant le  réveillon du prochain siècle, nous devrons encore nous contenter de nous désherber, sans glyphosate, chaque jour (pff …).
Les routiers préfèrent généralement un visage rasé de près avec des favoris bien dessinés. Les moutainbikers, eux, n’en n’ont rien à foutre. La barbe de trois jours et les cheveux longs  sont considérés comme tout à fait normaux.

La pyramide et les diabolos mentent.
Un cycliste du Tour de France ressemble à une pyramide : tout dans les jambes, pas grand-chose dans les bras et un torse de pigeon. Bref,  un croisement entre de Hulk et ET.
Les journalistes mentent quand ils racontent que les cyclistes sur route sont des sportifs complets. Je dirais plutôt qu’ils sont des demi-sportifs à dessous hypertrophié et un haut sous-développé.
Avouez quand même un Gregg Minaar ressemble plus à un diabolo : des bras (2) et un torse puissants, des jambes (2) musclées, la puissance à l’état pur.

Les défilés parisiens
Sur route, le lycra reste toujours à la mode, ce qui fait ressembler un peloton du Tour de France à une sortie touristique pour folles en goguette. Ils portent leur moulebite très ajusté au corps de manière à rendre bien visible le moindre petit bourrelet.
La mode vttiste est caractérisée par différents types de shorts et de jerseys généralement bariolés de publicités pour des marques de bières ou de vélos. Les armures de protections peuvent ajouter une couche de virilité aux enduristes et aux descendeurs. Certains d’entre eux doivent même se couvrir la tête d’un casque intégral afin de se protéger des assauts de leurs innombrables groupies qui gravitent autour des courses.
Nous préférons les vêtements amples dans lesquels nos muscles puissants peuvent se développer librement et se déplacer selon les contraintes imposées à nos corps d’airain.

La carte de géographie
Là où les routiers nous montrent des corps propres et sans tache, les Vttistes sont fiers d’arborer leurs différentes cicatrices, témoignages de leurs nombreux exploits. Certains d’entre eux vont même jusqu’à tatouer le lieu et la date de l’incident sous chaque cicatrice. La classe ! Vous voulez apprendre la géographie ? Oubliez la mappemonde et engagez plutôt un vttiste.

Faites la boue, pas la guerre.
Afin de ne pas salir son beau maillot, le roadie évite toujours de passer dans les flaques d’eau. Le biker, lui, ne conçoit pas de rentrer propre à la fin d’une trace. Il en va de même pour le vélo parce qu’un biker sans boue n’est qu’un roadie déguisé.

Disc-jockey
Les rois du tarmac ne sont pas connus pour leur modernité ni leur enthousiasme pour les nouvelles technologies. Leurs bécanes sont toujours équipées de freins cantilevers, de pneus lisses, de câbles et de toutes ces petites choses que nous avons remplacées par des disques, de l’hydraulique voire même de l’électronique. Bon, ok, je vous concède que les changements de vitesses sont électriques sur les vélos de route. Mais là où ils ont besoin de trois plateaux, nous n’en n’utilisons plus qu’un seul.

La fée électrique
L’apparition de motocyclettes électriques dans les bois a permis d’ouvrir de passionnantes discussions sur les bienfaits  (ou non) de ces engins. Imaginez donc comment les afters et les forums étaient ternes sans ces engins, générateurs de controverses. Dans un vtt, au moins, il n’est pas nécessaire de cacher le moteur sous peine de disqualification.

Les afters bio
A l’arrivée, les routiers se goinfrent de boissons énergisantes et réhydratantes soigneusement dosées afin de restaurer leur équilibre intérieur. Nous préférons les boissons naturelles à base d’eau, d’orge, de houblon (et parfois de malt). Leur dosage est tout sauf soigneusement mesuré. Ces compléments alimentaires permettent une ouverture complète de nos chakras et, n’en doutons, pas de retarder l’heure du retour dans nos foyers.
A l’arrivée, un coureur du Tour de France est entouré de tout un staff dont le seul but est de le préparer à l’étape du lendemain. Nous ... bof ... une chaise, une table, une chope, quelques potes et nous sommes repartis … et pas besoin d’attendre demain … quoique …

Wall of fame
Un Froome ou un Contador sont bien en peine de pouvoir prendre un pot tranquillos dans le pub local tant ils sont poursuivis par leur notoriété. Les vttistes, eux, ne subissent pas ce problème de harcèlement. Et pour cause, personne ne les connait et c’est en toute simplicité qu’ils peuvent se déchirer grave au cafetar local.

Drifting
En balançant son corps sur la roue avant et en chassant méchamment son bassin d’un côté ou l’autre du vélo, il est possible, pour quelques secondes d’atteindre le nirvana cosmique qui consiste à faire glisser sa roue arrière dans le gravier. Cette sensation n’est connue que de la part des vttistes. Essayez donc cela avec un vélo de route et c’est l’hôpital assuré.

EPO
Racontez à quelqu’un qui n’est pas du milieu cycliste que vous faites du vélo de route et vous n’attendrez pas une minute que l’on vous parle d’Armstrong. Dites que vous faites du vtt et, en moins d’une minute, votre interlocuteur propose de vous offrir une bière en échange du récit de vos exploits.

Phéromones

Il a été scientifiquement prouvé que piloter un Vtt vous rend plus confiant vis-à-vis du sexe opposé. En Asie, des usines entières préparent des bouteilles contenant des phéromones de vttistes à destination des pays européens.