mardi 5 mai 2020

lundi 27 avril 2020

JC + 43 : de nouveaux potes


Comme la pluie est annoncée pour le reste de la semaine, je suis reparti avec mon vélo (pff … quelle corvée 😜) pour un tour d’une cinquantaine de kilomètres dans la campagne. Je me suis fait de nouveaux copains 👍qui sont encore plus confinés que nous.






dimanche 26 avril 2020

JC + 42 : nous avons la frite



La distanciation sociale que je pratique déjà depuis très longtemps ne me pose pas de problème. Le confinement, non plus. Et c’est même une très bonne chose car cela m’évite d’être obligé de rencontrer des gens que je ne veux pas voir. Au moins, maintenant, j’ai une bonne raison : « j’peux pas, j’ai confinement ». 

Le coiffeur ? Bof, mes crolles ont tendance à repousser mais un bon petit coup de Veet et le problème est vite réglé. Les écoles fermées ? Dommage que ce n’est pas avec les gosses dedans.

La bouffe, c’est très bien aussi. Nous n’avons jamais mangé aussi varié et aussi sain que depuis un mois. Tout est une question de choix, la preuve :


La bière ? Pfff … pas de problème, j’avais fait mes réserves.

Mais s’il y a une chose qui me manque, c’est bien … une bonne frite de la frituur.





vendredi 24 avril 2020

JC + 40


Salut les gars ! Je ne sais pas pour vous mais en ce qui me concerne, avec le confinement, je suis en train de me faire une pêche d’enfer. Je roule chaque jour et je sens mon pic (de forme ) arriver juste à temps pour la fin du confinement. Alors, les Froome & Co, garez-vous parce que j’arrive et çà va pas être la fête au slip pour vous.






jeudi 16 avril 2020

JC + 30


On trouve plusieurs catégories de confinés. 

Il y a d’abord ceux pour qui l’école est un enfer et qui se trouvent pleinement heureux en cons finis. Les mathématiques ne sont pas leur point fort, le calcul mental peut encore passer à l’exception de la partie « mental ». Ils ont appris à compter mais n’ont pas encore compris que 5 était plus grand que 2. Le point positif est qu’ils se retrouveront dans les statistiques de Marius Gilbert dans trois semaines.



Ensuite, on trouve les emplumés qui vivent leur confinement à l’extérieur en famille. Eux, ils prennent bien soin d’éloigner tous les étrangers par des cris d’orfraie et malheur à celui qui ose s’approcher.










A la campagne, on trouve également d’autres confinés qui profitent du beau temps en extérieur. Ils n’ont pas bien compris que si les sorties sont autorisées, il n’est pas permis de s’arrêter. Il faut être en mouvement.














Quant à nous, après avoir liquidé tous les aliments frais, nous nous sommes attaqués à la cueillette en extérieur en saccageant les plantations d’orties du voisinage (mais, bon, c’est mieux que de bouffer des pissenlits … par la racine). Aujourd’hui nous avons entamé les réserves de surgelés. Nous espérons encore en trouver très longtemps.



A part cela, la Meuse est belle et nous sommes au bord d'elle.






dimanche 12 avril 2020

JC + 25


Après autant de jour de confinement, la bouffe commence à manquer. Nous en sommes réduits à redevenir des cueilleurs. J’ai déjà liquidé toutes les herbes de notre pelouse. Aujourd’hui, on s’attaque aux orties.

Je pense au moment où nous devrons commencer à recueillir des vers de terre.

Comme le seul plaisir qu’il nous reste est vélocipédique 🚲, nous ne nous en privons pas. Nous sommes en train d’exploser nos compteurs de forme. Quel dommage de ne pas pouvoir mettre la pâtée à Vincent au mois de juin 😈.

Eric









lundi 6 avril 2020

Le confinement, JC +19 : les masques.

Il semble que la question existentielle (au sens littéral du terme) est de savoir s’il faut ou pas porter un masque dès que l’on sort de sa cellule maison.


Sans masque, c’est ce qui est recommandé par les autorités belges, à condition de retenir sa respiration quand on croise quelqu’un (à plus de 1.5 m), il n’y a aucun problème. Le résultat est que les membres du gang des petits vieux tombent comme des mouches dans les grands magasins (qui ne sont plus si grands que cela depuis 3 semaines). Ils sont tout bleus, on dirait des schtroumpfs.

Avec masque, se pose le problème du choix. Les masques chirurgicaux et FFP2 étant réservés pour les corps médicaux, c’est déjà rapé. A moins d’avoir braqué un des transports convoyés par les forces spéciales ou récupéré un usagé comme ceux que l’on trouve par terre à chaque carrefour, cela devient extrêmement difficile de s’en équiper.

Reste alors le masque artisanal. Là, le choix est quasiment infini. Cela va du vieux bavoir de table usagé en passant par la serviette hygiénique (à placer dans le bon sens, autocollant vers l’intérieur), la version prêt-à-porter de l’atelier protégé ou, le top, la haute couture sur mesure.

Dans ce dernier cas, le choix du tissu est primordial. Il ne faut pas oublier que les stocks disponibles ne sont pas infinis. Si vous ne voulez pas vous retrouver avec des petits cœurs roses sur la figure, il vaut mieux commander tôt.

Moi, par exemple, je voulais un masque comme celui-là :

 


















 … et je me suis retrouvé avec ceci :
 










Avoir un masque, c’est bien mais encore faut-il le porter correctement. Les élastiques s’accrochent aux oreilles (çà, en général, c’est bon). Mais il ne se glisse pas sur la tête (sauf si vous sortez de votre synagogue) et il ne se porte pas sous le menton (sauf sur les pistes de ski pour ne pas avoir froid). Il ne se met pas non plus sur les yeux (sauf pour dormir). Ah oui … il se place sur l’avant du visage. Si vous le mettez derrière la tête, le premier coup de vent vous donnera l’air d’un voilier qui a déployé son spinaker. Ce masque, il doit couvrir le nez et la bouche. Pour certains, si cela pouvait les empêcher de parler, ce ne serait pas plus mal et pour d’autres, ce serait encore mieux si cela leur permettait d’éviter de respirer.

Ce matin, Valérie m’a envoyé au casse-pipe. Quand tu te balades avec ce type de masque (le brun avec l’espèce de treillis), ce qu’il y a de bien, c’est que dès que quelqu’un arrive en face, le quidam change de trottoir. Je suppose que je devais avoir la tête d’Hannibal Lecter ou alors, que je sentais très très mauvais de loin. Cette dernière option ne m’a pas rassuré parce que, moi, je ne sentais rien.

Avec ce masque, tu crèves tellement de chaud que tu envoies plein de buée sur tes lunettes. A coup sûr, je vais me prendre un poteau dans la gueule et, avec la chance que j’ai, je me retrouverai avec un gros ambulancier à moustache pour me faire du bouche-à-bouche et qui me refilera certainement le covid. Moralité : masque ou pas, tu te retrouves aux urgences avec un tuyau à chaque bout de ton tube digestif.

Eric


dimanche 5 avril 2020

Le confinement, JC + 18


Bon, en ce qui me concerne, je pratique la distanciation sociale depuis pas mal d’années. La situation actuelle n’est donc pas problématique. De plus, cela fait déjà une bonne trentaine d’années que je suis confiné avec Valérie. Pas de problème non plus. Euh … enfin si … mais je vis avec, comme qui dirait que je fabrique des anticorps (style carapace) mais que je ne fais pas de rejet. Cela s’appelle le commensalisme (allez voir au dico).


Mais là, j’ai entendu qu’on menaçait de ne plus pouvoir sortir le vélo à plus d’un kilomètre de chez moi et mon (bon) sang n’a fait qu’un tour (de roue). Cela fait trois mois qu’il fait un temps de chiotte et, aujourd’hui, on annonce 20° à l’ombre. Même si on n’est pas obligé de s’y mettre, cela fait quand même beaucoup.

Du coup (de pédale), j’ai sorti les vélos pour un tour de 50 kilomètres (avec ma confinée). Na !
Cela dit, il serait temps que cela se déconfine. En passant devant la friture, je me suis surpris à saliver. C’est grave, docteur ?

Eric













mercredi 18 mars 2020

Le Jour du Confinement Vraiment Dernier (= le JCVD)



Jour 1 avant JC

Depuis plusieurs jours, les ministres nous demandent de prendre nos distances avec nos congénères. Aujourd’hui, voilà qu’ils se réunissent dans un petit cabinet (restreint) pour prendre la décision de nous confiner. Allez comprendre !
Deux heures moins le quart avant JC, j’ai fait comme tous les belges : j’ai stocké. Comme les rayons de papier toilette étaient dévalisés, j’ai supposé que ce CoronaVirus allait provoquer une chiasse mondiale alors … ben … j’ai rempli mon mes caddies de PQ triple épaisseur. Il y en a partout dans l’appartement qui est maintenant super bien isolé au point qu’il risque l’explosion en cas de fuite d’eau.

Comme on nous garantissait que les magasins allaient être réapprovisionnés et qu’il n’y avait aucune pénurie alimentaire à craindre … j’ai stocké … des pâtes … beaucoup de pâtes. Il y en a partout au point que j’ai dû en laisser dans le coffre de la voiture. Je suppose que c’est parce que les italiens sont en première ligne en Europe et qu’on craint pour les usines de production. Je vous assure que je vais me faire des couilles en or quand on va arriver au rationnement et que le marché noir se mettra en route.

En prévision du confinement, de nombreux belges participent à des lockdown parties. Mais, bon, comme le virus n’a pas la télé et ne lit pas les journaux, il n’y était pas invité et c’est certain qu’il est resté dehors.

On prévoit la fermeture des écoles. J’espère que c’est avec les gosses à l’intérieur.

Le Jour du Confinement : mercredi 18 mars, 12h00.

Comme tous les belges, je suis très respectueux des instructions alors … j’ai pris mon VTT pour me balader dans la forêt. On se serait cru un 21 juillet : du monde partout, avec les gosses et les chiens.
En fait, ici, « confinement », cela signifie « confinement à l’intérieur de la Belgique ». C’est tout de suite plus clair quand on nous explique.

1er jour après JC

On entame nos réserves. La mousse au chocolat est prête et les gosettes cuisent. Mon stock de bière va me permettre de ne pas devoir ravitailler trop souvent.

J’ai croisé une flopée de chiens qui promenaient leur maître ainsi que des gosses qui tiraient la gueule derrière leur mère depuis l’annonce de Proximus d’ouvrir gratuitement le canal des dessins animés.

Promo chez Delhaize : à l’achat de deux Corona, une Mort Subite offerte.

2ème jour après JC

Si les belges sont confinés, ce n’est certainement pas le cas des hollandais qui ne se privent pas pour traverser la frontière, histoire de venir faire leurs courses chez nous en se foutant de notre poire. Si nous sommes confinés, les hollandais, eux, sont des cons finis. Ils ne sont pas prêts de revenir après le déconfinement.
Sur ce, la Belgique décide de bloquer ses frontières. Na ! Bien fait pour les bataves.

Fiveten est confiné

3ème jour après JC

Comme il faut bien bouffer, Valérie prétexte je ne sais quel petit bobo pour m’envoyer au front, à savoir : le Delhaize local et sa faune sauvage de petits vieux. Vous savez, ceux qui font déjà la file à 8h15 quand cela ouvre à 8h30 et qui vous enfonceraient bien leur canne dans les yeux et leur tribune dans les couilles pour passer devant vous. Pour peu qu’ils aient oublié leur dentier dans le pot de Steradent, je ne vous dis pas le nuage tout infecté qu’ils trimbalent devant leur nez. Ils sont redoutables, je vous dis.

L’après-midi, j’enfourche mon vélo afin de vérifier si le confinement est bien d’application. La ville de Namur est désertique. On dirait un jour de solde quand les magasins n’ont plus rien à vendre. Les seules personnes que l’on peut voir, ce sont les clochards qui se tendent la sébille entre eux. Comme nous sommes maintenant obligés de payer par carte, ils ne sont pas prêts de recevoir quelque chose.




JC + 4

Aujourd’hui, c’est le début du printemps.

Je viens d’apprendre que les malades du Covid19 perdent le sens de l’odorat. Je bénis mon chat, Fiveten, à chaque fois qu’il file dans sa litière. Cela me rassure.

La pénurie de masques commence à se faire sentir et je suis très déçu d’apprendre que ni mon masque de Zorro ni celui de Superman ne sont efficaces contre le Covid19.

Je viens de tousser devant mon ordinateur et l’antivirus s’est mis en route.

Le soir, Marka nous file un coup de déprime avec son concert « live » en direct de son living, entre son fauteuil et son ficus. J’ai eu l’impression d’entendre un furet coincé dans une porte.

JC + 5

La météo, quoiqu’un peu frisquette, est au beau fixe. Le confinement est toujours d’usage et les belges se ruent dans les parcs. Je n’ai jamais croisé autant de vélos qu’aujourd’hui. On se serait cru sur la digue du Zoute le jour de l’ouverture de la saison des glaces.

A la une des journaux : un joueur de foot est atteint par le covid … mon dieu mon dieu … on est foutu. Vite, débloquons des milliards pour lutter contre ce virus. « Sauvons nos joueurs de foot ! » C’est primordial. Sans quoi, qu’allons-nous devenir ?

Daesch annonce qu’ils cessent les attentats à la bombe. Maintenant, ils menacent d’éternuer.

JC + 6

Pour passer le temps, on regarde la télé. Après l’intégrale de « Dynastie », on entame la saison 9 de « Dallas ». Avec impatience, j’attends la rediffusion d’ « Angélique Marquise des Anges ».

Valérie entame sa cinquième casserole de soupe. Je commence à me transformer en légume.

Blanche-Neige a perdu un nain. Atchoum vient d’être mis en quarantaine.

Je n’ai jamais vu autant d’hommes mettre sécher le linge dans les jardins. Je sens que l’after de cette épidémie va nous coûter très cher.

JC + 7

Nous décidons de rationner notre PQ. J’avais bien fait de prendre du triple épaisseur. Maintenant on utilise les deux faces de chaque feuille puis on récupère la feuille centrale qui sert également. Après usage, on ne les jette plus, des fois que le gaz serait coupé et que nous n’ayons plus de chauffage. Nous n’avons pas envie de mourir de froid. Malins quand même, non ?

Les premiers gosses sont balancés par les fenêtres.

Les prisons commencent à libérer les prisonniers en leur disant de bien rester confinés chez eux.

Je deviens parano : j’ai ouvert la porte des WC avec le poignet, la cuvette avec le pied, le robinet avec le genou, refermé la porte avec le coude et descendu les escaliers de mon immeuble … mais du coup, j’ai oublié de rentrer ma bite.

Histoire de nous remonter le moral, la RTB passe le film « World War Z » avec Brad Pitt.

JC + 50

Les magasins sont vides et les aliments commencent à manquer. Depuis que je lui ai piqué son bol de croquettes, Fiveten me regarde d’un drôle d’œil.

Eric

jeudi 13 février 2020

Californication


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Coronavirus, SRAS, H1N1, grippe aviaire, asiatique, africaine, … ras le bol de ces saletés orientales qui en veulent à notre peau. Nous, on a choisi de se mettre à l’abri de tout cela dans un endroit où nous serons certains de ne pas être touchés.

Nous avons donc décidé de partir loin, très loin, dans un pays où tout sent le propre et le désinfecté … à savoir : les Etats-Unis, la côte ouest et San Francisco en particulier. Là, pas de cochon ni de chinoiserie ni de pestiféré annoncé.  
Bon, ok, vous me direz qu’il y en a bien un qui ne semble pas être au mieux de sa forme mais là, c’est probablement dû à son foie, à son coiffeur (qui devrait être pendu), à son maquilleur ou à son peintre qui s’est trumpé de pot. A moins que cela ne soit tout simplement à son habitude de rire jaune. Quoique … pour cette dernière, il faut arriver à comprendre la plaisanterie et dans son cas, ce n’est pas gagné.

Bref, après nous avoir demandé cinquante fois à quand remontait notre dernier voyage en Chine (des fois qu’on aurait envie d’y aller), les douaniers nous ont laissés débarquer aux amériques (via Londres).

Super hôtel, en plein centre-ville, en bordure du quartier … chinois, que nous avons traversé, en gros une vingtaine de fois, au milieu des légumes bizarres, des poissons vivants ou morts, des accessoires les plus improbables tout en surnageant une mer de nains masqués, tous aussi bridés les uns que les autres (vu qu’on ne voyait que leurs yeux, il faut dire que cela se remarquait).

San Francisco est une ville très plate … à condition de se cantonner à la plage. En dehors de cela, c’est plutôt du style « Martine à la montagne ». Ce n’est pas pour rien que les américains ont installé des « cable cars », sortes de remonte-pentes, qui permettent aux touristes de gravir les collines locales. A ce sujet, s’il vous prenait l’envie de visiter cette ville, je vous suggère, avant votre départ, de visionner le film « Bullitt » (avec Steve McQueen) et, en particulier, la scène de course poursuite à travers les rues de San Francisco.

Plutôt que de visiter comme d’habituels touristes, nous avons choisi l’option de la location de … vélos (si si, je vous jure) qui nous a permis de nous déplacer facilement. Coup de bol, malgré une température parfois frisquette, la météo était au rendez-vous et c’est sous le soleil que nous avons traversé le Golden Gate ( = le pont qui barre la baie de S-F) et que nous nous sommes perdus à Sausalito et Tiburon. Nous sommes revenus à bon port en empruntant le ferry. Nous n’étions pas les seuls …

Le lendemain, même mode de locomotion mais dans la ville jusqu’aux maisons peintes (painted ladies) en passant par le Golden Gate park et Ocean Beach sur l’océan Pacifique pour terminer à Presidio.

Se déplacer à vélo est très sécurisant aux Etats-Unis car la circulation automobile est bien plus cool qu’en Belgique. Les automobilistes font très attention aux cyclistes (qui possèdent leur propre bande de circulation) et aux piétons. Il faut reconnaître que, au contraire de chez nous, ces derniers respectent également la signalisation.

J’avais pris la précaution de réserver des restaurants « à l’avance » et bien nous en a pris. Délibérément, nous avions fait le choix d’une cuisine typiquement américaine (c’est-à-dire chinoise et italienne) avec une exception pour les hamburgers qui sont, comme chacun le sait, internationaux.
Après six jours de ville, nous descendons vers le sud à bord d’une voiture de location (une Chevrolet Impala) super équipée. A condition de connaître la direction à emprunter, conduire est assez facile aux Etats-Unis. Les américains sont globalement respectueux des limitations de vitesses (qui sont plus basses que chez nous) et du code de la route. Même si les cinq ou six bandes d’autoroutes peuvent impressionner, les trajets sont assez cool.

Le sud … c’est vers Santa-Cruz. Ce n’est pas sans une émotion certaine que nous visitons l’usine Santa-Cruz, là où nos vélos sont nés. Bon, ok, nous en avons quand même profité pour emprunter deux VTT neufs (des Santa Cruz Tallboy de plus de 10.000 $ chacun) pour un tour dans le bike park local. Sous un soleil généreux, il n’y avait qu’un seul singletrack d’une bonne trentaine de kilomètres avec 650 m de dénivelé positif. Comme le terrain était bien sec, le grip était très bon alors vous pensez bien que nous en avons profité. C’est avec tristesse (mais avec la banane) que vous avons dû rendre nos vélos à l’usine.

Le soir, c’est encore un restaurant typiquement américain (un thaï) qui nous attendait.
Le lendemain, nous avons pris de la hauteur vers le parc national du Yosemite. Habituellement, en cette saison, il est sous la neige ou il pleut (au choix). Cette année, c’est sous le soleil que nous l’avons visité (ben si !).

Dans ce parc, qui est gigantesque, il n’y a pas d’autre choix que de se balader en marchant (pff ….). Sur nos trois jours, nous avons dû marcher (et monter et descendre) une bonne soixantaine de kilomètres. Inutile de vous dire que nous étions rétamés en fin de journée. Franchement, les paysages sont époustouflants et ne ressemblent en rien à ce que nous avons déjà vu.

Sur nos deux semaines, nous avons marché plus de 120 kilomètres. Et même chose pour le(s) vélo(s).
Comme prévu, nous n’avons pas vu la trace du moindre virus … ce qui ne m’a pas empêché de ramener en Belgique, une toux monumentale qui m’a fait craindre, un instant à l’aéroport, une déportation vers Guantanamo.

Bon, là-dessus, j’ai vraiment envie d’une bière qui ne ressemble pas à de la pisse de cheval. En tous les cas, pas une Corona, hein !

Eric