... dixit Valérie, ce 31 janvier 2021.
dimanche 31 janvier 2021
mercredi 20 janvier 2021
dimanche 10 janvier 2021
dimanche 6 décembre 2020
mercredi 18 novembre 2020
vendredi 9 octobre 2020
Opération Vivaldi
Puisque notre généreux
gouvernement a décidé de nous offrir des billets de train, nous avons décidé d’en
profiter. Le but est de faire croire aux utilisateurs qu’ils vont favoriser le
tourisme en Belgique. Bon, d’accord, il aura fallu que la deuxième vague s’amène,
en même temps que l’automne, le mauvais temps et les feuilles mortes, pour les recevoir
et les utiliser. Inutile de vous dire que le tourisme en cette saison …
Ce cadeau nous permet de prendre
deux trajets par mois pendant 6 mois, soit 12 trajets simples. Ben oui … un
aller-retour, cela fait deux trajets. Et pas question de reporter les trajets d’un
mois sur l’autre.
Inutile de vous préciser que nous
ne sommes pas de utilisateurs de la SNCB et que ce que nous en connaissons se
limite aux grèves annoncées, aux retards largement relatés dans la presse et
aux innocents qui se croient plus costauds qu’une locomotive lancée à 100 à l’heure.
J’ignorais même que nous pouvions y embarquer des vélos.
A ce sujet, le transport des
vélos n’est pas payant … jusque décembre de cette année. Attention : c’est
gratuit mais il faut quand même un ticket pour le vélo que l’on peut télécharger
sur le site de la SNCB. Il faut quand même chercher un peu pour trouver où.
Sinon, c’est 4 euros.
On a commencé facile : notre
idée est de partir de la gare de Jambes (Namur) vers celle de Dinant et de
revenir sur le vélo. A Jambes, il y a deux gares, distantes de 150 mètres l’une
de l’autre. Bien entendu, j’ai googlelé en partant de la mauvaise. Grrr …
Au jour J, heure H et minute M (ben
oui, avec le train, la minute est importante), nous sommes sur le quai. Euh …
le bon quai … et … rodidju … c’est de l’autre côté. Il faut passer de l’autre
côté des voies et, bien entendu, il y a un train qui s’amène et pas question de
se faire raplatir sur son parebrise comme une vulgaire mouche : on attend !
Bon, on y est. Il n’y a plus qu’à
patienter en plein vent, avec le caks et le maks sur la tête.
Le train arrive. Il ne faut pas
croire que l’on peut s’installer n’importe où avec son vélo. Non non … il faut
d’abord repérer le wagon avec le logo d’un vélo car on ne peut monter que dans
celui-là. Nous l’avons trouvé de suite et, coup de bol, personne dedans. Il
faut dire que nous sommes en pleine semaine, qu’il est 10h32 et qu’il n’y a pas
foule à bord.
On case les vélos et on s’installe
à côté. Là, nous voyons un (petit) logo qui indique qu’il ne peut y avoir que
deux vélos. De fait, il n’y a pas une place folle et je me demande bien comment
faire si nous voulions voyager avec des amis (ou pire : avec des gosses).
Bref, nous sommes installés, les railpasses,
les cartes d’identité et les tickets pour les vélos prêts à être dégainés à la
moindre sollicitation d’un contrôleur … que nous n’avons jamais vu.
Vingt-cinq minutes plus tard,
nous débarquons à Dinant … sous le crachin.
Le retour s’est fait sous le
signe de la Vivaldi : les 4 saisons, des hauts et des bas, une opposition
venteuse et une trace qui s’est terminée par un vote de confiance … en nos
capacités.
Ne soyons pas négatifs :
nous avons passé une très bonne journée. Ce fut une bonne expérience que nous
renouvellerons dès la semaine prochaine vers Ciney.
Cela dit, je n’ose pas imaginer ce
que ce serait en heure de pointe ou s’il fallait changer de train … disons (au
hasard) … à Bruxelles.
Eric
PS : pour ceux qui sont
restés dans leur grotte ces 15 derniers mois, « Vivaldi », c’est le
nom qui a été donné à la coalition au pouvoir en Belgique.
samedi 12 septembre 2020
Con Lanta, l'enfer des zéros à Verdun
![]() |
Cliquez l'image pour voir les photos |
Mesdames et messieurs, bienvenue
à cette 69ème édition de votre émission d’aventures et de
divertissements que la mode entière nous envie … à savoir « Con
Lanta », le jeu qui dit tout dans son nom.
Pour cette saison, Covid oblige,
la direction n’a pas été aussi regardante sur la qualité des candidats mais des
sujets en pas trop mauvaise forme ont quand même pu être réunis.
La première moitié des
participants, les jaunes, est composée de deux français :
« Bomba » Cathy et « Conan » Vincenzo. Cathy compte des
billets dans une banque. Son bureau est situé à mi-distance entre la sortie
vers les égouts et le coffre-fort. Vincenzo, quant à lui, est spécialisé dans
les forages à grande profondeur et au percement de grosses plaques métalliques.
Un cocktail détonnant à l’avenir assuré.
L’autre moitié (les oranges) est
composée de deux belges retraité et pré-retraitée liégo-namurois :
« Calimero » Brigitte et « Killy » Roberto. Brigitte fait
partie du cercle très fermé des personnes dissociatives qui arrivent à séparer
leur esprit de leur corps (si si, je vous jure que cela existe) tandis que
Roberto essaye tant bien que mal de remettre les deux morceaux sur la même
personne et dans le bon ordre. Pour ce dernier point, il n’y arrive pas à
chaque fois.
Enfin, la dernière moitié des
participants (les bleus) « Poyon » Valérie et « Tomcat »
Eric sont deux fringuants retraités (enfin … surtout la première) qui avancent
derrière tout afin de pousser les autres dans la merde et de leur faire penser
que c’est de leur faute. C’est leur tactique habituelle qu’ils ont décidé
d’adopter pendant cette édition.
Vous me direz que nous avons là
trois moitiés. Ben oui : mon jeu, mon règlement. Na !
La première manche de notre jeu
se déroule sur le champ de bataille de Verdun, dans le département de la Meuse.
Le budget de cette année ne permettait pas de largage par hélicoptère alors,
les trois équipes ont été envoyées par la route, sur leur vélo, en leur priant
de ne pas se perdre en route. Arrivés à l’endroit propice, l’épreuve a consisté
à suivre un trajet pré-établi en visitant les très nombreux trous de balles
rencontrés sur leur chemin. Quand on vous disait que certains essayent
d’emmerder les autres …
Vers le milieu de la journée,
« Calimero » Brigitte a découvert, en cherchant un endroit pour un
besoin naturel, un collier d’immunité sous la forme d’une rivière à spaghettis.
Au grand désarroi des autres équipes qui devront se la coltiner le lendemain.
Le problème est qu’elle a fait pipi sur les spaghettis, qu’ils n’étaient plus
du tout « al dente » et le collier n’était donc plus utilisable.
Durant cette épreuve, l’équipe
des jaunes a perdu la moitié de ses membres en une seule fois. Ce qui a obligé
le capitaine de l’équipe à pousser son célèbre cri de guerre :
« putainmaistesoucathymaistesou ». Et ce, à trois reprises. C’était
tout dire de la gravité de la situation. Heureusement, cela s’est très vite
arrangé et Vincenzo a retrouvé rapidement sa moitié.
La célèbre épreuve des poteaux a
été adaptée au lieu. Le but est de sauter de la tête d’un poteau à l’autre en
criant « un petit bonhomme sans rire » à chaque fois. A cette
épreuve, Vincenzo s’est montré le plus brillant en totalisant un record de
16.142 bonhommes sans rire.
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Vincenzo au départ de l'épreuve des poteaux |
Réunies en conseil, les équipes ont décidé de l’élimination des « jaunes » qui ont été condamnés à visiter la ville de Verdun le lendemain.
L’épreuve du dimanche a consisté
à rejoindre la citadelle de Montmedy à la ville d’Orval et à en revenir sans avoir
dégusté la moindre goutte du célèbre breuvage des moines. Le parcours était
agrémenté d’épreuves telles que le déplacement de troncs d’arbres. Il
s’agissait également d’éviter les zones de peste porcine africaine. Déjà qu’on
n’était pas gâté avec le covid, il ne s’agissait pas de ramener des africains
pestiférés chez nous.
Si pas une goutte d’Orval n’a été
consommée durant l’épreuve, les équipes se sont rattrapées le soir, au bivouac,
autour du feu de camp.
Eric
mercredi 8 juillet 2020
On parle de nous ...
https://bikerumor.com/2020/07/08/bikerumor-pic-of-the-day-marche-les-dames-belgium/ target="_blank"