dimanche 17 février 2013

Rando VTT de Malonne

Descente du Tienne Maquet


Photos : H. Fanuel

Une fois n'est pas coutume, c'est sous un beau soleil que, comme 500 autres, nous avons pris le départ de la rando de Malonne. Ensoleillé, froid mais pas gelé, ce qui signifie que nous pouvions nous attendre à pas mal de boue. Et, de fait, nous avons été servis. Les organisateurs ont eu la bonne idée de placer un des ravitos sur l'Esplanade de la Citadelle de Namur, au dessus de la 1ère montée de la Citadelle. Je précise "première" parce qu'il nous faudra descendre et remonter la Citadelle à trois reprises (oui oui) avant de profiter du ravitaillement.
 

samedi 2 février 2013

Run and Bike 2013 à Erpent

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C'est dans un terrain boueux à souhait qu'a eu lieu l'édition 2013 du r&b d'Erpent. Les participants n'ont pas été gâtés ni par la météo, ni par le terrain et encore moins par le fléchage qui laissait plus qu'à désirer. Heureusement que les photographes étaient là pour indiquer les bonnes directions aux inscrits sur le 10 ou le 16 km.

dimanche 13 janvier 2013

VTT à Rivière


VTT Rivière 13 janvier 2013 : bain de boue sous un ciel de neige

La randonnée VTT de Rivière a lieu début janvier de chaque année. C'est-à-dire qu'on ne s'y attend généralement pas à rouler avec du soleil, 20° au thermostat et des chemins biens secs. Non, c'est plutôt soit de la boue, soit de la neige et des températures qui fleurtent avec le 0°. Et bien, cette année, nous avons eu la boue ET la neige ET les températures négatives. Que du bonheur !

Je profite au passage pour remercier les petits zizis qui sont restés dans leur plumard avec une excuse bidon et m’ont laissé profiter, seul, du bon air, de la bonne neige et de la bonne boue. Parce que, de la boue, il y en avait, et pas qu’un peu. Et je bénis Saint-Lapierre du Pneu en Biais pour m'avoir fait remplacer mon pneu arrière par un Maxxis Medusa spécial « boue-bien-grasse-qui colle-partout ». Celui-ci s’est révélé d’un usage très bien adapté dans les circonstances.

Je suis parti pour une distance raisonnable de 30km. Bien m’en a pris. Je suis très content d’être arrivé au bout de la rando sans avoir coupé au court (comme certains !).

De retour à la maison, j’ai d’abord du dégeler mon vélo avant de pouvoir le nettoyer.

 
Eric

lundi 31 décembre 2012

Saint Sylvestre au Québec


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Le Québec. Nous adorons cette province canadienne. En 2008, nous y faisions notre première visite hivernale. Nous étions arrivés tous nus et les québequois nous ont habillés pour survivre à leur rude climat. Cette année, nous étions parés : les grosses bottes fourrées, les Kanuks, les froques, les tuques, les mitaines, les bobettes quadruple épaisseur, les bas en laine jusqu’aux genoux (débrouillez-vous pour trouver les traductions).

Par contre, ce que nous n’avions pas prévu, c’est la tempête de neige du siècle. Le record de 1971 a été pulvérisé : plus de 80 cm de neige en 24 heures. Un truc comme cela chez nous, on arrête tout, et on attend que cela fonde. Au Canada, vous pensez bien qu’attendre la fonte des neiges, c’est un peu comme attendre que notre premier ministre ait des gosses (cfr traduction). Bon, il faut bien dire qu’ils disposent des équipements bien dimensionnés. Au Canada, ils ne poussent pas la neige sur le côté. Non, ils l’évacuent … avec des grues … dans des camions. 24 heures plus tard, tous les services étaient opérationnels. Je ne vous parle pas du coût, ce serait indécent … 20 millions de dollars quand même (pour une seule journée de neige).

Le jour avant la tempête de neige, c’était le « boxing day » à savoir le jour où les femmes règlent leurs comptes avec d’autres femmes, sur le compte des hommes. Le jour des soldes, quoi ! C’est comme chez nous, sauf qu’à Montréal, on fait la file. Chez nous, les femmes s’attroupent en essayant d’être dans le Guiness-Book pour le record du plus grand nombre de pieds au pied carré.

Nous sommes restés 4 jours à Montréal avant de partir pour Rawdon où Josée et Pat ont un chalet. Nous avons fait un peu de raquette avec Julie (l’épouse de Richard). Nous avons rencontré Martin et Catherine. Martin est une vedette au Québec. Un rocker comme on n’en voit pas tous les jours (merci pour les cd). Catherine, elle, est  … comment dire … plus calme. Elle nous a présenté Rosalie et Lea, ses deux chevaux. Sans oublier ses chats et Jules, le Labrador noir. Catherine les « utilise » dans le cadre de sa profession de psychoéducatrice.

Le lendemain, Richard (le mari de Julie) et Pat (le chum de Josée) m’ont emmené faire de la motoneige. Vous me connaissez : je n’ai jamais posé mes foufounes sur une moto, alors vous pensez bien … sur une motoneige (parfois appelée ski-doo) … pffff. Une motoneige, c’est comme … une moto … sauf que c’est fait pour se déplacer sur la neige (ben oui !). Il y a deux skis à l’avant, situés de part et d’autre d’un gros moteur qui fait un potin épouvantable. Au milieu, il y a une espèce de tapis roulant qui s’accroche dans la neige pour propulser l’ensemble à une allure de fou. Et, sur l’ensemble, à cheval, un cosmonaute qui est sensé diriger cet engin sur des chemins enneigés. Ah oui, j’oubliais : il fait frette et, malgré le galarneau, on se gèle les gosses. Donc, il faut un équipement spécial (cfr. les photos) mais, au moins, on a chaud … malgré le -16 de départ. Une poignée de frein et une pour l’accélérateur, cela ne doit être trop compliqué pour les québéquois (désolé les gars, c’était plus fort que moi ! ). De plus, sur cet engin, il n’y a même pas de pédales.

Au départ, cela surprend un peu et,  200 mètres après le départ de Saint-Donat, je faisais déjà la tortue bavaroise (c’est comme la tortue normale mais sur le côté, et sans la fille à l’avant). On a du se mettre à deux pour redresser l’engin ( … la motoneige). Après quelques kilomètres, on s’habitue bien à la vitesse mais je n’étais quand même pas trop rassuré. Je voyais le compteur monter à 40 puis 50 et jusque 60. Je me disais bien qu’à vélo, je pouvais rouler à cette vitesse et tomber sans me faire trop mal. De plus, là, il s’agit de neige … cool, aucun risque … Sauf que mon compteur était gradué en « miles », mais cela, je ne l’ai appris qu’après une centaine de kilomètres. A Saint-Michel, nous nous sommes arrêtés dans une auberge le long du lac Toro (point de départ de traineaux à chiens).  Le retour a été nettement plus rock-and-roll. La piste ressemblait à de la tôle ondulée et me secouait comme un prunier. Le soir était tombé et nous avons terminé les 265 km ( !) de piste à la lueur des phares. Inutile de vous dire que nous avons passé une bonne nuit.

Le lendemain, jour de la Saint Sylvestre, ce fut un peu spécial. Chez nous, on s’apprête toute la journée, les femmes se pomponnent et les hommes se mettent sur leur 31 pour passer le réveillon au coin du feu en mangeant des mets délicats. Au Québec, point de cela. On s’habille comme des Inuits et on passe la soirée sur … de la glace … avec un manche de brosse en main et on tape sur une balle en plastique. Pendant toute la soirée, les femmes circulent en criant des formules incantatoires inconnues « shooters, shooters … kiveu des shooters ». Formules qui devaient être magiques car après quelques dizaines de minutes, tout le monde était chaud (chaud-boulette, on dirait chez nous). Le côté positif de l’histoire est que la bière québéquoise (merci Martin et les autres) est restée bien fraîche.

Quand tout le monde est sur le point de se transformer en bonhomme de neige, on fonce à l’intérieur de l’igloo, on enferme les femmes, ensemble, dans une seule pièce et là, oh miracle, après quarante-cinq minutes, on récupère des princesses toutes bichonnées. Et, comme tout le monde est bien entamé, la maîtresse de cérémonie (Julie, la blonde de … ok, vous savez déjà !) organise des trucs déments que seule la décence m’interdit de raconter. Des bacchanales …

Le lendemain … ben c’est le lendemain de veille. Autant dire qu’on n’a pas fait grand-chose à part une promenade pédestre avec Josée, Pat, Catherine et Jules. Nous sommes allés jusque chez Martin, à quelques kilomètres de là. Sa maison est vraiment fantastique avec une vue sur le lac (gelé) de Rawdon.

Le lendemain du lendemain … sniff … c’était déjà fini. Retour en Belgique, travail, clients, … pfff.
 C’est quand qu’on repart, madame ?
Merci à tous les québéquois (et québéquoises) pour leur chaleureux accueil.
Eric

dimanche 23 décembre 2012

VTT à Maredsous

Maredsous vous évoque certainement la bière et le fromage. Les Vttistes pensent également à ... la boue, la gadoue, la collante, la fange, la vase ... la merde quoi ! Mais c'est justement cela qu'on aime.
La rando de Maredsous est la dernière de l'année et elle réunit généralement beaucoup de monde. 2012 n'a pas fait exception. C'était une première pour Valérie et Hugo (le fils de Marc) qui s'en sont tirés comme des chefs.
Les conditions météo n'ont vraiment pas facilité les choses. A certains endroits, le vélo embarquait tellement de boue qu'il fallait s'arrêter pour dégager manuellement les passages de roues.
Heureusement, à l'arrivée, des douches chaudes et des bières froides nous attendaient.
Valérie n'a pas beaucoup apprécié la haie de 15 types à poil pour arriver à sa douche (et je ne vous parle pas du retour).

Eric



VTT Maredsous 23 décembre 2012

dimanche 16 décembre 2012

VTT autour de la Citadelle de Namur

Compte rendu "vidéoscopique" d'une petite balade en VTT autour de la Citadelle de Namur avec Hugues et Patrice.





VTT Citadelle de Namur.

jeudi 15 novembre 2012

Gédéon nous a quittés


Cela faisait dix ans que Gédéon était avec nous. Du sdf maigrichon et sale qui tournait autour de la maison au toutou amitieux qui me suivait partout, il en a fait du chemin. Chanel, en vieille fille qu’elle est, n’a jamais réussi à s’entendre avec lui. Mais ils se croisaient tous les deux poliment ... la plupart du temps. Généralement, leur conversation se résumait à un grognement de Chanel suivi d’un haussement méprisant de sourcils  de Gédéon.
Gédéon était un cas clinique : cardiomyopathe, insuffisant rénal, la colonne vertébrale abîmée, le sida des chats et des poumons de fumeur ne lui prédisaient pas un long avenir. En saison, cela ne l’a jamais empêché de nous ramener son quota de souris en les déposant dans le bureau de Valérie avec un miawww de contentement suivi d’un cri d’orfraie bien senti de Valérie, générant lui-même un appel à son héros pour évacuer le cadavre.
Gédéon avait des vertus apaisantes. La journée, il dormait la plupart du temps sur mon bureau dans son panier. Après l'appel d'un client casse-pieds, une caresse sur la tête de Gédéon mettait immanquablement son moteur interne en route, ce qui faisait redescendre ma tension à un niveau acceptable.
Gédéon tenait chaud. Au printemps, la récolte de ses poils perdus un peu partout dans la maison nous servait à rembourrer les oreillers et à réparer les couettes. En hiver, la nuit, il me réchauffait sur le lit en se callant en dessous de mon bras. Le soir, à la télévision, il s’installait généralement sur mes genoux … ce qui m’évitait de vider l’armoire à biscuits.
Gédéon éloignait les intrus. Probablement à cause de son état de santé précaire, et grâce à son haleine pestilentielle, il était capable de mettre en fuite le plus collant des témoins de jéovah.
Depuis quelques mois, Gédéon avait un peu mal au dos. Nous lui avions installé un tabouret pour pouvoir monter sur mon bureau et sur le lit. Cela ne lui posait pas vraiment de problème mais la semaine dernière il a eu une crise qui l’a quasiment bloqué des pattes arrière. Malgré l’intervention du vétérinaire, cela ne s’est pas amélioré. Nous sommes soucieux de la qualité de vie de nos animaux et, avec l’avis du vétérinaire, nous avons préféré abréger sa douleur.
Son dernier souhait a été de se réincarner … en chat … chez Valérie et Eric.
Il me manque déjà.
Eric

dimanche 14 octobre 2012

La famille s'aggrandit


Dimanche 14 octobre est un jour d’élections communales en Belgique. C’est dire comme la journée promettait d’être excitante. Le pays était  à l’arrêt et, comme les chenilles processionnaires, tous les belges s’en sont allés remplir leur devoir électoral. Histoire de ne pas perdre mon temps, je me suis équipé en version Vtt et je suis allé voter à vélo. Une fois mon choix glissé dans la fente, je suis parti vers une rando de +/- 45 km vers les bois de Marche-les-Dames. Vers les 35 km, je suis rattrapé par François qui me propose de faire un bout de trajet en commun. A la sortie d’un bois, au moment de nous séparer, j’ai entendu un drôle de cri que j’ai d’abord pris pour un oiseau mais qui s’est révélé être … un chat. Un chaton plus exactement. Nous étions à 500 mètres de la première route et j’ai beaucoup de doute que ce chaton ait pu se perdre tout seul à cet endroit. François, très téméraire … est retourné chez lui me laissant en plan avec le bestiau. Vous me connaissez, je n’allais quand même pas le laisser là, au milieu d’un bois à la merci des renards, loups, chasseurs, chien et autres grizzlis locaux. N’écoutant que mon courage à deux mains (je pensais surtout à la tête de Valérie), je l’ai donc glissé dans ma veste de cycliste, au chaud, et ramené à la maison. Il était en relativement bon état mais, comme on pouvait s’en douter, était affamé. Le vétérinaire a confirmé sa bonne forme.

Bon, vous connaissez l’expression : quand il y en a pour deux, il y a en a pour trois. Les deux autres chats sont loins d’être heureux mais il faudra bien qu’ils s’y fassent. Fiveten, c’est son nom (de la marque de vêtements dans lequel je l’ai emballé) a essayé de se faire copain avec Gédéon mais, à part un coup de patte de celui-ci, il n’en a pas eu grand-chose. Chanel, elle, en vieille fille qu’elle est, l’ignore complètement.

Eric

samedi 6 octobre 2012

VTT de Namur

Randobel est un site internet qui propose le téléchargement de randonnées VTT, pédestres, équestre ou de vélo de route sur votre Gps. Il est alimenté par les internautes. Pour se faire connaître, les propriétaires du site ont organisé une rando VTT autour de Namur. Les tracés empruntaient les chemins balisés de la ville de Namur et, pour le 43 km, quelques endroits pas trop connus de la région.

VTT Namur Randobel

La météo n'était pas engageante en ce samedi matin. Le parking du Decathlon, lieu de rassemblement, n'était guère rempli. Une centaine de personnes seulement ont répondu à l'appel. Marc est parti sur un 15 km avec Isabelle et son plus jeune fils Tom (une première). Hugues et moi sommes partis sur le 43 km. La première moitié de la rando s'est fait sous des nuages menaçants et, pour le reste, nous avons été copieusement arrosés. Sans parler de la boue qui empêchait tout pédalage digne de ce nom. La caméra était en action mais, la pluie et la boue ont rendu les images extrêmement difficiles à décrypter.
Eric
 

samedi 22 septembre 2012