dimanche 22 septembre 2013
dimanche 15 septembre 2013
dimanche 25 août 2013
VTT à Villers-la-Ville
Villers-la-Ville, c’est deux randos VTT par an. A chaque
fois, le tracé change. Et cette année n’a pas fait exception. Nous sommes
passés par des coins que je ne connaissais pas même si certains tronçons
étaient communs avec la trace d’Hez.
Les prévisions météo n’étaient pas franchement folichonnes :
de la pluie à la frontière française, à la frontière allemande et au sud du
sillon Sambre-et-Meuse. Coup de bol, on était en plein milieu de tout cela. Des
nuages mais pas une seule goutte de pluie. Même si certaines flaques de boue
étaient présentes, la rando s’est passée plus ou moins au sec. A condition de
bien s’assurer, lors du passage entre deux arbres, que leur écartement était au
moins aussi grand que la largeur du guidon (oui, bon, il fallait quand même
avoir le compas dans l’œil), je n’ai eu aucun problème.
Le fléchage était très bon, les ravitos bien garnis. Très
peu d’asphalte et un maximum de singletracks.
Avec Marc, je suis parti sur le 45 mais arrivé à la dernière
bifurcation, j’ai continué sur le 60 Km.. Bien m’en a pris car cette boucle était
particulièrement belle.
Valérie est partie avec Kris sur le 25 mais les filles n'en n'ont pas eu assez et elles ont fait la boucle du 15 Km. en sus.
Eric
dimanche 18 août 2013
VTT des pompiers, à Dinant
De retour de cette magnifique rando qui s’est hissée en
première position de mes randos favorites de l’année.
Parti pour un 45 qui en faisait finalement 41 pour un bon 935
D+, ce qui n’est pas mal du tout. La trace était exceptionnelle avec un fameux
paquet de singletracks que je ne connaissais pas. Bon, ok, je ne connais pas
bien le sud-ouest de Dinant. Les locaux rectifieront si nécessaire.
Le singletrack, le long de la Meuse, pour arriver au 1er ravito d’Hastière
était jouissif.
J’aurais cependant apprécié un fléchage plus précis. A certains
carrefours, il fallait quand même bien regarder pour trouver une flèche « O2Biker ».
La montée vers le rocher de Freir était de toute beauté, tout comme la vue en
arrivant au-dessus (un peu gâchée par la pluie, je vous l’accorde). La
redescente était limite pète-gueule et a nécessité plusieurs descentes de vélo.
J’ai également pesté sur les barbelés qui essayaient de m’attraper (voir de
carrément m’enlacer) au passage.
Quant aux pompiers, que dire ? Avez-vous déjà rencontré
un pompier pas sympa ? Non, ben alors, tout est dit.
Je pense que tout le monde a apprécié les multiples passages
de la Lesse, y compris les kayakeurs qui n’en sont pas encore revenus. Je ne
félicite pas les lopettes qui ont préféré emprunter le pont du chemin de fer
plutôt que de mouiller leur maillot.
Seul bémol, et là je suis vraiment très déçu … je pensais
quand même que le final serait une traversée de le Meuse, à la nage indienne
avec vélo sur le dos. Et ben non, même pas … L’année prochaine peut-être ?
Eric
mercredi 31 juillet 2013
L'IRLANDE CELTIQUE VERTE ET MYSTERIEUSE
J'aurais pu dire que
nous n'avions pas de mots pour décrire notre magnifique voyage... Puis vous me
connaissez... j'en ai trouvés quand même... ;-)
Nous voulions un
"magnifique grand voyage de rêve" pour fêter nos 20 ans de mariage
cette année.
Des fois que l'on en
ferait des nuls d'habitude... :-O
La spécificité
cependant : je lâchais les commandes, Eric s'occupait absolument de tout...
sauf des bagages !!!
Et pas le coup de
m'emmener sur les traces de notre voyage de noces... ça ne lui ressemblait pas
de toutes façons, j'ai même pas eu peur... ;-)
Nous avons déterminé
tout ce qui, pour nous deux, était important dans un voyage et trouvé les
points de convergence pour choisir la destination idéale :
* un riche passé
historique et culturel - un beau patrimoine qui en témoigne
* la liberté de
circuler partout à deux sans contrainte aucune et sans risque (politique,
sanitaire, ...)
* des paysages
naturels qui valent le déplacement
* des défis sportifs
à alterner avec des découvertes plus relax... disons par exemple un jour sur
deux
* une ambiance, une
culture vivante bien marquée
* du confort pour
nous abriter
* une assiette, soit
simple mais locale et de bons produits de qualité, soit gastronomique à
l'occasion
* une langue
étrangère était un plus
* et surtout, surtout
: pas de tourisme de masse
Quant au temps, à
part éviter la canicule et le soleil du sud, on s'en fout royalement, d'autant
que c'est toujours dans ces cas-là que l'on est verni !!!
Nous nous sommes donc
tout naturellement tournés, en plein mois de juillet, vers les pays nordiques
et scandinaves, les pays baltes, la Grande Bretagne... et l'Irlande, qui a
retenu notre choix !
En plus de répondre
entièrement à toutes nos attentes + un temps splendide totalement imprévu,
l'Irlande figure sans aucun doute au palmarès des pays les plus beaux qu'il
nous ait été donné de visiter à ce jour !!!
A ajouter à cela une
sympathie et un accueil tout à fait incroyables des irlandais, partout où nous
sommes passés.
Nous avons atterri a
Dublin, ville qu'Eric a choisi d'emblée de passer car nous avions eu l'occasion
d'y séjourner 4 jours il y a quelques années.
Dublin vaut le voyage
pour son ambiance toute particulière, ses pubs, la visite de Guiness et de
Jameson, et son histoire contemporaine que nous avons eu la grande chance de
revoir avec un historien local à l'époque ; mais présente certainement le
patrimoine architectural le plus faible de toutes les capitales européennes.
On peut en dire de même
de toutes les "grandes" villes irlandaises : les maisons colorées,
les pubs et l'ambiance valent le détour mais le patrimoine architectural pas
trop. Les églises, entre autres, sont nombreuses, récentes (1, 2, 3 siècles),
ordinaires et ne valent pas que l'on s'y attarde.
Nous n'en dirions pas
de même du patrimoine rencontré dans les campagnes irlandaises, truffées de
châteaux forts, d'abbays, de tours et de ruines en tous genres qui datent des
11ième, 12ième, 13ième, 14ième, 15ième siècles et qui témoignent de la riche
histoire du pays. De même ces campagnes témoignent d'une période plus sombre :
celle de la grande famine, représentée partout par les kilomètres de murs de la
famine qui délimitent partout pâturages, champs et cultures.
Toutes ces vieilles
pierres sont surprenantes et donnent un caractère très mystérieux aux paysages
d'Irlande, qui de plus, sont souvent survolés de ciels dignes des plus grands
photographes !!!
Bref, nous arrivons à
Dublin et prenons possession de notre voiture de location que nous remplaçons
directement par une automatique... en effet, la conduite à gauche, nous
connaissions déjà pas mal... mais avec notre propre voiture... quand on se
retrouve avec le volant à droite, pour conduire à gauche et prendre tous les
rond-points par la gauche... ça fait un choc au début !!! Probablement parce
que nous partions avec des euros en poche, et non des pounds, nous avions
quelque peu oublié que nous conduirions à gauche en Irlande... Nous décidons
d'éliminer d'emblée le problème du changement de vitesses à main gauche...
Et nous prenons la
route de Cashel, où Eric nous a réservé une chambre pour deux nuits dans un
vieux château toutefois très confortable... avec de la toile de Jouy aux
murs... tout un style... Notre situation centrale à Cashel nous permet de
visiter The Cashel Rock, un ancien château très bien conservé du 12ième siècle.
Ainsi qu'une abbaye cistercienne toute proche dans la campagne. La visite
guidée est très intéressante et nous constatons en attendant le guide que non, finalement,
nous ne sommes pas les seuls perdus ici. Un autre château quelques villages
plus loin, le Cahir Castle, entouré de douves, nous permet de faire une longue
balade le long de l'eau. Nous y visionnons un film historique qui répond à pas
mal de questions. Nous nous rappellerons vite que tout tourne autour des
guerres entre l'Irlande et la Grande Bretagne bien sur... des querelles entre
catholiques et protestants... de Cromwell qui a fait vraiment beaucoup de
dégâts au patrimoine local... enfin pour ce qui concerne la partie
"récente" de l'histoire... car les Normands sont passés par là aussi
auparavant... et d'autres encore avant eux...
Nous quittons ensuite
notre fief central pour la côte, plein sud, à Kinsale.
Nous arrivons au
petit port de plaisance, dans un hôtel qui a toute une histoire, avec un pub
plein d'animation, en plein centre du village.
Nous y prenons nos
quartiers pour 2 jours. Grand soleil, ambiance, et 4 très belles boucles
trouvées à l'Office du Tourisme local : l'une qui nous amène au Fort Saint
Charles, l'autre au fort Saint James, deux morceaux de Kinsale qui s'étalent à
gauche et à droite du petit port sur des kilomètres avec des points de vue
magnifiques.
Nous croisons là
quelques touristes mais certainement pas de quoi s'alarmer...
Nous mangeons la
pêche du jour... composée autant de poissons tout frais que de fruits de mer.
Nous aurons quelques
surprises culinaires au cours de notre voyage : les plateaux de fruits de mer
se servent... chauds... cuits à la vapeur ou grillés... au petit déjeuner, nous
prenons chaque matin le full Irish Breakfast... et le black pudding n'est pas
du tout du pudding mais bien du boudin noir... c'est pour cela qu'il y a aussi
le white pudding... :-) Il ressemble très fort à notre boudin sauf qu'il est truffé
de céréales de blé... surprenant mais très bon.
Quant aux poissons,
nous commandons sans savoir et puis nous cherchons le soir dans le dictionnaire
pour savoir que nous avons mangé : du bar de ligne, du cabillaud, de la lotte
et bien sur du saumon. Et du saumon fumé qui est parmi les meilleurs au monde.
Chaque assiette est
accompagnée d'un grand plat de légumes frais locaux, beaucoup de carottes, et
d'un plat de pommes de terre, soit en gration, soit en purée.
Pour en terminer avec
l'assiette, nous n'aurons pas faim en Irlande... l'histoire locale explique
bien sur tout naturellement pourquoi la quantité fait partie des critères de
qualité des irlandais... à signaler cependant que la quantité ne remplace pas
la qualité ni la variété et le goût, contrairement à ce que l'on trouve
malheureusement dans d'autres pays développés. Nous aurons vraiment très bien
mangé dans ce pays, en s'écartant bien sur des endroits fréquentés par les
touristes et en privilégiant les auberges fréquentées par les irlandais eux-mêmes.
Nous avons néanmoins de suite compris qu'il nous faudrait abandonner la formule
: entrée - plat - fromage -dessert... pour s'en tenir au seul plat la plupart
du temps... :-)
Après le County de
Tipperary et le County de Cork, nous prenons la direction du Kerry.
Le Kerry est
probablement le plus beau des County que nous ayons vus. Les nationales sont
belles mais elles y sont larges comme notre rue de Vedrin à Daussoulx... les
panneaux qui appellent à respecter la vitesse maximum de... 100km !!! nous font
bien rire... Eric aura certainement fait sa plus faible moyenne de toute
l'histoire avec quelque chose comme du... 50km/h... résultat semblable à notre
tour de la Corse... :-D Des panneaux rappellent régulièrement qu'il faut rouler
à gauche... :-) On a quand même vu deux voitures à droite durant tout notre
périple... Pas mal d'américains reviennent sur les traces de leurs ancêtres et
se font surprendre aussi.
L'irlande est bordée
de kilomètres de routes fleuries de hauts Fuchsias qui font parfois 2m, eux-mêmes
bordés de fleurs sauvages orange vif que nous avons pris pour des lys sauvages.
Il y a autant de fleurs que de feuilles, c'est splendide comme chemins. Le sud
et l'ouest en sont remplis. Nous suivons les côtes découpées comme des puzzles
pour arriver au bout du monde, dans un mini port appelé Portmagee, face à l'île
de Valentia où nous logeons en B&B.
Sur le port, un pub
bien local... à 18h, nous y sommes une dizaine... on ne sait par quelle
opération une heure plus tard, nous nous y retrouvons bien à 100 !!! mais d'où
viennent tous ces gens dans cet endroit perdu et sans âme qui bouge à km à la
ronde ???
Pour prendre contact
avec la culture irlandaise, les pubs sont un incontournable. On y écoute les
pêcheurs locaux, on y regarde les courses de chevaux (et les chapeaux qui vont
avec le folklore...), on y cause courses de lévriers, football irlandais et
hurling, le sport national. ET, on y boit la Guiness et le Cidre Bulmers à la
pompe.
Nous prendrons donc
nos quartiers deux jours au Moorings, le seul pub du port, où nous passerons
deux soirées mémorables.
L'île de Valentia
nous permet de faire une grande randonnée de 22km, le tour de l'île par la
seule route... et de comprendre ce que c'est l'hospitalité ici.
En effet, pour notre
premier (et dernier) jour de pluie, nous décidons de prendre la route malgré le
temps déjà à la pluie et les bourrasques annoncées... et nous nous retrouvons
complètement sous eau après 5km... nous trouvons refuge dans un champs, dans
l'embrasure d'une toute vieille grange... pas grand chose à l'horizon, pluie
battante... 1/2 heure plus tard... la pluie battait toujours... et on voit
s'agiter deux bras au loin... par-dessus la haie... nous quittons notre refuge
pour aller voir : une Manon des sources des temps modernes (vraiment un top
modèle !!!) nous dit "Come in and have a tea or coffee to warm you up
!!!"... je précise qu'à 20° nous n'avions pas froid du tout mais nous la
suivons (Eric croit qu'il a une vision et qu'il va se réveiller
bientôt...!!!)... nous laissons tout notre barda trempé dans le hall et nous
entrons dans son séjour où nous attendaient, très intéressés par ces étrangers
4 mini top modèles (Eric se réveille...) : Torri, 9 ans, Jodi, 4 ans, Jack, 2
ans et James, 7 mois que Torri dépose immédiatement dans mes bras "You
want to hold the baby in your arms ?". Nous profiterons du bagou de Torri
pour apprendre plein de choses intéressantes sur les irlandais, leur mode de
vie, l'école,... La maman pendant ce temps, nous apporte : tea, coffee, toasts,
cheese and tomatoes... Elle me fait en passant le plus beau des compliments du
séjour... (enfin venant d'un inconnu objectif :-D... ) Alors que je lui
explique que nous sommes en voyage pour nos 20 ans de mariage, elle s'exclame :
"Oh my God, did you marry at ten !?!!!?"... euh... non, non, quand
même pas, at 16 je lui joke !!! ;-) C'est enchantés et surpris par cette heure
d'hospitalité naturelle que nous reprendrons la route par une pluie battante...
on ne pouvait tout de même pas les bloquer toute la journée... et j'insiste
malgré tout pour continuer le tour qui ne faisait "plus que" +/-
17km... alors que Loulou se serait bien vu faire demi-tour... Nous avons été
heureux tous les deux d'avoir persévéré car 2h plus tard, nous étions à la
pointe de l'île, le soleil et le grand vent arrivaient pour tout sécher... sauf
nos godasses... et nous avions devant les yeux des payages splendides... qui
fumaient hors de la verdure... sur l'eau... nous sommes rentrés secs 3h plus
tard... même mon jean's pourtant trempé à mort... et nous avons bourré nos
chaussures de papier journal... ça, c'est international !!! Et notre hôtesse
qui s'inquiétait nous attendait avec le tea and the scones...
C'est là que nous
avons fêtés nos 20 ans de mariage, au bout du monde, à Portmagee... face aux îles
Skellig, leurs puffins et leurs fous de Bassan...
Ce voyage est
décidément extraordinaire !
Nous prenons la route
à regret... mais ça ne dure pas longtemps car nous remontons vers l'ouest,
toujours par cette magnifique côte déchiquetée, et nous arrivons à Doolin.
Facile, comme à Kinsale et comme à Valentia... y a pour ainsi dire qu'une
rue...
Eric a choisi
l'endroit sur deux critères : il y a deux musts à voir absolument - il y a une
table gastronomique. Résultat : il a réservé 3 jours ! Bien vu chéri !!!
Premier souper : la
table est effectivement excellente ! On peut reprendre la formule
entrée-plat-dessert momentanément... :-D
Première journée de
marche : les Moher Cliffs sont effectivement splendides !!! Comme d'habitude,
nous ne séjournons pas sur le lieu du must en question... un sentier côtier de
12km, qui longe les falaises à pic, nous permettra d'y accéder de la plus belle
des façons, serpentant parmi les vaches et les moutons, et voyant apparaître au
fur et à mesure, sur 8 kilomètres, ces falaises noires remplies d'oiseaux...
pour arriver au clou de la visite... c'est à dire qu'après 2h30 de marche seuls
au monde... nous tombons sur des centaines de touristes, de cars et de voitures
qui sont au Moher Center, à la pointe des falaises. C'est dangereux, périlleux
et merveilleux !!! Une grande journée dont nous nous souviendrons, des paysages
à couper le souffle, également quand nous revenons par le long des falaises,
quittant les fourmils (énormément d'espagnols et de français) et la
civilisation...
Second souper : on va
faire toute la carte si possible...
Seconde grande
journée de marche : nous nous étions méfiés la veille du sentier côtier qui
affichait en grand "Caution : high level of fitness required !"... il
était de fait assez physique... mais cette randonnée "the black
head", à l'autre bout de la péninsule... n'indiquait rien... ni dénivelés,
ni kilomètres... nous sommes partis équipés mais assez light... sans savoir...
Nous avons découvert des paysages lunaires splendides, surplombant la
magnifique baie de Galway... mais nous n'avons pas du tout contourné la fameuse
black head lunaire comme nous le pensions... nous en avons juste escaladées 3
comme des chèvres, et redescendre au niveau de la mer à chaque fois, pour
finalement suivre un ruisseau d'eau vive qui nous ramenait au bord de la mer
après une fameuse trotte... de l'ordre de 30km mais on a souffert, en plein
soleil... heureusement merci le vent. Nous croisons ce jour-là 3 autres fous
tout en haut, des français, avec qui nous sommes heureux de comparer les cartes
car la nôtre était rudimentaire...
Dernier souper : 20h
au lit mais sans avoir manqué les 3 services !!!
Grosse nuit de
sommeil de 12h... ce ne sera pas la seule. On a dormi comme des bébés avec ce
grand air !
Nous quittons le
County de Clare et nous prenons la route pour Galway.
Cette ville
typiquement irlandaise nous rappelle que la culture celte est très vivante ici.
Tout est inscrit en
deux langues partout. Anglais et gaéllique. Mais à Galway, c'est plus qu'ailleurs,
la radio est en gaéllique dans les magasins, pas mal d'inscriptions dont nous
ne comprenons pas un mot sont en gaéllique uniquement. La petite Torri nous
avait expliqué qu'à l'école, dès 7 ans, on apprend le gaéllique. Bon, sa maman
nous a dit après qu'étant adulte, plus personne ne s'en souvient... Je précise
que nous ne comprenons rien à la lecture mais que nous sommes aussi recalés à
l'audition car pour couronner le tout, le gaéllique ne se prononce pas du tout
comme il s'écrit... trop faciiiiiiile ! C'est le genre de détail qui m'arrête
pour 1/2 jour de frustration...
Les pubs proposent
bien souvent des groupes de musique aux instruments bien celtes une fois la
nuit tombée, particulièrement à Doolin, qui est la capitale de la musique
irlandaise.
Galway vaut le détour
pour son ambiance et ses pubs, ses maisons colorées... mais 1/2 jour suffit à
la visiter.
Nous partons le
second jour dans le Connemara car Galway est aux portes de ce lieu mythique
pour tout amateur de Michel Sardou.
Nous sommes dans le
County de Galway, très différent du Kerry et du Clare. Moins beau à notre goût
mais très particulier et qui vaut tout de même un fameux détour d'une journée.
Les lacs se comptent par dizaines, de toutes les tailles (y a aussi des
flaques...) et les 12 Bens, des montagnes pelées, sont impressionnantes.
Clifden, la capitale, est une petite ville très sympa. Ce sera une journée de
voiture principalement mais qui valait la peine.
Nous retrouvons
Galway et sa toute grande foule de touristes en soirée. Et un House Hôtel
divin, british et classe à souhait, à la déco burlesque... pour une seconde
nuit parfaite dans un endroit parfait.
Notre voyage se
termine tout doucement. Nous quittons les bords de mer pour repartir dans le
pays, en direction de Dublin, avec un arrêt de deux jours repos complet à
Athlone. Là, un grand hôtel nous attend, avec un grand confort, une belle
rivière pour faire quelques kilomètres à plat... et déjà nous remémorer les
magnifiques choses que nous avons vues dans ce superbe pays accueillant et
vert, vert, vert... Pandora étant international, Eric trouve un joli petit
trèfle vert à 4 feuilles à ajouter à mon bracelet.
Nous nous faisons la
réflexion que nous avons vu bien plus de vaches que de moutons (ils sont
souvent blancs à tête et pattes noires)... D'ailleurs la viande de boeuf locale
elle aussi était excellente !!!
Nous aurons vu
énormément de maisons de poupées. Plein de petites maisons d'ouvriers ou de
pêcheurs avec juste une porte et une fenêtre mais toujours colorées de couleurs
pétantes, fleuries abondamment, bien entretenues,... rien de triste mais un
passé très pauvre en Irlande... les nouvelles constructions sont d'ailleurs
simples, modestes, fonctionnelles. Juste correctes mais aucun matériau noble
comme on peut en trouver chez nous. Beaucoup de matériaux d'imitation peu
charmants. Il n'y a pas ici de vrai beau bois, de vraies belles pierres bleues,
de belles briques anciennes, des toits d'ardoises... du stuc, du PVC, des
imitations bois, des toits de shingel. Rien qui vale le détour.
Beaucoup de familles
nombreuses encore en Irlande, plein de petites têtes rousses ou blondes,
bouclées... et d'yeux verts...
Mon chéri nous avait
préparé le voyage parfait dont nous rêvions et nous en garderons des souvenirs
impérissables. De plus, le soleil était là tous les jours et nous nous rendons
compte en parlant avec les irlandais que c'est vraiment un gros coup de chance
! Nous avons découvert une île qui ne ressemble à rien de ce que nous avions vu
auparavant... mais avec un peu d'Angleterre, un peu d'Andorre, un peu de
Bretagne sauvage...
Dernière précision :
nous n'avons pas regretté nos vélos que nous avions volontairement écartés du
voyage car nous en faisons abondamment toute l'année, toutes les semaines. En
effet, l'infrastructure routière irlandaise ne convient pas du tout à ce mode
de locomotion et rien n'est prévu pour. Les routes sont déjà beaucoup trop
étroites que pour se croiser à deux voitures, alors tout vélo prend vraiment de
gros risques, surtout dans les très nombreux lacets et tournants. La visibilité
est très mauvaise. Nous avons eu vraiment peur pour les pauvres cyclistes que
nous avons du dépasser ça et là. Nous avions pensé exactement la même chose en
Corse. Dans le sud et l'ouest, on peut oublier aussi les bus et les trains...
seule la voiture permet de se déplacer pour voir du pays correctement...
associée aux randonnées pédestres.
Lors de nos
randonnées, certains chemins auraient été pas mal pour le VTT mais vélos et
chiens étaient interdits... nous avons pensé que c'était probablement car nous
passions directement dans des alpages où moutons et vaches paissaient
calmement...
Merci le Guide Vert
qui reste pour nous la référence incontournable.
Nous avons
malheureusement emporté 2 kilos de romans pour rien... prévus pour les pauses
transat que nous n'avons pas faites...
Impressions en direct
de Dublin International Airport... pendant que le grand a disparu dans un
magasin spécialisé en... whiskey (avec un "e") irlandais !!!
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Pays/territoire :
Cashel, Co. Comté de Tipperary, Irlande
dimanche 21 juillet 2013
Vtt les Coticules, Lierneux.
Le 21 juillet, c’est la fête nationale belge. En
règle générale, cette journée est prometteuse de drache nationale. Il tombe en
principe des cordes pendant le défilé militaire. Mais, voilà, notre bon Roi
Albert a décidé de remettre, aujourd’hui, les clés du royaume à son fils
Philippe (« Filip » pour certains). J’ignore si c’est pour cette raison mais en
me levant ce matin, le thermomètre indique 23°. J’ai prévu un Vtt à Lierneux
(près de Vielsalm). Ce n’est pas la porte à côté mais cette rando a bonne réputation.
A l’arrivée au départ ( !? ), le thermomètre est déjà à 25°. Gloups !
Les 20 premiers kilomètres se déroulent sur de
grandes allées (heureusement dans les bois) et sont un peu soporifiques. Les
choses commencent réellement à se corser (chef-lieu : Ajaccio) après le premier
ravitaillement. Le terrain est plus accidenté et les côtes se font sentir à
l'os. Sans parler du soleil qui tape sur le caillou à chaque sortie de bois.
Dans un virage, devant moi, un Vttiste se ramasse
sur les graviers. Il est amoché et saigne du bras, des jambes et de la main. Je
m’arrête pour lui prodiguer les premiers soins à savoir … une bouteille de
désinfectant. Il refuse le remontant (pur malt, 15 ans d’âge) que je conserve
toujours dans mon sac à dos en cas de coup dur. Tant pis pour lui. Il repart en
marchant vers le ravitaillement qui n’était pas très loin.
Au second ravito, je n’ai plus d’eau et commence à
me lyophiliser.
Heureusement, de grandes glacières nous proposent
des bouteilles de boissons rafraichissantes (le genre plein de sucre) qui sont
prises d’assaut. J’en enfile une sur place et en garde une autre sous le coude
pour la suite. Bien m’en a pris.
Je termine, à sec, sur un 45 Km, avec un peu moins
de 900 de dénivelé positif et 34° à l'arrivée (et je ne vous parle pas de la
température DANS la voiture).
Vive le Roi, vive la Belgique,
Eric
Finale Tennis Dames 30 ans.
J’ai intégré une nouvelle équipe
de tennis cette année, avec changement de Club pour les compétitions d’été
uniquement… quelques km plus loin, le long de la Meuse, et de la Plage d’Amée. Situation
idyllique… Je n’allais pas vers l’inconnu mais vers 3 filles sportives que je
connaissais déjà depuis plus de 20 ans et une quatrième avec qui j’ai
rapidement fait connaissance. Elle m’a plu d’emblée. Une vraie sportive elle
aussi.
Cliquez ici pour voir toutes les photos. |
Nos interclubs de mai, en dames,
ont été mouvementés et difficiles mais se sont avérés être un super
entraînement pour aborder les dames 30 ans de juin !!! Nous nous sommes
petit à petit habituées aux victoires pour se retrouver, l’air de rien, en
finale, ce 21 juillet, à Musson.
Quand on joue en province de
Namur, on est mélangé avec la province du Luxembourg qui ne contient pas assez
de clubs pour assumer seule une compétition digne de ce nom. Aller à Musson,
c’est se déplacer à peu près le plus loin que l’on peut en Belgique sans
dépasser de frontière !!! On s’arrête juste avant la France et juste avant
le Luxembourg. Si ce n’était pour le plaisir de jouer en finale, cela ne nous
enchantait pas plus que cela de nous taper 2h de route avec toutes les
caravanes de vacanciers pour aller jouer sur des terrains ensablés dans un trou
perdu… Excusez-moi, ce n’est pas méchant, mais pour nous c’est le bout du
monde… Merde, pourquoi c’est pas nous qui recevons !?!??!!! Mais comme
l’équipe a bon caractère, nous en avons fait notre affaire et nous sommes
parties tôt, avec le sourire, pour pique-niquer en route… et commencer les
matchs à 13h…
Vous arrivez à Musson, vous
imaginez un chemin qui descend à pic… au fond, une cuvette avec un hall
omnisport et un terrain de foot et… 3 terrains de tennis en sorte d’herbe
synthétique recouverte de sable… plus vous vous approchez, plus ça
rayonne !!! et il fait 32° à l’ombre… la plus chaude journée de l’année…
Pour le mauvais caractère : je cherche toujours la ligne de fond… je l’ai
cherchée tout l’après-midi et je n’ai jamais pu l’apercevoir, sauf en montant
au filet !!! ça n’aide pas à ajuster…
Sans vouloir diminuer le mérite
et les compétence de l’équipe adverse, qui avait des paires de doubles très
solides et un excellent mental, le soleil a eu raion de la majorité d’entre
nous (pas Isa… notre congolaise à nous) et a été notre adversaire principal ce
21 juillet. Oui, je sais, c’est la même chose pour tout le monde J…
mais on a quand même un abandon réel en simple et un abandon virtuel en double
et non, ça ne nous ressemble pas du tout !!!
Nous avons été très bien reçues,
comme d’habitude quand nous allons en Gaume, par une équipe très sympathique,
qui mérite de poursuivre la route au niveau national en septembre. En dehors du
fait que l’on n’aime pas perdre, sinon, on ne fait pas de compétition, nous
n’avons aucun regret et nous sommes toutes très heureuses de notre beau
parcours !!! On a pris du bon temps, on a bien rigolé, on a bien stressé,
on a bien vu où on doit s’améliorer… et tout cela dans la bonne humeur et sans
jamais de reproche ou de remarque. C’était la super ambiance d’équipe de A à Z
pendant 15 semaines d’affilée.
Je profite de l’occasion pour
remercier ma nouvelle équipe de m’avoir accueillie comme si j’étais là depuis
toujours. Viviane, Maryline, Isa, Véro, dans l’ordre chronologique, à l’année prochaine
pour d’autres aventures !!! Et je n’oublie pas les supporters qui ne nous
ont pas abandonnées malgré les km : Claude et Raoul, merci pour vos
encouragements.
Valérie
dimanche 14 juillet 2013
Les crêtes de Naninne en VTT
Bon, je vous l'accorde, les crêtes de Naninne, ce n'est quand même pas comme si nous étions dans les Alpes. Mais, c'est le nom qu'ont choisi les organisateurs, probablement histoire d'attirer nos amis nordistes.
C'est par une météo au beau fixe que nous sommes partis, Marc et moi, de Naninne. Cette rando se déroulait dans notre jardin d'entraînement aussi, les tracés choisis ne nous étaient pas vraiment inconnus. Dès le départ, nous avions bien pensé que le fléchage allait poser des problèmes. Des étiquettes lilliputiennes et une peinture sur route difficilement visible et très souvent mal placées ont donné lieu à des interprétations (j'ai loupé une bifurcation). Au premier ravitaillement, nous nous sommes séparés. Je suis parti sur le 55 Km.
C'est par une météo au beau fixe que nous sommes partis, Marc et moi, de Naninne. Cette rando se déroulait dans notre jardin d'entraînement aussi, les tracés choisis ne nous étaient pas vraiment inconnus. Dès le départ, nous avions bien pensé que le fléchage allait poser des problèmes. Des étiquettes lilliputiennes et une peinture sur route difficilement visible et très souvent mal placées ont donné lieu à des interprétations (j'ai loupé une bifurcation). Au premier ravitaillement, nous nous sommes séparés. Je suis parti sur le 55 Km.
A Faux-les-Tombes, j'ai eu le plaisir de rencontrer un sympathique cycliste australien. Je vous rassure tout de suite, il ne participait pas à cette rando. Il aurait eu bien du mal avec son son vélo et ses grosses fontes. Il venait d'Amsterdam et poursuivait son chemin en direction de ... la Grèce. Cela remet tout de suite les choses à leur place (j'avais l'air malin avec mes petits 55 km).
Si les 25 premiers km étaient relativement plats, les dénivelés se sont fait sentir sur le reste du tracé. Résultat : 56 Km et 1200 mètres de dénivelé positif. Et je suis rentré à temps pour admirer la prestation de Christopher Froome au sommet du Ventoux (cela remet également certaines choses à leur place).
Eric
Pour ceux que cela intéresse, la trace GPS est disponible ici.
dimanche 7 juillet 2013
Week-end en Gaume
La Gaume, ses murs secs, sa
pierre beige du pays, sa végétation variée, ses criquets, son allure paisible…
par 30°, au soleil, pour tout un weekend : C’EST LA PROVENCE !!!
Nous étions invités chez nos amis
namurois expatriés en Gaume française (ça existe, ça ? ) pour le weekend
des 6 et 7 juillet. Programme chargé : eux s’occupaient de tout, y compris
de placer une rampe en fer forgé sur 3 niveaux… des repas, de l’animation, du
logement… et nous DE RIEN !!!
Le samedi, Eric, tenté par son
VTT normalement prévu pour le dimanche… a déjà enfilé une trentaine de km dans
la région, pendant que j’essayais de m’en sortir avec les honneurs sur le
terrain de tennis de Saint-Mard avec Clément. C’est que Clément progresse vachement
d’année en année et que le moment où il va me mettre une tatouille n’est plus
bien loin !!! Alors par 28° en plein soleil, sur des French Courts bien
réfléchissants… je suis sur mes gardes car pas dans mon élément du tout !!
Et ça court comme des malades à cet âge-là !!!
Après une bonne bière et une
bonne douche, très agréable soirée sur la « grand » place du tout
petit petit village d’Avioth, malgré tout doté d’une superbe basilique des 13ième
et 14ième siècles. Cette basilique est dotée d’une « recevresse », ce
qui est rare et assez insolite. C’était la fête au village et des centaines
d’âmes sorties d’on ne sait où remplissaient la place à minuit pour le feu
d’artifice. Pas petit du tout, d’ailleurs, ce feu d’artifice !!!
Dimanche matin, Eric, Christophe,
Clément et moi avons enfourché nos vélos pour un superbe tracé, idéalement
valonné, sportif et culturel puisqu’il passait pas moins que : en plein au
travers de la Citadelle de Montmédy. Magnifique site historique très bien
préservé. Merci Christophe pour ce tracé parfait, alliant bois, champs et
single tracks… Honte à nous, nous avons laissé Nath et Blandine préparer tout
le barbecue pendant ce temps…
Et après la douche, nous n’en
n’avons plus foutu une… et nous avons terminé vautrés devant l’arrivée du tour
de France, au salon, bien à l’abri de la chaleur, cachés derrières des murs de
pierre épais comme ça !
Amélie n’était malheureusement
pas de la partie cette fois-ci mais elle ne dépérissait pas du tout quelque
part, elle s’éclatait à son camp lutin de Bertogne… Quant à Blandine, elle
était bien là, tellement bien là qu’avec ses béquilles, elle aurait eu du mal à
se casser !!! J Un petit accident de trempoline à l’origine de sa
patte folle… Eric s’en est donné à cœur joie, vous imaginez… et comme Blandine
a de la répartie… J
Merci Nath, Christophe et les
gremlins pour ce délicieux weekend énergique et savoureux !
Valérie.
dimanche 30 juin 2013
Namuraid 2013
Cela faisait quelques années que je photographiais le
Namuraid et je me disais bien qu’un jour, cela me plairait de me retrouver de l’autre
côté de l’objectif. Cette année, pour marquer nos vingt ans de mariage, Valérie
m’a proposé de «faire le pas deux ». Le Namuraid commence par 6.3 Km de
course à pieds, suivis de 3.5 Km de kayak en Meuse et se termine par 24 Km de
Vtt sur les contreforts de la Citadelle de Namur.
Nous nous sommes entraînés mais les conditions météo de
cette année n’ont pas vraiment permis de faire cela dans des conditions
optimum. La trace du Vtt nous était très bien connue et ne nous posait pas de
problème.
Habituellement, notre jogging se limite à tourner autour de
la maison sur un circuit asphalté de 6 Km quasiment plat. Trois semaines avant
le départ, nous avons quand même suivi la trace du jogging du Namuraid. Cette
trace n’est quand même pas piquée des hannetons car la Citadelle … ben … çà
monte … puis … il y a la descente. Et, croyez-moi, cette dernière n’est pas de
la petite bière pour l’avant des cuisses.
La grande inconnue, c’était le kayak. Nous connaissions la
descente de la Lesse mais cela ne ressemble quand même pas à la Meuse. Au
Namuraid, c’est 1650 m de remontée de la Meuse avec le vent de face suivi du
retour, avec le courant et le vent dans le dos.

550 équipes étaient présentes sur la pointe du Grognon. Le
départ se fait par « pack » de 26 équipes, à partir de 9h30, toutes
les 5 minutes. Valérie et moi sommes dans le premier groupe au départ. Notre
tactique d’équipe était imparable : partir « cool », l’air de
rien (inutile de montrer nos forces) et de miser un maximum sur le Vtt.
Bon, nous sommes partis vraiment très cool … car on s’est
fait dépasser par les 25 autres équipes de notre pack et, très certainement,
par ceux d’un paquet des départs suivants. Arrivés au-dessus de la Citadelle,
nous avons abordé la descente avec précaution. Les pluies de la semaine avaient
rendu le terrain gras et glissant.
L’embarquement des kayaks se faisait à l’école du Génie de
Jambes. Une fois lancés, Valérie a donné le rythme. Quant à moi, comme d’hab,
je me suis contenté de suivre (il faut dire que je n’aurais pas pu faire
autrement car j’occupais la place arrière). Le kayak en Meuse est un peu …
chiant. Une fois lancé, il suffit de garder le cap et … de pagayer. De retour
au Génie, nous montons notre casque, enfourchons nos chaussures, laçons nos
gants et enfilons notre vélo. Chrono : 1h35. Nous sommes dans les temps. A
Jambes, Marc a eu la bonne idée de venir nous encourager à vélo avec Hugo.



Sur la place du Grognon, Christophe and Co nous
attendaient pour le sprint final qui s’est déroulé sous les délires d’une foule
enflammée (bon, d’accord, elle n’était pas si enflammée que cela mais c’est
pour l’image).
Top chrono à l’arrivée … 3h28. Pari gagné.
Marc and Co sont venus nous rejoindre quelques minutes
plus tard pour boire le champagne la bière et manger le caviar le pain saucisse avec nous. Carine, qui avait probablement entendu parler de la glace sur la Place de l'Ange, s'est ajoutée aux festivités. Je n'ai pas encore compris pour quelle raison elle s'était fait déposer en haut de la Citadelle pour, ensuite, redescendre à pieds, mais cela, c'est probablement une autre histoire.
Eric
PS : j'avoue être assez épaté par la performance de Valérie. Tellement épaté que je n'ai pas hésité à répondre "oui" à sa demandeen mariage pour remettre le couvert en 2014.
PS : j'avoue être assez épaté par la performance de Valérie. Tellement épaté que je n'ai pas hésité à répondre "oui" à sa demande
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