mercredi 30 janvier 2019

Namur sous la neige

Cliquer ici pour voir grand !

Ok, je sais que certains adorent la neige et qu’ils s’éclatent à s’étaler sur les trottoirs, à rouler deux énormes boules rien que pour jouer avec et à se casser le dos en dégageant la neige avec une pelle  ( ... à moins que ce ne soit se rouler une pelle en jouant avec les deux boules 💗). Faute de grenades lacrymogènes, d’autres préfèrent s’envoyer des boulettes de neige durcie à la figure. Mais, franchement, moi, ce n’est pas mon truc.

A quand un bon vieux réchauffement climatique qui nous transforme le salon en sauna, qui rend chaque gorgée de bière fraîche meilleure que la précédente et qui nous fait dépenser des fortunes en glaces moka-pistache ? Là, j’en suis au point de rêver de pouvoir voter pour Trump 😉.

Eric

samedi 19 janvier 2019

Salon VeloFollies 2019


Quand on m’a annoncé que mon cours de mécanique du mercredi était annulé pour cause de salon VeloFollies du week-end suivant à Courtrai, j’avoue ne pas avoir compris le lien possible entre ces deux événements qui ne se déroulent pas au même endroit et encore moins au même moment. 
J’avais l’intention de me rendre à ce salon annuel et je ne pense pas que cumuler les deux m’aurait donné un claquage méningique. Mais, bon, je suppose que cela doit être une caractéristique toute « fonctionnariale » du métier d’enseignant.

Bref … VeloFollies : du vendredi au dimanche, chaque janvier à Courtrai, 40.000 personnes sont attendues pour le plus beau parterre vélocipédique que l’on peut voir dans le Benelux.

Mon entrée a été réservée par internet (11.85 € quand même) mais j’aurais tout aussi bien pu la prendre sur place (15 €). Quand on arrive à Courtrai, pas besoin de chipoter parce des stewards sont sur place pour remplir les parkings surveillés (4 €) de manière toute germanique : attente minimale, efficacité maximale. L’entrée se situe à 150 mètres de ma place de parking alors j’ai décidé de laisser ma grosse veste dans la voiture (bien m’en a pris).

En cette période où certains s’amusent à jouer au flipper avec des camions, au tir forain avec des Kalachnikovs, au lancer de batterie de couteaux de maman ou au petit chimiste avec de gros pétards, la sécurité est discrète mais efficace : pas de grand sac ni de sac à dos dans les halls. Comme de toute façon, on me refile déjà un sac de pub à peine passé le portique d’entrée. Une fois vidé, me voilà prêt pour déambuler dans les 6 halls que comporte cette exposition.

Disons-le dès le départ, ce salon est électrique. A part celui des selles Italia, il n’y a pas un seul stand qui ne propose pas de l’électrique, que ce soit le moteur ou les batteries, tout le monde semble avoir son avis sur le sujet.

En effet, sans avoir fait de sondage, je pense que la majorité des vélos proposés sont des vélos de ville, majoritairement motorisés. Et c’est une bonne chose car cela témoigne de la vivacité de la petite reine et de son évolution vers des techniques modernes adaptées au vieillissement de la population. Ah ben oui, j’oubliais … l’âge moyen des visiteurs doit allègrement dépasser les 45 ans. Ce sont eux qui ont le pouvoir d’achat et c’est vers eux que le marché du cycle citadin s’oriente.

Vous comprendrez qu’une bonne partie du public est plutôt composée de quinquas qui, contrairement à ce qu’on pourrait penser, sont très attirés par les vélos de route à assistance musculaire. A chaque fois que je participe à des randos vtt en Flandres, je reste toujours étonné du nombre de participants – relativement âgés - inscrits aux randonnées cyclo qui y sont généralement associées. Le flamand est un cycliste dans l’âme et je ne me pose même plus la question de savoir pour quelle raison ils trustent les plus hautes marches des podiums nationaux.

La grande majorité des vélos « sportifs » proposés sont en carbone mais j’ai été surpris de voir le nombre de « petits » constructeurs nationaux qui travaillent encore l’acier et qui produisent des vélos magnifiques et extrêmement soignés. Les seuls stands à proposer du titane s’adressent à un public averti (triathlètes, …). Il y a même un fabriquant de cadres en bois réalisés à la main.
Quelques stands proposent des décorations sur mesure pour les amateurs (fortunés) de peintures spéciales et personnalisées.

Le VTT ne représente qu’une petite partie de ce salon et je n’y ai pas vu grand-chose de révolutionnaire mis à part une version assez colorée du Blur de Valérie. Dans le rayon des bizarreries, un stand présente un étrange VTT à 4 roues sur lequel on pédale dans une position qui doit être un mélange de celle sur un pédalo et celle d’un accouchement dans une baignoire.

J’ai été assez étonné par le nombre d’exposants de vélos et d’accessoires de bikepacking. La vogue actuelle le retour à la nature, co2, pollution, réchauffement climatique, etc … y est probablement pour quelque chose.

Pour ceux qui veulent s’y essayer, VeloFollies propose une piste d’essais de vélomoteurs. Bizarrement, c’est là que j’ai rencontré la plus grosse concentration de la gente féminine. Je suppose que les femmes se rendent enfin compte que le vélo n’est pas qu’une affaire de testostérone et que, avançant en âge, c’est une activité qui, grâce à la motorisation, peut s’exercer en couple.

Rayons accessoires, on trouve de tout : cela va de la sonnette araignée à la sacoche en pur skai naturel et au panier porte Chihuahua en passant par le casque Captain America et les chaussettes Flanders.

Les gosses ne sont (malheureusement 😉) pas oubliés. Un stand pékinois ( ?) présente une bonne centaine de vélos non comestibles dans toutes les couleurs de la gamme des bonbons Haribo.

En parlant de bouffe, le Kortrijk Xpo propose plusieurs endroits de catering à des prix corrects.

Côté linguistique, ben … vous êtes en Flandres dans un salon qui représente le sport régional flamand et il ne faut pas vous attendre à être accosté avec un accent de Liéchchchch. Mais, comme partout et avec un minimum de politesse, tout se passe très bien. J’ai entendu pas mal de français qui, pour une fois, ne semblaient même pas se plaindre … c’est tout dire.

Eric

lundi 31 décembre 2018

vendredi 2 novembre 2018

La mer, c'est dégueulasse ...

... passe que les poissons, y baisent dedans .... nous, on préfère le vélo. Passe que, sur un vélo, on voit bien les pédales.

🚴🚴🚴🚴🚴

dimanche 14 octobre 2018

Le génie créatif en marche ...


Quand je pense que certains fanatiques sont contre le réchauffement climatique. Imaginez-vous que nous sommes en Belgique, le 14 octobre, et que nous sommes encore sous un soleil de 25° ? Ok, je sais que c’est une journée électorale et que ce soir, ils auront tous gagné et que le soleil brillera pour tous les candidats mais quand même … Si c’est le réchauffage climatique qui est à la base de ce phénomène, moi, je vote Trump, je dis bravo aux allemands qui réouvrent des mines de charbon et je réponds beeeuuurk à ceux qui veulent interdire le diesel dans nos villes. D’ailleurs, là, je m’encours remplacer mon moteur à essence contre un au fuel lourd.

De plus, avec le thermostat climatique au plus haut, le niveau des océans suivra dans le même sens. Suivez mon regard : le niveau de la mer monte, la Flandre est sous eaux, la nouvelle côte belge est grosso-modo au niveau de Bruxelles. D’abord, c’en sera fini des flamingants qui devront nous demander l’asile climatique, ensuite, Rhodes-Sainte-Agathe deviendra le prochain Knokke-le-Zoute. C’est là qu’il faut acheter du terrain.

Et ceux qui ne sont pas d’accord avec la chaudière au plus haut n’ont qu’à vivre avec leur frigo ouvert.

Bref, en cette journée bénie, et tant qu’un pédalo n’y est pas encore possible, c’est en région flamande que nous sommes allés rouler. A Heverlee, juste à côté de Leuven. Comme d’habitude, l’organisation est impeccable, les parkings disponibles, on ne se marche pas sur les pieds. La rando est superbement fléchée et les traces sont plus qu’excellentes. Seul bémol, la rando est commune à une marche ADEPS et cela a donné lieu à quelques frottements dont les vttistes ne sont pas les derniers responsables. Un seul ravito (un peu radins les gars  ) avec des toilettes hommes/femmes et des poubelles triées. Rien à redire.

Brigitte ne cesse de nous épater. La semaine derrière, elle étrennait sa selle qui ne donne pas mal aux pieds et aujourd’hui, je ne vous dis que cela, elle tenait une pèche d’enfer. Elle montait toutes les côtes en danseuse, à fond sur ses pédales. Je ne l’ai jamais vue comme cela au point que nous nous apprêtions à commander un contrôle à l’arrivée. Mais, heureusement, sa ruse a été éventée, la preuve est même sur photo (cfr. ci-dessous).


Vous me direz que je lui casse toujours du sucre sur le dos (et vous n’aurez pas tort) mais là, je dois faire mon mea culpa : Brigitte est une femme brillante (pour ne pas dire luisante) et elle ne cesse de nous épater par ses idées révolutionnaires. Rendez-vous compte :

Afflelou a inventé la paire de lunettes avec deux verres gratuits.
Peerle a répliqué avec la monture gratuite à l’achat des verres
Brigitte, elle, a mis tout le monde d’accord (et KO) avec la monture sans verre.
Vous êtes aveugle et vous voulez avoir du style avec des lunettes ? Choisissez les lunettes Brigitte avec verres inusables, inrayables et incassables. Garantis à vie.
Promotion ce mois-ci : à l’achat d’une paire de ces lunettes, une canne blanche et une tablette de chocolat blanc g.r.a.t.u.i.t.e.s 👍👍.

Je vous garantis que personne ne remarquera l’astuce et même si, au départ, la vision semble un peu bizarre, vous vous habituerez très vite et, après une trentaine de kilomètres, vous ne remarquerez plus rien. De plus, ces lunettes sont bien plus légères que les autres.

Et si, malgré tout, vous voulez quand même les verres alors rendez-vous avec Brigitte pour l’after. Au quatrième verre, vous saurez tout sur ce génie créatif en passe de révolutionner la bicyclette 💗💗💗.



Eric






samedi 6 octobre 2018

La selle qui ne donne pas mal aux pieds ...



Samedi, 6 octobre 2018, ciel bleu, 25° au mercure. Pas de doute, le réchauffement climatique, on est dedans. Cela dit, il y a pire. Ce n’est pas comme si nous avions eu 36° pendant trois mois d’affilée.

Avec Bri et Rob, nous sortons nos vélos vers 11h pour partir vers la citadelle et rejoindre la trace de la  rando de Floreffe de la semaine dernière.

Brigitte a encore fait forte impression avec sa selle extraordinaire qui ne donne pas mal aux pieds 👍👍👍. Si si, je vous jure. Elle vient même d’être brevetée (la selle, pas Brigitte). J'ignore d'où cette selle tient ses propriétés. Peut-être est-ce dû à sa forme oblongue ? Allez-savoir ...

Nous avons vraiment passé une très bonne journée avec un after à la Schtouf : bière(s) frites.

Que rêver de mieux ?

Eric

La rando a fait forte impression sur Brigitte.

La selle miraculeuse.

dimanche 9 septembre 2018


Ce dimanche, l’équipe de cyclisme synchronisé était de sortie à Godinne, à côté de Namur. Pour la préparation de la saison des jeux paralympiques hivernaux, certaines figures ont été répétées par les équipiers. Un visionnage préalable sur internet a permis de peaufiner les mouvements de synchronisation individuels.

Le résultat n’est pas trop mal et l’équipe est au top. Seule la réception finale devra être revue.

Cote technique : 7.1
Cote artistique : 8.2


PS : aucun animal n'a été blessé pendant la réalisation de ces photos.


mercredi 29 août 2018

Un massage au poil


Avant de passer sur la table de massage, il y a des procédures à respecter.

D’abord, tu dois prendre rendez-vous en personne. Quand tu arrives, tu es reçu par une jeune fille en pyjama qui t’accueille avec le sourire d’une poule qui vient de pondre son premier œuf. Un peu stone, elle te parle très doucement avec le ton monocorde d’un serpent qui endort Mowgli avant de le déguster. Puis, tu te rends compte qu’ils sont tous comme cela et tu finis par te demander si tu ne t’apprêtes pas à entrer dans une secte, celle des pyjamas noirs.

La prise de rendez-vous se termine par demander ce que tu souhaites comme type de massage et s’il y a des endroits de ton corps à éviter. Bon, ok, on ne te demande pas celles où tu souhaites être manipulé mais, bon, n’insistons pas avec les illuminés. Une fois le rendez-vous enregistré, je me suis quand même demandé si je n’étais pas en train de faire une boulette.

Le jour J à l’heure H, je me présente devant l’autel. Kaa m’attend, les yeux en tête d’épingle, avec le kit du parfait petit massé : un peignoir (blanc), une paire de … semelles qui sont en fait des slashes et, oh surprise, une espèce de cache sexe en papier noir (j’ai supposé que c’était pour l’arracher plus facilement).  Comme je tiens quand même un minimum à ma vertu, j’ai préféré enfiler mon maillot de bain (méfiant que je suis, j’en avais un dans ma poche).

Ensuite, la vestale m’a emmené à ma masseuse qui s’appelle … Juan et qui affiche une barbe de cinq jours. Gloups ! Sur le coup j’ai pensé que j’aurais dû m’équiper d’une ceinture de chasteté mais c’était trop tard.

Juan m’a guidé vers la pièce où il officie. En son centre, trône une espèce de banc avec un trou à une de ses extrémités. Tu dirais une chaise percée sauf que, là, c’est l’autre extrémité de son tube digestif que l’on y place. La musique d’ambiance est du style à endormir un troupeau de zombies en rut en moins de temps qu’il ne faut pour le dire mais je n’étais pas d’humeur à tomber en pâmoison en maillot de bain.

Je m’installe donc sur cet engin, la tête dans le trou et les fesses en l’air. La vue était … comment dire … imprenable … sur les orteils de Juan.

A ce moment, tu te rends compte que tout est joué. En fait, le massage ressemble très fort à un combat de Sumo où un seul des adversaires tourne autour de l’autre. Les règles sont simples : le propriétaire des orteils doit trouver l’endroit le plus sensible de ton corps (ce qui n’est pas très difficile) et le combat peut commencer ! Le Sumo vertical s’évertue à appuyer le plus possible sur la zone sensible pendant que celui en slip doit feindre le stoïcisme le plus total. Ce jeu de serpent et de mangouste peut durer assez longtemps. Il est même permis de feindre la douleur pour diriger l’adversaire vers un endroit tout à fait inoffensif. J’ai essayé mais Mister Orteils 2018 a déjoué la manœuvre et est revenu à la charge à une autre place. Pas à dire mais ils sont très forts, ces pyjamas noirs.

Le jeu a duré une petite heure et s’est soldé par la victoire de la femme à barbe.
Cela dit, à la sortie, je n’avais plus mal aux endroits sensibles. Tout le reste n’était que douleur, mais au moins, ma vertu était sauve.

Eric

lundi 27 août 2018

VTT au Club Med de Samoëns


L’ouverture d’un nouveau Club Med alpin qui propose le VTT a immédiatement attiré notre attention. Nous nous sommes dit qu’en choisissant la dernière semaine des vacances, il ne devrait plus y avoir ni trop de monde ni trop de gosses.

Mal nous en a pris ! 450 gosses ! Maintenant, je sais à quoi ressemblera l’enfer, quand j’y arriverai à sa porte. Ca gueule, ça crie, ça pleurniche, ça court … tant et si bien, qu’avec Valérie, nous avons commencé un concours de croche-pieds 👿 en mode « assiette en main ». On a quand même bien rigolé après avoir réussi quelques ricochets d'anthologie 😈.

Bon, vous nous connaissez : nous sommes venus à Samoëns en tant que vttistes pour pratiquer ce sport (nous avions nos propres vélos). C’est tout dire que les spectacles et autres jeux de bistrots étaient loin d’être une priorité pour nous. Notre intérêt se portait sur le Crosscountry (niveau rouge) et la descente (DH) (niveau bleu-rouge).

Samoëns dispose de trois pistes de DH classifiées bleue, rouge et noire. La noire n’est pas du tout utilisée car trop dangereuse. J’estime que la bleue est au moins du niveau d’une rouge dans d’autres centres et la rouge est l’équivalent d’une noire. Cela pour indiquer le niveau. J’avoue avoir été surpris de voir des personnes en initiation DH s’attaquer directement à cette « bleue ». D’après ce que j’en sais, cette piste a occasionné plusieurs accidents (clavicules et poignets) durant la saison. J’ignore s’il y a un lien de cause à effet mais une piste verte serait bien nécessaire. Ce qui me semble aberrant, c’est que le Massif dispose d’assez d’endroits pour pouvoir développer une réelle initiation sur des pistes vertes/bleues et ce, directement au départ du Club (les descentes vers Morillon). Cela dit, les GO responsables de la DH m’ont semblé compétents et suffisamment didactiques que pour faire passer les messages. J’ai apprécié les gilets avec protections intégrées, l’obligation de porter un casque intégral et l’échauffement des articulations avant le « run ».

En ce qui concerne le crosscountry (XC), je suis beaucoup plus critique. D’abord, le Club est installé à 1600 mètres et il faut quasiment systématiquement descendre dans la vallée (avec les « œufs ») pour prendre les vélos (chez un loueur) avant de commencer à rouler. 40 minutes de perdues à l’aller et 20 au retour limitent donc les durées des randos👎. Les GO sont compétents mais assez mal organisés 👎. L’équipe est en place depuis deux mois et ils en sont encore à devoir se guider au GPS pour des parcours, ma foi, assez simples. Au départ de la journée, ils ont chaque fois été incapables de donner une estimation réaliste de la longueur et du dénivelé du parcours. A croire qu’ils débarquaient.

En matière de professionnalisme, ils sont encore loin de celui de l’équipe de Peisey-Vallandry👍.

Les vélos🚲 sont fournis par un loueur de la vallée. Je veux bien croire qu’ils étaient neufs en début de saison mais là, la dernière fois qu’ils ont dû voir une goutte d’huile ou de graisse, cela devait dater de leur sortie d’usine. Plusieurs vélos ont des roues voilées. D’après ce que j’ai pu voir, l’entretien se résume souvent à un coup de nettoyeur à haute pression. A voir le peu de soin apporté à ces pauvres vélos, je doute qu’ils fassent long feu et je ne conseillerais à personne de les racheter en fin de saison.

Comme d’habitude, on s’inscrit le soir pour les activités du lendemain. A Samoëns, pour obtenir une place, il faut s’y prendre bien à l’avance. Si vous arrivez moins d’une demi-heure avant l’heure prévue, vous aurez déjà une file d’une bonne vingtaine de personnes devant vous. La meilleure solution est de se poster devant le comptoir au moins 45 minutes avant l’ouverture et d’envoyer une autre personne, 3 étages plus bas, pour le ravitaillement en bières. Ce n’est franchement pas top. Plusieurs personnes se sont senties, à juste titre, grugées par ce système. Je ne vous dis pas non plus que les inscriptions se trouvent juste à la sortie du mini-club. Il y en a quelques-uns qui ont failli apprendre à voler rapidement.

Le personnel du Club est souriant et aimable à souhait. Chacun arrive toujours à nous faire penser qu’il n’est là que pour nous. C’est vraiment l’esprit du Club tel qu’il doit l’être et c’est très bien ainsi.
En ce qui concerne le bâtiment, j’avoue devoir vraiment me creuser les méninges pour lui trouver quelque chose de positif. J’aimerais connaître le stagiaire geek architecte qui a pondu un tel dédale de couloirs. Les dessous de tables devaient être inversément proportionnels à la taille des ascenseurs parce que c’est la seule explication que j’ai trouvée pour avoir installé un système aussi mal torché. Les affiches collées par un peu partout pour vanter les mérites de la marche à pied et le fait d’emprunter les escaliers ne m’ont pas convaincu une seule seconde. Une poussette et une paire de parents suffisent à remplir la cabine. Imaginez ce que cela donne aux heures d’ouvertures du restaurant ou lors des arrivées et départs.

Je suppose que quelqu’un a dû se faire bien mousser en trouvant plus approprié de baptiser les étages d’une lettre plutôt que, comme partout, par des chiffres mais c’est tout sauf pratique. Cela l’est encore plus quand on commence l’alphabet à la lettre C, que l’on saute le K (selon les endroits où on se trouve dans le Club) pour passer directement du J au L, que pour passer d’un côté du I à l’autre, il faut descendre de deux lettres et remonter ces mêmes deux lettres par un autre ascenseur ou encore quand on vous dit que la réception est au H.

La taille de ce « village » tend vers le gigantisme et il ressemble plus à une usine à GM qu’à un village de vacances.

Notre chambre était claire mais, comparée à celles de Peisey, était un tiers plus petite. Sa taille rendait difficile le séchage du linge après le sport.

En résumé, je ne peux pas dire que nous ayons passé une mauvaise semaine mais si on cumule les pertes de temps à attendre les ascenseurs et/ou les œufs, nous aurions certainement pu rouler d’avantage sans devoir subir ces inconvénients.

Vous comprendrez aisément que le Club Med de Samoëns ne risque pas de nous revoir et que nous encourageons ceux qui veulent réellement faire du Vtt XC à se rendre dans d’autres villages tels que Peisey ou même Pragelato qui ont une taille plus humaine et une équipe vtt mieux rodée.

J’ajoute que nous étions tentés d’inaugurer la saison d’été 2019 du nouveau village des Arcs 1600 mais, vu la taille du paquebot, je pense que nous attendrons le feedback des premiers clients.

Eric



dimanche 19 août 2018

VTT de Lens-Saint-Rémy


Lens-Saint-Remy. Pour ceux qui ne connaissent pas, cela se situe en Hesbaye. Et la Hesbaye, ce n’est pas vraiment une région apparentée aux Alpes. En gros, c’est assez plat.

L’année dernière, je m’y étais bien plu alors, comme il n’y avait rien d’autre dans mon coin, j’y suis retourné.

Les douze premiers kilomètres étaient … comment dire … assez … soporifiques. J’ai cru m’endormir sur le bitume du ravel et sur les larges chemins en graviers, plats comme la main.

Cà, c’était avant le ravito. Parce qu’après, c’est devenu un peu sportif, surtout juste après le ravito. Les deux boucles du 52 étaient très bucoliques, notamment le long de la Mehaigne. J’avoue que le passage sous le viaduc de Huccorgne m’a donné quelques sueurs froides et j’ai accéléré le mouvement.

Le fléchage était très précis et en nombre suffisant. Il est dommage que les flèches se perdaient parfois au milieu de la peinture d’autres signalisations d’autres randos (comme celle des crêtes de la Burdinale). Il serait quand même temps qu’on légifère sur ce point sinon, dans quelques années, nos bitumes ressembleront à des wagons de la SNCB.

J’ai terminé avec 56 Km et 900 M de D+.

L’after au centre du village est assez sympathique. Deux points de bike-washes alimentés par une eau sous bonne pression ont accéléré le nettoyage du vélo.

L’absence de parking gardé ne m’a pas permis de m’éterniser. Tant que les organisateurs ne comprendront pas qu’un bike-park surveillé est primordial, ils perdront des clients au bar. A ce sujet, je retiens l’excellent exemple de Chimay où il fallait montrer patte-blanche pour récupérer son destrier.

Eric