dimanche 16 juin 2019

Serre-Chevalier 2019

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Comme chaque année à cette saison, les fourmis s’installent dans nos jambes en attente de pédalages alpestres. Et c’est d’autant plus vrai que la météo des premiers mois de 2019 a été maussade et peu propice aux escapades (autant qu’aux escalades) vélocipédiques tous chemins. Dès lors, notre regard s’est à nouveau tourné vers le Club Med qui nous a très souvent réussi en cette saison.

Peisey étant en réfection, nous avons pensé au nouveau Club des Arcs mais l’expérience désastreuse de l’infâme paquebot de Samoëns, l’année dernière, nous en a dissuadés. Aussi nous sommes-nous dirigés vers la semaine d’ouverture de Serre-Chevalier dont beaucoup nous ont vanté les mérites.

Comme de bien entendu, il n’a pas fallu dix secondes à Brigitte, Cathy, Robert et Vincent pour acquiescer et nous suivre dans l’aventure. Bon, ok, j’avais quand même donné quelques arguments de poids à Brigitte : parcours en faux-plats (dans les Alpes !), possibilité de s’envoyer en l’air, le bar gratos à volonté, la météo ensoleillée 356 jours / an, des vélos hyper-légers en carbone renforcés titane avec cassette de 20 plateaux, … Et bien, vous savez quoi ? … elle m’a cru (si si, je vous jure).
Le Club Med de Serre-Chevalier (« Serreche » pour les intimes) accuse son âge (17 ans). Les chambres ne sont pas bien grandes mais confortables. Le mobilier est un peu vieillot mais on s’y sent bien et le cadre, tout comme l’accueil, est chaleureux. Nous déposons nos vélos dans le local à skis où ils reposeront en sécurité.

Dimanche matin, départ dans un (petit) groupe en mode « intermédiaire » (autant démarrer humblement) pour voir de quoi il en retourne. Serreche étant installé au fond d’une vallée, nous nous attendions à commencer des grimpettes interminables sur de larges chemins en gravier. Que nenni … des singletracks en veux-tu en voilà. En rentrant à midi, tout le monde avait la banane. Pour une raison encore inconnue, Brigitte est revenue avec son maillot trempé. Et, non, ce n’était pas de transpiration, malgré ses cinq couches de vêtements (par un soleil de 25°).
Après-midi, départ dans l’autre direction de la vallée, le long d’un (très) petit canal qui demande de la concentration. Brigitte a toujours des problèmes avec son CamelBack duquel elle n’arrive plus à boire. Après lui avoir expliqué, exemples à l’appui, qu’il ne fallait pas sucer et encore moins souffler dans la tétine, le mystère a enfin été résolu : Brigitte avait pris au pied de la lettre mon expression « s’envoyer en l’air » et elle pensait se retrouver en orbite, tête en bas. Raison pour laquelle … elle a enfilé son sac à dos … à l’envers, la sortie d’eau vers le haut.

Serreche dispose d’une piste de pumptrack que nous avons pu essayer. C’est une nouvelle pour nous et j’avoue bien volontiers qu’il serait profitable de disposer d’une telle installation à Namur.
Le lendemain, direction Briançon et le fort des Salettes qui nous offre une vue magnifique sur la ville et les forts qui le protègent. Cette vue a un prix à payer et celui-ci aussi élevé que le chemin qui nous y mène. Une pente moyenne de 13% parsemée de cailloux et de graviers qui roulent sous les roues nous a obligés à puiser dans nos réserves.

Le mercredi, l’équipe des moniteurs de Vtt, qui est vraiment aux petits soins, nous a organisé une montée en altitude (ben oui, on parlerait de plénitude pour une descente) : 700 mètres, d’une traite sur une petite dizaine de km. La descente, très technique qui n’était pas piquée des hannetons, nous a obligés à mettre pied-à-terre à quelques reprises.

Jeudi, la météo matinale était quelque peu maussade. Avec tout notre équipement, nous embarquons dans une camionnette qui nous dépose au-dessus du col du Lautaret. Au Club, nous avons rencontré un couple de bretons qui, n’ayant pas pu obtenir de place ce jour, sont montés, par la route, au-dessus du col. Chapeau bas, Marie et Dominique.

La descente est pleine de surprises. Nous avons traversé quelques torrents et croisé un troupeau de 800 moutons et chèvres qui semblaient trouver bizarre de nous voir débarquer sur leur chemin. A peu de choses près, je me faisais agresser par un Patou (un de ces gros chiens qui protègent les troupeaux). Il a dû me confondre avec un loup.

Le dernier jour, c’est une sortie sur mesure à la journée qui nous attendait. Nous sommes partis à quatre pour une superbe trace de 52 km dans les vallées, avec un petit arrêt dînatoire dans une auberge locale.

Ce fut une très belle semaine avec 260 km et plus de 4.000 M de D+ au compteur.

Une option pour l’année prochaine a déjà été déposée.

Eric

Les médaillées


dimanche 21 avril 2019

lundi 1 avril 2019

Madere 2019 ou l'histoire délirante d'un chat dans un sac

En janvier, Valérie est partie en mission exploratoire sur l’île de Madère. 

Officiellement, c’était pour y retrouver ses parents dans le cadre d’une opération post-professionnelle. Officieusement, il s’agissait de rassembler discrètement des informations relatives au VTT sur cette île.

Pour les incultes, Madère est une île située dans l’océan atlantique, à peu près à la hauteur de Casablanca (oui, au Maroc). Cette île a beau être portugaise, elle n’est pas ensablée le moins du monde car il n’y a pas une seule plage sur ce caillou qui part de la mer jusqu'à une altitude de 1900 mètres.

Du dessus, la surface de cette île ressemble à la tête de Jeanne Moreau (sans la fumée) : une succession de crevasses, de creux et d’à pics, tout cela chiffonné tel un Shar Pei. Mieux vaut ne pas être sujet au vertige ni allergique aux bananes pour visiter cet endroit. A croire que l’île a été colonisée par un troupeau de singes en rut : des bananiers partout.

On m’a vendu Madère comme ceci : « oufti … en janvier la météo était super. De temps en temps un nuage sur les hauteurs et, peut-être (notez le « peut-être »), un peu froid en altitude. En plus, c’est la mecque du VTT. L’agence qui organise une des manches de la coupe du Monde d’Enduro se trouve juste à la sortie de l’hôtel. Et les vélos sont neufs. Il n’y a que des vieux pensionnés et pas de gosse. Ce sera supeeeer !.».

Bon … ok … la mariée est séduisante mais j’avais quand même l’impression d’être caressé dans le sens des poils.

En avril, inutile de s’embarquer avec des accessoires inutiles comme les chaussettes insubmersibles (SealSkin), les longs cuissards, les gants isolés ou les pantalons hydrofuges. Ben voyons !

Le premier jour, on se rend à l’agence FreeRide qui installe nos pédales et nos selles sur les vélos qui nous sont destinés : des Specialized StumpJumper, modèles alu, mono-plateaux, 12 vitesses. Il nous faudra quand même tirer un plateau de 32 dents, ce qui nous promet du plaisir alors que nous sommes habitués à un 28. Ces vélos ne disposent pas de tige de selle amovible. Bah … on fera sans. Les vélos étaient neufs en janvier et, mises à part quelques griffes, ils sont en bon état.

Au niveau de la mer, la température est un peu frisquette mais acceptable. On monte dans la camionnette qui achemine (= qui escalade) notre petit groupe de 6 vttistes vers le point de départ, quelques 1000 mètres plus haut. Là, nous avons tout de suite compris pourquoi Madère est prisée des enduristes : cela ne fait que de descendre.

Le point de départ est dans les nuages (littéralement) et il fait déjà nettement moins chaud. Mais, bon, quelques grimpettes plus tard, notre température corporelle a régulé cela.
A la fin de cette journée, nous comprenons déjà que la semaine s’annonce sportive. Mais, après tout, c’est pour cela que nous sommes venus, non ?

Le lendemain, la météo au niveau de la mer est déjà moins engageante. Nous ne sommes plus que deux (plus notre guide) dans la camionnette. 45 minutes plus tard, on nous largue au milieu d’un nuage et, accessoirement, d’une bonne grimpette. Trois minutes plus tard, la pluie arrive ... suivie de la neige … puis de la glace. Le genre de pluie de grêle à faire pousser les poils en dessous des bras. En moins de temps qu’il ne faut pour les enfiler, nos vestes de pluie sont transpercées. Nous sommes complètement trempés et la température descend juste que ... -2°. Quelques kilomètres plus loin, nous apercevons une autre camionnette FreeRide que notre guide avait appelée. Elle embarque Valérie et son vélo mais comme elle était complète, je suis obligé de continuer sur la route jusqu’au refuge. Les voitures, camionnettes et cars sont quasiment à l’arrêt et je les dépasse tous. La route est couverte de 2 centimètres de billes blanches. Obligés de nous décongeler devant un feu de bois, inutile de vous dire que la journée s’est arrêtée là, après 8 km et 350 mètres de grimpette.

A hauteur de Casablanca, je vous disais…

Le lendemain, 3ème jour du périple, la météo n’est pas plus réjouissante que la veille. Nous décidons de monter « moins haut » que hier. Bien nous en a pris. Nous avons évité les grèlons … mais pas la drache.

La journée ne commence pas trop mal avec une légère pluie supportable. Après une bonne montée nous empruntons un superbe singletrack de 5 km traversant une forêt d’eucalyptus. La trace est parsemée de racines et cela rend le pilotage délicat. C’est une fois sorti de ce single que le déluge nous  tombe sur la tête, par Toutatis, coupant court à nos désirs de pédalage.

A J+4, nous virons carrément vers la pointe ouest de l’île où la météo devait être meilleure. Ne boudons pas notre plaisir : nous n’avons pas eu de drache mais nous terminons quand même bien humidifiés. Cela dit, la trace choisie par notre guide est superbe, en plein milieu des matitis. Une des particularités du sol madérien est qu’il est extrêmement glissant lorsqu’il est humide (si si …) et les descentes se font avec un doigté particulièrement délicat sur les freins. La journée s’achève sous un soleil refroidi par un vent agité.

Le dernier jour, appâtés par la prévision d’une meilleure météo, nous récupérons quelques participants. L’équipe de FreeRide n’a pas osé nous emmener trop haut et nous dépose au départ d’une longue levada. Après une vingtaine de kilomètres, c’est le moment que choisit une racine d’eucalyptus pour traverser ma route et s’engager dans un des rayons de la roue avant … et … bardaf, c’est l’embardée. Le temps de récupérer tous mes os et d’en faire le compte, je me retrouve avec une entorse au poignet qui m’empêche de continuer la route.

Soyons corrects : on m’a vendu un chat dans un sac avec plein de promesses qui n’ont pas été tenues. Mais il faut quand même reconnaître que l’île de Madère ne manque pas de charmes … à condition d’aimer la neige, la pluie et le vent.

😉

Eric


samedi 16 février 2019

Make climate great again

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16 février 2019, 18° à Namur. 
C’est la température la plus élevée jamais détectée à Namur à cette date. 
Alors, les gars, je ne sais pas pour vous mais, moi, le réchauffement climatique, je suis pour.


Vive Trump.
Vive les gros moteurs thermiques avec plein de CO2.
Vive les combustibles fossiles.
A bas le GIEC et vive les climatosceptiques. Et fuck le trou d’ozone dans la couche culotte de l’atmosphère.

Bon, là-dessus, je revends mes panneaux solaires et j’achète des actions pour les mines de charbon allemandes.

Eric


mercredi 30 janvier 2019

Namur sous la neige

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Ok, je sais que certains adorent la neige et qu’ils s’éclatent à s’étaler sur les trottoirs, à rouler deux énormes boules rien que pour jouer avec et à se casser le dos en dégageant la neige avec une pelle  ( ... à moins que ce ne soit se rouler une pelle en jouant avec les deux boules 💗). Faute de grenades lacrymogènes, d’autres préfèrent s’envoyer des boulettes de neige durcie à la figure. Mais, franchement, moi, ce n’est pas mon truc.

A quand un bon vieux réchauffement climatique qui nous transforme le salon en sauna, qui rend chaque gorgée de bière fraîche meilleure que la précédente et qui nous fait dépenser des fortunes en glaces moka-pistache ? Là, j’en suis au point de rêver de pouvoir voter pour Trump 😉.

Eric

samedi 19 janvier 2019

Salon VeloFollies 2019


Quand on m’a annoncé que mon cours de mécanique du mercredi était annulé pour cause de salon VeloFollies du week-end suivant à Courtrai, j’avoue ne pas avoir compris le lien possible entre ces deux événements qui ne se déroulent pas au même endroit et encore moins au même moment. 
J’avais l’intention de me rendre à ce salon annuel et je ne pense pas que cumuler les deux m’aurait donné un claquage méningique. Mais, bon, je suppose que cela doit être une caractéristique toute « fonctionnariale » du métier d’enseignant.

Bref … VeloFollies : du vendredi au dimanche, chaque janvier à Courtrai, 40.000 personnes sont attendues pour le plus beau parterre vélocipédique que l’on peut voir dans le Benelux.

Mon entrée a été réservée par internet (11.85 € quand même) mais j’aurais tout aussi bien pu la prendre sur place (15 €). Quand on arrive à Courtrai, pas besoin de chipoter parce des stewards sont sur place pour remplir les parkings surveillés (4 €) de manière toute germanique : attente minimale, efficacité maximale. L’entrée se situe à 150 mètres de ma place de parking alors j’ai décidé de laisser ma grosse veste dans la voiture (bien m’en a pris).

En cette période où certains s’amusent à jouer au flipper avec des camions, au tir forain avec des Kalachnikovs, au lancer de batterie de couteaux de maman ou au petit chimiste avec de gros pétards, la sécurité est discrète mais efficace : pas de grand sac ni de sac à dos dans les halls. Comme de toute façon, on me refile déjà un sac de pub à peine passé le portique d’entrée. Une fois vidé, me voilà prêt pour déambuler dans les 6 halls que comporte cette exposition.

Disons-le dès le départ, ce salon est électrique. A part celui des selles Italia, il n’y a pas un seul stand qui ne propose pas de l’électrique, que ce soit le moteur ou les batteries, tout le monde semble avoir son avis sur le sujet.

En effet, sans avoir fait de sondage, je pense que la majorité des vélos proposés sont des vélos de ville, majoritairement motorisés. Et c’est une bonne chose car cela témoigne de la vivacité de la petite reine et de son évolution vers des techniques modernes adaptées au vieillissement de la population. Ah ben oui, j’oubliais … l’âge moyen des visiteurs doit allègrement dépasser les 45 ans. Ce sont eux qui ont le pouvoir d’achat et c’est vers eux que le marché du cycle citadin s’oriente.

Vous comprendrez qu’une bonne partie du public est plutôt composée de quinquas qui, contrairement à ce qu’on pourrait penser, sont très attirés par les vélos de route à assistance musculaire. A chaque fois que je participe à des randos vtt en Flandres, je reste toujours étonné du nombre de participants – relativement âgés - inscrits aux randonnées cyclo qui y sont généralement associées. Le flamand est un cycliste dans l’âme et je ne me pose même plus la question de savoir pour quelle raison ils trustent les plus hautes marches des podiums nationaux.

La grande majorité des vélos « sportifs » proposés sont en carbone mais j’ai été surpris de voir le nombre de « petits » constructeurs nationaux qui travaillent encore l’acier et qui produisent des vélos magnifiques et extrêmement soignés. Les seuls stands à proposer du titane s’adressent à un public averti (triathlètes, …). Il y a même un fabriquant de cadres en bois réalisés à la main.
Quelques stands proposent des décorations sur mesure pour les amateurs (fortunés) de peintures spéciales et personnalisées.

Le VTT ne représente qu’une petite partie de ce salon et je n’y ai pas vu grand-chose de révolutionnaire mis à part une version assez colorée du Blur de Valérie. Dans le rayon des bizarreries, un stand présente un étrange VTT à 4 roues sur lequel on pédale dans une position qui doit être un mélange de celle sur un pédalo et celle d’un accouchement dans une baignoire.

J’ai été assez étonné par le nombre d’exposants de vélos et d’accessoires de bikepacking. La vogue actuelle le retour à la nature, co2, pollution, réchauffement climatique, etc … y est probablement pour quelque chose.

Pour ceux qui veulent s’y essayer, VeloFollies propose une piste d’essais de vélomoteurs. Bizarrement, c’est là que j’ai rencontré la plus grosse concentration de la gente féminine. Je suppose que les femmes se rendent enfin compte que le vélo n’est pas qu’une affaire de testostérone et que, avançant en âge, c’est une activité qui, grâce à la motorisation, peut s’exercer en couple.

Rayons accessoires, on trouve de tout : cela va de la sonnette araignée à la sacoche en pur skai naturel et au panier porte Chihuahua en passant par le casque Captain America et les chaussettes Flanders.

Les gosses ne sont (malheureusement 😉) pas oubliés. Un stand pékinois ( ?) présente une bonne centaine de vélos non comestibles dans toutes les couleurs de la gamme des bonbons Haribo.

En parlant de bouffe, le Kortrijk Xpo propose plusieurs endroits de catering à des prix corrects.

Côté linguistique, ben … vous êtes en Flandres dans un salon qui représente le sport régional flamand et il ne faut pas vous attendre à être accosté avec un accent de Liéchchchch. Mais, comme partout et avec un minimum de politesse, tout se passe très bien. J’ai entendu pas mal de français qui, pour une fois, ne semblaient même pas se plaindre … c’est tout dire.

Eric

lundi 31 décembre 2018

vendredi 2 novembre 2018

La mer, c'est dégueulasse ...

... passe que les poissons, y baisent dedans .... nous, on préfère le vélo. Passe que, sur un vélo, on voit bien les pédales.

🚴🚴🚴🚴🚴

dimanche 14 octobre 2018

Le génie créatif en marche ...


Quand je pense que certains fanatiques sont contre le réchauffement climatique. Imaginez-vous que nous sommes en Belgique, le 14 octobre, et que nous sommes encore sous un soleil de 25° ? Ok, je sais que c’est une journée électorale et que ce soir, ils auront tous gagné et que le soleil brillera pour tous les candidats mais quand même … Si c’est le réchauffage climatique qui est à la base de ce phénomène, moi, je vote Trump, je dis bravo aux allemands qui réouvrent des mines de charbon et je réponds beeeuuurk à ceux qui veulent interdire le diesel dans nos villes. D’ailleurs, là, je m’encours remplacer mon moteur à essence contre un au fuel lourd.

De plus, avec le thermostat climatique au plus haut, le niveau des océans suivra dans le même sens. Suivez mon regard : le niveau de la mer monte, la Flandre est sous eaux, la nouvelle côte belge est grosso-modo au niveau de Bruxelles. D’abord, c’en sera fini des flamingants qui devront nous demander l’asile climatique, ensuite, Rhodes-Sainte-Agathe deviendra le prochain Knokke-le-Zoute. C’est là qu’il faut acheter du terrain.

Et ceux qui ne sont pas d’accord avec la chaudière au plus haut n’ont qu’à vivre avec leur frigo ouvert.

Bref, en cette journée bénie, et tant qu’un pédalo n’y est pas encore possible, c’est en région flamande que nous sommes allés rouler. A Heverlee, juste à côté de Leuven. Comme d’habitude, l’organisation est impeccable, les parkings disponibles, on ne se marche pas sur les pieds. La rando est superbement fléchée et les traces sont plus qu’excellentes. Seul bémol, la rando est commune à une marche ADEPS et cela a donné lieu à quelques frottements dont les vttistes ne sont pas les derniers responsables. Un seul ravito (un peu radins les gars  ) avec des toilettes hommes/femmes et des poubelles triées. Rien à redire.

Brigitte ne cesse de nous épater. La semaine derrière, elle étrennait sa selle qui ne donne pas mal aux pieds et aujourd’hui, je ne vous dis que cela, elle tenait une pèche d’enfer. Elle montait toutes les côtes en danseuse, à fond sur ses pédales. Je ne l’ai jamais vue comme cela au point que nous nous apprêtions à commander un contrôle à l’arrivée. Mais, heureusement, sa ruse a été éventée, la preuve est même sur photo (cfr. ci-dessous).


Vous me direz que je lui casse toujours du sucre sur le dos (et vous n’aurez pas tort) mais là, je dois faire mon mea culpa : Brigitte est une femme brillante (pour ne pas dire luisante) et elle ne cesse de nous épater par ses idées révolutionnaires. Rendez-vous compte :

Afflelou a inventé la paire de lunettes avec deux verres gratuits.
Peerle a répliqué avec la monture gratuite à l’achat des verres
Brigitte, elle, a mis tout le monde d’accord (et KO) avec la monture sans verre.
Vous êtes aveugle et vous voulez avoir du style avec des lunettes ? Choisissez les lunettes Brigitte avec verres inusables, inrayables et incassables. Garantis à vie.
Promotion ce mois-ci : à l’achat d’une paire de ces lunettes, une canne blanche et une tablette de chocolat blanc g.r.a.t.u.i.t.e.s 👍👍.

Je vous garantis que personne ne remarquera l’astuce et même si, au départ, la vision semble un peu bizarre, vous vous habituerez très vite et, après une trentaine de kilomètres, vous ne remarquerez plus rien. De plus, ces lunettes sont bien plus légères que les autres.

Et si, malgré tout, vous voulez quand même les verres alors rendez-vous avec Brigitte pour l’after. Au quatrième verre, vous saurez tout sur ce génie créatif en passe de révolutionner la bicyclette 💗💗💗.



Eric






samedi 6 octobre 2018

La selle qui ne donne pas mal aux pieds ...



Samedi, 6 octobre 2018, ciel bleu, 25° au mercure. Pas de doute, le réchauffement climatique, on est dedans. Cela dit, il y a pire. Ce n’est pas comme si nous avions eu 36° pendant trois mois d’affilée.

Avec Bri et Rob, nous sortons nos vélos vers 11h pour partir vers la citadelle et rejoindre la trace de la  rando de Floreffe de la semaine dernière.

Brigitte a encore fait forte impression avec sa selle extraordinaire qui ne donne pas mal aux pieds 👍👍👍. Si si, je vous jure. Elle vient même d’être brevetée (la selle, pas Brigitte). J'ignore d'où cette selle tient ses propriétés. Peut-être est-ce dû à sa forme oblongue ? Allez-savoir ...

Nous avons vraiment passé une très bonne journée avec un after à la Schtouf : bière(s) frites.

Que rêver de mieux ?

Eric

La rando a fait forte impression sur Brigitte.

La selle miraculeuse.