dimanche 6 décembre 2020

C'est nowell ...


 C'est nowell ... et j'ai pas les boules.

mercredi 18 novembre 2020

VTT automne 2020

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vendredi 9 octobre 2020

Opération Vivaldi

 Puisque notre généreux gouvernement a décidé de nous offrir des billets de train, nous avons décidé d’en profiter. Le but est de faire croire aux utilisateurs qu’ils vont favoriser le tourisme en Belgique. Bon, d’accord, il aura fallu que la deuxième vague s’amène, en même temps que l’automne, le mauvais temps et les feuilles mortes, pour les recevoir et les utiliser. Inutile de vous dire que le tourisme en cette saison …

Ce cadeau nous permet de prendre deux trajets par mois pendant 6 mois, soit 12 trajets simples. Ben oui … un aller-retour, cela fait deux trajets. Et pas question de reporter les trajets d’un mois sur l’autre.

Inutile de vous préciser que nous ne sommes pas de utilisateurs de la SNCB et que ce que nous en connaissons se limite aux grèves annoncées, aux retards largement relatés dans la presse et aux innocents qui se croient plus costauds qu’une locomotive lancée à 100 à l’heure. J’ignorais même que nous pouvions y embarquer des vélos.

A ce sujet, le transport des vélos n’est pas payant … jusque décembre de cette année. Attention : c’est gratuit mais il faut quand même un ticket pour le vélo que l’on peut télécharger sur le site de la SNCB. Il faut quand même chercher un peu pour trouver où. Sinon, c’est 4 euros.

On a commencé facile : notre idée est de partir de la gare de Jambes (Namur) vers celle de Dinant et de revenir sur le vélo. A Jambes, il y a deux gares, distantes de 150 mètres l’une de l’autre. Bien entendu, j’ai googlelé en partant de la mauvaise. Grrr …

Au jour J, heure H et minute M (ben oui, avec le train, la minute est importante), nous sommes sur le quai. Euh … le bon quai … et … rodidju … c’est de l’autre côté. Il faut passer de l’autre côté des voies et, bien entendu, il y a un train qui s’amène et pas question de se faire raplatir sur son parebrise comme une vulgaire mouche : on attend !

Bon, on y est. Il n’y a plus qu’à patienter en plein vent, avec le caks et le maks sur la tête.

Le train arrive. Il ne faut pas croire que l’on peut s’installer n’importe où avec son vélo. Non non … il faut d’abord repérer le wagon avec le logo d’un vélo car on ne peut monter que dans celui-là. Nous l’avons trouvé de suite et, coup de bol, personne dedans. Il faut dire que nous sommes en pleine semaine, qu’il est 10h32 et qu’il n’y a pas foule à bord.

On case les vélos et on s’installe à côté. Là, nous voyons un (petit) logo qui indique qu’il ne peut y avoir que deux vélos. De fait, il n’y a pas une place folle et je me demande bien comment faire si nous voulions voyager avec des amis (ou pire : avec des gosses).

Bref, nous sommes installés, les railpasses, les cartes d’identité et les tickets pour les vélos prêts à être dégainés à la moindre sollicitation d’un contrôleur … que nous n’avons jamais vu.

Vingt-cinq minutes plus tard, nous débarquons à Dinant … sous le crachin.






Le retour s’est fait sous le signe de la Vivaldi : les 4 saisons, des hauts et des bas, une opposition venteuse et une trace qui s’est terminée par un vote de confiance … en nos capacités.

Ne soyons pas négatifs : nous avons passé une très bonne journée. Ce fut une bonne expérience que nous renouvellerons dès la semaine prochaine vers Ciney.

Cela dit, je n’ose pas imaginer ce que ce serait en heure de pointe ou s’il fallait changer de train … disons (au hasard) … à Bruxelles.


Eric


PS : pour ceux qui sont restés dans leur grotte ces 15 derniers mois, « Vivaldi », c’est le nom qui a été donné à la coalition au pouvoir en Belgique.


samedi 12 septembre 2020

Con Lanta, l'enfer des zéros à Verdun

 

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Mesdames et messieurs, bienvenue à cette 69ème édition de votre émission d’aventures et de divertissements que la mode entière nous envie … à savoir « Con Lanta », le jeu qui dit tout dans son nom.

Pour cette saison, Covid oblige, la direction n’a pas été aussi regardante sur la qualité des candidats mais des sujets en pas trop mauvaise forme ont quand même pu être réunis.

La première moitié des participants, les jaunes, est composée de deux français : « Bomba » Cathy et « Conan » Vincenzo. Cathy compte des billets dans une banque. Son bureau est situé à mi-distance entre la sortie vers les égouts et le coffre-fort. Vincenzo, quant à lui, est spécialisé dans les forages à grande profondeur et au percement de grosses plaques métalliques. Un cocktail détonnant à l’avenir assuré.

L’autre moitié (les oranges) est composée de deux belges retraité et pré-retraitée liégo-namurois : « Calimero » Brigitte et « Killy » Roberto. Brigitte fait partie du cercle très fermé des personnes dissociatives qui arrivent à séparer leur esprit de leur corps (si si, je vous jure que cela existe) tandis que Roberto essaye tant bien que mal de remettre les deux morceaux sur la même personne et dans le bon ordre. Pour ce dernier point, il n’y arrive pas à chaque fois.

Enfin, la dernière moitié des participants (les bleus) « Poyon » Valérie et « Tomcat » Eric sont deux fringuants retraités (enfin … surtout la première) qui avancent derrière tout afin de pousser les autres dans la merde et de leur faire penser que c’est de leur faute. C’est leur tactique habituelle qu’ils ont décidé d’adopter pendant cette édition.

Vous me direz que nous avons là trois moitiés. Ben oui : mon jeu, mon règlement. Na !

La première manche de notre jeu se déroule sur le champ de bataille de Verdun, dans le département de la Meuse. Le budget de cette année ne permettait pas de largage par hélicoptère alors, les trois équipes ont été envoyées par la route, sur leur vélo, en leur priant de ne pas se perdre en route. Arrivés à l’endroit propice, l’épreuve a consisté à suivre un trajet pré-établi en visitant les très nombreux trous de balles rencontrés sur leur chemin. Quand on vous disait que certains essayent d’emmerder les autres …

Vers le milieu de la journée, « Calimero » Brigitte a découvert, en cherchant un endroit pour un besoin naturel, un collier d’immunité sous la forme d’une rivière à spaghettis. Au grand désarroi des autres équipes qui devront se la coltiner le lendemain. Le problème est qu’elle a fait pipi sur les spaghettis, qu’ils n’étaient plus du tout « al dente » et le collier n’était donc plus utilisable.

Durant cette épreuve, l’équipe des jaunes a perdu la moitié de ses membres en une seule fois. Ce qui a obligé le capitaine de l’équipe à pousser son célèbre cri de guerre : « putainmaistesoucathymaistesou ». Et ce, à trois reprises. C’était tout dire de la gravité de la situation. Heureusement, cela s’est très vite arrangé et Vincenzo a retrouvé rapidement sa moitié.

La célèbre épreuve des poteaux a été adaptée au lieu. Le but est de sauter de la tête d’un poteau à l’autre en criant « un petit bonhomme sans rire » à chaque fois. A cette épreuve, Vincenzo s’est montré le plus brillant en totalisant un record de 16.142 bonhommes sans rire.

Vincenzo au départ de l'épreuve des poteaux

Réunies en conseil, les équipes ont décidé de l’élimination des « jaunes » qui ont été condamnés à visiter la ville de Verdun le lendemain.

L’épreuve du dimanche a consisté à rejoindre la citadelle de Montmedy à la ville d’Orval et à en revenir sans avoir dégusté la moindre goutte du célèbre breuvage des moines. Le parcours était agrémenté d’épreuves telles que le déplacement de troncs d’arbres. Il s’agissait également d’éviter les zones de peste porcine africaine. Déjà qu’on n’était pas gâté avec le covid, il ne s’agissait pas de ramener des africains pestiférés chez nous.

Si pas une goutte d’Orval n’a été consommée durant l’épreuve, les équipes se sont rattrapées le soir, au bivouac, autour du feu de camp.

Eric

  

mercredi 8 juillet 2020

mardi 7 juillet 2020

VTT été 2020

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samedi 20 juin 2020

Oostkerke : le déconfinement


La (première) période de confinement est maintenant dernière nous. Elle nous a permis de tourner en rond dans notre région au départ de chez nous, contrairement aux français qui étaient limités à leur jardin.

Après avoir écumé de nombreuses centaines de kilomètres sur nos chemins, nous avons saisi la première occasion pour aller planter nos pneus dans une autre région de notre (beau) pays. Et nous avons choisi … l’arrière-pays de la côte belge. Vous me direz que ce n’est pas une région propice à notre sport. Raison de plus pour s’y rendre et essayer de dénicher les bons chemins.

Notre point de départ se situe dans le fond du jardin de la ville de Knokke, à savoir le petit village de Oostkerke. On y trouve de quoi stationner, se restaurer et même, le cas échéant, se loger.

La trace part vers le village hollandais de Sluis en longeant le canal de Bruges. En chemin, nous marquons une halte à Hoeke et sa magnifique petite église du 13ème siècle (https://www.visitdamme.be/sintjacobdemeerdere). Hoeke se trouve sur la route cycliste vers Saint-Jacques de Compostelle.

Avant l’avènement d’internet, Sluis était très connue car les boutiques « pour adultes » y étaient répandues et nombreux étaient les belges à y faire leurs emplettes d’accessoires et modes d’emplois divers. Aujourd'hui, c’est devenu une destination touristique sympa avec moult commerces en tous genres. Le tour cycliste des anciens remparts est possible mais nous nous limitons à une traversée de la rue principale vers un petit quartier extérieur.

Les routes en gros pavés sont rapidement suivies par des chemins en graviers très accessibles mais vu la nature du sol, nous ne rencontrons pas grand monde d’autre que des oiseaux en tous genres et, en particulier, quelques cigognes. Nous commençons à être heureux de nous trouver sur des vtt.
En cas de pluie, les protections sont assez rares. Par contre, quand le vent s’en mêle, je peux vous garantir un entraînement du tonnerre. Heureusement pour nous, la météo est de notre côté.
Une fois passé le joli village d’Aardenburg, la nature du sol change quelque peu et seuls les vtt peuvent encore s’engager dans les chemins que nous avons choisis.

Juste à l’entrée de Middelburg (vers le km 42), on trouve le couvent Santa_Clara où une restauration est possible. Ils proposent de la bière locale qui est très bonne. Nos vélos sont à l’abri et à portée dans la cour intérieure.

Le retour se fait à travers champs dans des chemins bien adaptés à nos vélos. On pourrait croire qu’il est facile de rouler sur des chemins de terre bien secs et durs. Mais imaginez que la semaine précédente, des tracteurs avec de gros pneus sont passés et y ont laissé des tas d’ornières qui correspondent aux dessins de leurs pneus. On a l’impression de rouler sur un toit ondulé et notre fondement en prend un sacré coup.

En parlant de fondement, vu le profil général de la rando qui ressemble à un électroencéphalogramme de Donald Trump, vous devez bien vous douter que l’entièreté du tracé se fait avec le derrière sur la selle. Croyez-moi, en fin de journée, votre arrière-train ne vous remerciera pas et je ne saurais que trop vous conseiller de vous enduire les parties sensibles d’une bonne dose de « crème à cul » avant de partir.

A Lapscheure, on reprend des chemins plus classiques pour la région et le retour se fait calmement le long du canal Leopold. Quand vous commencez à sentir l’odeur de l’Omer, vous savez que vous êtes près du but.

Pour rappel, les flamands naissent avec un vélo entre les jambes. Ils savent ce que rouler signifie et quand vous avez un essaim de cyclotouristes néerlandophones aux fesses, je ne peux que vous conseiller de vous écarter. D’abord ils sont tous très sympas et vous remercient mais surtout, si vous ne vous garez pas, vous risquez un accident.

C’est probablement dû à la crise sanitaire mais, cette fois ci, nous avons pu constater une explosion du nombre de couples (assez) âgés qui circulent sur des VAE. C’est encore plus vrai dans la partie hollandaise du tracé. Je ne compte plus le nombre de fois où nous nous sommes fait dépasser par ces engins. Généralement, ils savent manier leur vélo mais ce n’est pas toujours le cas … méfiance donc !
L’ensemble du tracé fait 57 Km avec un impressionnant dénivelé de … 88 m.

Je vous recommande sans hésiter le petit hôtel d’Oostkerke : https://www.hetoudgemeentehuis.be/fr/.

Eric






samedi 9 mai 2020

Journal photo du (dé)confinement

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vendredi 8 mai 2020

Violon et Accordeon

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mardi 5 mai 2020